31/08/2013
IOM, J7, the seventh day ...
Alors que j'avais été désigné par les G.O.'s et un peu par hasard, comme chef de cabine et que, de ce fait, je détenais les billets de retour de mes 3 habituels acolytes, ce matin-là, François me demanda de récupérer le sien, "au cas où" on se perdrait par exemple ... Je crois plutôt qu'il est du genre à ne compter que sur lui et qu'il n'apprécie pas plus que ça de dépendre de quelqu'un d'autre, pour quelque raison que ce soit : c est sans doute la meilleure façon de fonctionner même si, en avançant dans l'âge, par la force des choses, on apprécie de plus en plus la sollicitude des cadets. A suivre ... Ce matin-là, il s'agissait de rejoindre le port de Hull pour reprendre le ferry.
Les G.O.'s proposaient deux possibilités :
l'option courte : road-book d'un quart de page et 8 way points avec 117,8 km dont 99.9% sur autoroute;
l'option longue : 304,9 km avec retour sur la région du Peak District et non moins de 4 "points of interest", Blue John Cavern (au km 71,6), Chatsworth Castle (km 101,5), Arbor Low (km 124,4) et le Humber Bridge au km 285,7.
Je ne sais pas si certains participants ont choisi l'option courte en profitant peut-être d'une grasse matinée mais, ce qui est sûr, c'est que ce ne fut pas notre cas. On a par contre commencé par un gras petit-déjeuner, sauf François apparemment revenu à de bonnes résolutions ...
Feuilletons d'abord l'album du jour avant d'aller plus loin, voulez-vous !
Il récupéra donc son billet de retour et, du coup, les autres firent pareil, m'allégeant ainsi doublement, d'une part du poids des 3 billets qui se trouvaient dans mon sac de réservoir, rehaussant d'autant le centre de gravité déjà haut placé de la Tiger et, d'autre part, d'une lourde responsabilité. Régulièrement en effet, Didier, prenant un ton péremptoire, me demandait : "Alors ? Tu as toujours les billets, j'espère ?" Et moi de m'en inquiéter tout aussi régulièrement ;-))
Ce matin-là, je lui tendis son billet en l'agitant et en prenant à témoins quelques motards qui se trouvaient sur le parking du Premier Inn de Tankersley !
On quitte l'hôtel et on repart ouest nord ouest vers la belle région du Peak District : Stockbridge, Bolderstone, Glossop, Chapel-en-le-Frith et arrêt sur le site "Blue John Cavern". On ne visite pas les cavernes et on se contente de prendre quelques photos de la route affaissée en contrebas.
On poursuit vers Castleton, Hathersage, Grindleford, Baslow et on pointe au second P.O.I. du jour, le Chatsworth Castle. Avec d'autres, je m'arrête une première fois pour prendre des photos avec un certain recul. En effet, on s'approche parfois trop près et on n'arrive plus à faire une photo d'ensemble. Bon, je reconnais que l'endroit choisi pour s'arrêter n'était pas idéal. D'ailleurs François continua plus avant et revint rapidement sur ses "pas" pour aller voir plus loin s'il y était. Avec les mêmes, je continuai jusqu'à arriver non loin de l'entrée du château. Je plantai la Tiger et commençai à faire quelques photos du site.
Avec le recul, celui du temps en l'occurrence, et au vu des photos que Paul a publiées sur le site de Cap Moto, je regrette de ne pas avoir accordé plus de temps à la visite, même sommaire, de ce château.
Mais, justement, alors que je prenais quelques photos, deux préposés qui se trouvaient à l'entrée m'ont dit, très poliment, qu'il fallait soit nous diriger vers le parking ad hoc, soit dégager les motos de là rapidement.
Je prévins les autres et partis sans demander mon reste ...
22 bornes plus tard, après avoir traversé Rowsley, Bakewell et Monyash, le Tripy m'indique un petit chemin de terre à droite : j'hésite quelques secondes et m'y engage enfin. Quelque cent mètres plus loin, une seule moto repose sur sa béquille latérale, une GS 800 blanche. Je m'aligne, j'enlève gants, casque et bouchons et je vois arriver Didier et Jacques. Nous avons donc ensemble longuement visité le site d'Arbor Low. Il faut dire qu'avant d'arriver aux fameuses pierres couchées, il y avait déjà une trotte ... Il y avait également des crottes qui jonchaient le sol : il fallait "watcher ses steps !" comme on dit là-bas ! Je n'ai pas retenu grand chose de ce site. Je ne sais pas si les pierres se sont couchées de fatigue ou bien si le site a été profané par d'irréductibles ennemis et vous savez quoi ? Je ne tiens même pas à le savoir ;-) Comme indiqué sous la photo, si vous voulez tout savoir sur ce site néolithique, il vous suffit de suivre le lien !
Etant donné que je marche plus vite que mes deux compères qui continuaient de se pencher sur les pierres au sol, j'ai rejoint la Tiger bien avant eux. Pour faire "pro" j'ai parcouru les 100 mètres de terre et gravier, debout sur les cale-pieds, position bien plus stable et/ou confortable sur ce genre de (tout) terrain !
J'ai donc continué ma route, tout seul à nouveau : le Tripy, comme la boisson à l'effigie du taureau rouge, vous donne des ailes !!
19:10 Écrit par Alberto | Commentaires (0) | Tags : iom 2013
30/08/2013
IOM, the sixth day, le sixième jour, suite et ... peut-être fin !
Apparemment, le sixth pff pff c'est "le jour le plus long" ! En voilà encore une de faite comme on dit : on touche au but !!
Comment ça ?
Ben ouais, 3ème épisode pour le compte-rendu du jour, ça fait un peu long, non ?
Ah ah, très drôle ! T'as qu'à le faire toi, le compte-rendu, si ça te plaît pas !
Oh, faut pas t'énerver, j'dis ça j'dis rien, j'dis juste que ça fait long, faut pas monter sur ta haute moto pour autant ...
Ouais, mais nan, j'fais c'que j'peux moi, j'ai pas que ça à foutre non plus, merde !
Ok ok, vas-y à ton rythme, de toute façon tout le monde sait que t'es pas Marquèz non plus ...
Ah ben ça c'est la meilleure !! Un peu facile tu crois pas ? ça tombe, ton petit Marquèz là, sait même pas lire et encore moins écrire, alors, hein, lâche moi un peu la grappe, tu veux !
Pffffffffffff ...Aucun humour ce type et susceptible en plus !!Heysham, pub « Shoe and boot », on termine le repas et on attaque le road-book.
On attaque le road-book je t'dis : c'est maintenant qu'il faut suivre, j't'en ficherai moi du "jour le plus long" !!
Sans surprise, après la traversée de Lancaster, il nous balade sur des routes typiquement anglaises, étroites, bordées de hautes haies et sur lesquelles les autochtones (et les motochtones aussi, soit dit entre charentaises), persistent et signent en roulant … du bon côté de la route ;-)
Une chose que j’ai remarquée …
Chez nous, on conseille au motard de rouler au 2/3 gauche de la voie de droite pour :
1 / bien marquer son territoire (pas besoin alors de lever la jambe et pisser sur tous les usagers de passage)
2/ imposer aux automobilistes qui tenteraient un dépassement téméraire, de s’écarter suffisamment et d’emprunter pleinement la voie de gauche sans venir le frôler.
En Angleterre, la largeur des routes étant toute relative et, en agglomération, celle-ci étant encore réduite par les nombreux véhicules en stationnement, il est souvent impossible que deux voitures se croisent et parfois utile, même pour nous motards, de serrer le plus possible à gauche ! Plus d’une fois, j’ai dû m’y contraindre par la « faute » d’un caisseux qui forçait un peu le passage. Après, c’est devenu naturel : dès que j’arrivais en ville, je me faisais tout petit, plus petit encore, et je roulais pratiquement dans les rigoles. Finalement, c’est même une question de savoir vivre, chacun devant trouver sa place dans le trafic et ne pas l’encombrer abusivement !
Heysham, Lancaster, Abbeystead, Chipping, Narrow Streets, Whitewell, Clitheroe, Narrow Streets Again, Chatburn, Downham, Fence, Brierfield, Burnley, Mereclough et HEBDEN BRIDGE : 100 bornes en 2 heures, ce n’est certes pas une allure de circuit mais pas non plus une allure de sénateur sur ce type de routes qui caracolent dans les vertes campagnes …
HEBDEN BRIDGE, charmant petit village fleuri, au confluent des rivières Calder et Hebden, ben tiens, où nous avons retrouvé d'autres motards du groupe dont celui qui ressemblait au père Castaldi, flanqué de son inséparable copain, aussi baraqué que lui. Si je m'étais retrouvé entre eux deux à la table de l'hôtel Ascot, où on était déjà à l'étroit, je n'aurais pas eu accès à mes couverts ... Je rigoooooooole hein !!
Ils s'étaient garés comme nous, un peu en crabe et dans une rue ... très étroite, faut-il le préciser ? On n'était pas installé de 5 minutes à la terrasse du pub "Old Gate" qu'un policeman se pointe au carrefour de l'intersection comme dirait l'autre, sort son "filet à papillons" et commence à prendre des notes ! Je me suis levé comme un seul homme et me suis précipité sur lui ... pour lui demander très poliment s'il y avait un souci avec nos machines mais il m'a rassuré : no problemo, ok !
J'ai pu ainsi profiter sans stress d'un fabulous cheeze cake nappé d'une tremendous confiture de cassis et accompagné d'un gorgeous café, hein Georges ? What else !!
Au moment de quitter ce lieu où fut commis le gnègnème péché de gourmandise, ce fut un peu confus !
Plutôt que de tirer la Tiger en arrière et de remonter sur la "route principale", j'ai entrepris de faire le tour du patelin, une première fois, puis une seconde fois sans retomber sur cette fameuse rue et j'ai donc perdu les copains de vue. Un peu échaudé et incrédule, j'ai décidé de continuer alors que j'apercevais au loin dans mes rétros le phare légèrement aveuglant de la TDM. Il y a probablement un petit réglage à faire de ce côté là me semble-t-il ...
Finalement j'ai roulé seul pour les 68.88 km qui restaient. Le road-book passait par Rochdale, Halifax, Ripponden, Rishworth, des routes étroites, des pavés une première fois, des routes plus étroites encore, des pavés encore plus pavés une seconde fois, Slaithwaite, Meltham, Netherthong, direction Barnsley, Sheffield, Rotherham et enfin Tankersley. Avec le Tripy on n'est finalement jamais seul. Certes j'ai dû hésiter et peut-être me tromper à l'une ou l'autre occasion. Il est tellement facile d'embrancher une petite route plutôt qu'une autre qui se trouvait trois pieds six pouces plus loin, mais on se rend très rapidement compte de son erreur et c'est là qu'il faut un peu interpréter les infos que vous transmet "la boîte grise" ou ... orange. Il y en a même qui ont des Tripy aux couleurs psychédéliques. A croire que les pots de leurs machines fument autre chose que du CO2...
Je ne me suis pas rendu compte tout de suite que j'étais arrivé à destination et qu'il fallait entrer dans le parking de l'hôtel. Je suis reparti dans une direction, puis une autre, et le Tripy me ramenait toujours ... là. J'ai enfin fait TILT et suis allé sagement me ranger à l'écart dans le parking. J'ai rapidement été rejoint par Didier alors que Jacques avait repéré le "bon" parking, qui se trouvait dans une grande cour intérieure. Pendant que Didier entreprit de graisser sa chaîne, j'allai me ranger avec les autres. Pour la petite histoire, Didier a une technique toute particulière pour graisser sa chaîne. Sa TDM n'ayant pas de béquille centrale, il trimballe avec lui une barre de fer ... Entre charentaises, je me demande si en cas de contrôle policier, elle ne pourrait pas être assimilée à une arme blanche, interdite par conséquent ! Et donc, une fois la latérale sortie il demande à une âme charitable un petit coup de main pour basculer un peu plus la machine, le temps qu'il place la fameuse barre de fer de l'autre côté, sous l'axe de la roue arrière. Après, il n'y a plus qu'à graisser en faisant tourner la roue. Voilà qui évite d'avancer petit à petit la moto en "sproutchant" au fur et à mesure !
Reste qu'une béquille centrale c'est tout de même plus pratique, un cardan étant la solution la plus confortable bien évidemment mais toutes les motos ne peuvent pas en être équipée ... en option ;-)
François est arrivé un peu plus tard et après les habituelles ablutions on s'est d'abord installés dehors à siroter un grand cidre avant de rejoindre la cohue dans le self-service de l'hôtel.
Un self blindé et bruyant avec, en prime, un fond musical un peu trop élevé, un "haut fond" musical en quelque sorte. Je ne vois vraiment pas l'intérêt de remettre une couche de décibels dans un tel brouhaha ! C'est une mode, il semblerait que ça fait consommer plus, c'est du moins ce que j'avais eu comme écho d'une enquête réalisée il y a déjà très longtemps, le marketing n'étant pas né d'hier !
Repas quelconque, discours quotidien de Pierre-Yves précédé des habituels tintements de cuillères sur les verres pour obtenir le silence, après quoi, promenade digestive, sans Didier, dans le zoning qui entourait l'hôtel : autant dire qu'il n'y avait pas grand chose à voir d'intéressant, c'est sans doute pour cela que François s'est lancé dans l'explication de la signification des plaques d'immatriculations anglaises. Pour tout savoir là-dessus, une seule adresse, celle de son site !
14:53 Écrit par Alberto | Commentaires (2) | Tags : iom 2013
28/08/2013
IOM, the sixth day, le sixième jour, suite ...
Justement, la suite ça sera pour une autre fois si vous le permettez !Originalité du "road-book" du jour : s'il indiquait 277,5 km, il faut savoir qu'il y en avait 102,9 en MER ! Sans doute une petite plaisanterie des facétieux G.O.'s ...
Comptez comme vous voulez, il en restait 174,6 à parcourir sur la terre ferme. Cela peut paraître peu en soi, mais faut-il vous rappeler qu'on a commencé par une matinée entière (4 heures) sur le ferry entre Douglas (IOM) et Heysham (ENG).
Midi avait sonné depuis belle burette lorsque nous avons été débarqués. L'heure était donc venue de donner à manger aux hommes et, accessoirement, à boire aux machines. Celles de Didier et de Jacques avaient soif alors que la Cagiva et la Tiger avaient été rassasiées la veille avant de faire le tour du circuit ... Aaah que c'était bon ;-)))
Au passage, Didier nous fit remarquer que le carburant était "cheaper" sur la grande île. Comme quoi on gagne toujours à attendre ... mais pas trop longtemps car d'une part, time is money too et, d'autre part, ça permet en certaines circonstances d'éviter la panne sèche !
François nous a dégoté un pub qui ne payait pas trop de mine mais c'est souvent comme ça avec les pubs anglais, dès qu'on en franchit les portes on est (presque) toujours agréablement surpris par l'ambiance qui y règne !
Et c'était encore le cas dans celui-ci qui s'appelait "Boot and shoe". Restait à espérer que les steaks n'avaient pas la consistance de la semelle ;-))
Caoutchouc blanc et caoutchouc noir ... Une histoire maintes fois racontée par Didier !
Il y avait une terrasse à l'arrière et c'est là que nous avons établi nos quartiers. J'ai souvenir d'une "elderlier" lady (une dame d'un "âge certain" !) qui m'a dit "Love" une fois ou deux suite à mes questions concernant les sauces disponibles ... Encore une "ouverture" dont je n'aurai pas pu profiter !!!
Ouverture > diaphragme > appareil photos > photos : voici celles, peu nombreuses, du jour.
Quelle suite dans les idées, n'est-il pas ?
23:24 Écrit par Alberto | Commentaires (0) | Tags : iom 2013
IOM, the sixth day, le sixième jour ...
Ainsi donc, voilà qu'on quittait déjà cette île mythique pour son "TT" et que tout motard qui se respecte, ou qui veut se faire respecter, doit OBLIGATOIREMENT avoir foulée de ses roues. Lever à 6H30, petit-déjeuner à 7h00, Have a nice day ! que je dis à la petite serveuse blonde platine qui sourit sans comprendre apparemment. Sa collègue me dit qu'elle est polonaise et qu'il faut l'excuser. J'ai encore misé sur le mauvais cheval, j'ai pourtant eu l'impression d'avoir une ouverture à un moment ;-))) Deux chutes supplémentaires au passif du groupe : Après avoir aligné les motos et les avoir plus ou moins arrimées, on a cette fois d'abord gagné les salons intérieurs du ferry. Certains avaient prévu des cartes et des jeux de société, nous non ! On a bavardé avec "Claude Speedster" qui nous a raconté un tas d'anecdotes (il pourrait en faire un blog aussi !) puis on est monté sur le pont extérieur, à l'air libre où il y avait moins de vent qu'à l'aller. On y a retrouvé Pierre-Yves avec lequel on a longuement discuté, du Tripy notamment, dont il connait (presque) tous les secrets mais aussi de l'activité "circuit" que Cap Moto propose chaque année, avec un succès mitigé d'après ce que j'ai cru comprendre ... Terre !! s'écrie la vigie du haut du plus haut mât !!
T'as fait le TT, toi ? Non ?? Pas R-E-S-P-E-C-T fieu, dégage !!
De quoi quasi faire le vide autour de soi, non ? Ou alors de prendre la raclée de sa vie !!
Oui Josée, quoi ?
Supprimer ce passage ? Pourquoi ??
Je ne vois pas où est le problème ...
Ok, ok, je ... vais le supprimer.
Mais bien sûr que j'taime !!
En aparté : Pff, de toute façon elle ne relira pas. C'est déjà étonnant qu'elle ait ouvert le blog. Une mauvaise manipulation sans doute !
- le couple avec la KTM est tombé à l'arrêt, la faute à ces rues pentues et à ces motos trop hautes pour certains gabarits;
- une grosse BM a voulu faire un enfant dans le dos à la TRIUMPH Explorer : il faut s'assurer que celui qui vous précède a bien libéré la place au carrefour avant de vous y engager. Un coup d'oeil DEVANT doit impérativement suivre le coup d'oeil sur le côté. Résultat, la TRIUMPH par terre avec un pare-main et un cligno "out of office" ainsi que quelques griffes de ci de là !
Rien à voir avec ce que proposent les Mertens et autre De Radiguès schools. Pas question ici de combi intégrale cuir, pas de chronométrage, pas de duo run et de time sheet, pas d'oeufs fêlés de félés comme chez Lustucru de la poignée droite, mais plutôt une balade champêtre la veille pour se rendre sur le circuit, un hôtel douillet le soir et 20 minutes par heure de circuit le lendemain avec des conseils en bon père de famille avisé mais un caractère bon enfant ;-) Et pour les "malades" de chronos, il est toujours possible d'en obtenir via le Tripy en activant la fonction ad hoc mon capitaine !
Quelle que soit l'expérience, il vaut mieux paraît-il commencer avec les débutants, quitte à changer de "catégorie" rapidement en fonction du ressenti et de l'opinion des instructeurs !!
Je suis déjà sur le point de m'inscrire pour la saison prochaine.
Là, c'est sûr, on ne me la fera pas : c'est certainement l'Angleterre !!!
14:56 Écrit par Alberto | Commentaires (6) | Tags : iom 2013
27/08/2013
IOM, fifth day, la suite !
On quitte donc le cimetière de Bride ...
Un peu plus tard, dix minutes tout au plus, alors que nous approchions d'un phare pour lui faire un appel (?), Didier et Jacques prirent la tangente, de sorte que nous ne les revîmes qu'à l'hôtel en toute fin de journée.
Nous avons donc continué à deux dans la montagne en évitant le "TT BAR, THE PLACE TO BE" pour rejoindre Castletown. Nous avons planté les motos sur la place et nous sommes enfoncés dans la petite ville jusqu'à trouver le "Bowling Green Cafe" où nous nous sommes installés pour boire un café et avaler un cake. Le "bowling green" est un "sport" anglais que l'on peut comparer à la pétanque si vous voulez mais pas tout-à-fait Thierry car il se joue sur un green sur lequel on se déplace au fur et à mesure qu'on lance le cochonnet, voyez ? Il semblerait par ailleurs que les boules ne soient pas parfaitement rondes mais aplaties sur les pôles. C'est un peu comme si on jouait au football avec un ballon de rugby si j'osais cette comparaison ;-))
Deux dames d'un "certain âge" y jouaient. "Certain âge" se traduit par "elderly" comme on peut le lire sur le site de François et également sur certains panneaux de signalisation dans les ... vieux villages !
On a levé le camp à 17 heures (heure de fermeture !). En regagnant les motos, nous avons vu celles de Didier et Jacques. Deux virages plus loin nous aboutissions au petit port et nous les avons vu qui nous faisaient des grands signes. J'ai agité moi aussi le bras pour leur signaler que nous continuions la route : on n'allait pas s'arrêter à nouveau pendant des plombes à écouter les palombes mouettes et les goélands se moquer de nous. C'est vrai qu'à les écouter cancaner et ricaner, c'est l'impression qu'ils donnent parfois !!
Quelques bornes plus loin encore, autre arrêt à Derbyhaven et "Island Suite" (W.P. 55) où nous avons retrouvé Pierre-Yves et Paul avec lesquels nous avons un peu discuté.
A ce stade il nous restait bon an mal an 20 bornes à effectuer pour rentrer à l'hôtel. On s'est concertés et on a décidé de faire le tour du circuit. Entre charentaises, si François ne l'avait pas fait, je suis pratiquement certain que je serais parti seul. Evidemment j'aurais alors été jusqu'au bout du road-book et j'aurais rechargé celui du circuit au départ de l'hôtel. Par contre, avec François, on s'est arrangés pour retomber dessus quelques kilomètres à peine après le départ réel de la course. On a d'abord fait les pleins à la première station qu'on a trouvée et puis on s'est lancés à donf les manettes, la tête dans la bulle et la pointe des pieds sur ... les cale-pieds !
Ouais, en fait, j'dis ça j'dis rien, c'est juste pour frimer bien entendu ! En réalité, on a respecté toutes les limitations de vitesse, nous ! Les 30, 40 et 50 miles p/h imposés par les panneaux ont été scrupuleusement convertis en 50, 65 et 85 km/h. En plus, quand on voyait "SLOW" inscrit au sol, on coupait les gaz, nous monsieur !! On n'est définitivement pas des sauvages quand même !! Tout le monde ne peut certainement pas en dire autant dans le groupe, suivez mon regard inquisiteur, sir !!!
Il n'y a que dans la portion "montagne" qu'on s'est un peu lâchés ... Ah, que c'était bon !!
Avec le recul, je constate que, cette fois encore, je n'ai fait aucune photo sur le circuit. Ni les tribunes de départ, ni les quelques virages de légende et les protections parfois sommaires qui jalonnent le parcours, ni le mémorial Joey Dunlop mais ... cela se trouve certainement sur la toile, quelque part, non ?
Hôtel, douche et barbe, repas du soir, petit discours quotidien de Pierre-Yves avec le planning du lendemain. Le "concours du nain" n'a pas été gagné si je ne m'abuse. Oui, il paraît que, quelque part dans la montagne, il y avait un nain qu'il fallait trouver et photographier. On le cherche toujours ... Si vous le voyez, vous savez ce qu'il vous reste à faire !
Comme c'était déjà le dernier soir, j'ai entrepris de déjà ranger l'essentiel de mes affaires pour être plus serein le lendemain matin. Il fallait en effet être à l'embarquement vers 7h45 au plus tard !!
Des vacances ça, "my foot" ! Ce qui se traduit chez nous par "Mon oeil !"
Allez comprendre !!
Allez, bonne nuit et à demain, bon pied bon oeil ;-)))))))))))))))
22:00 Écrit par Alberto | Commentaires (2) | Tags : iom 2013
IOM, fifth day, Isle Of Man, cinquième jour !!!!!
Après nous avoir baladés tout autour de l'île la veille, le road-book du jour se proposait de nous faire découvrir l'intérieur des terres et "la montagne" dont le sommet se situe à Snaefell et culmine à 621 mètres. Voilà qui fiche le vertige rien que d'en parler !
Le programme comprenait la visite "obligée" de l'A.R.E. Motorcycle Museum à Kirk Michael mais il y avait également d'autres musées sur la route : au W.P. 20 celui du transport et au W.P. 59 celui de l'aviation. C'est dire s'il y avait du pain sur la planche d'autant qu'il fallait A-B-S-O-L-U-M-E-N-T qu'on y ajoute le passage par le Manx Museum que nous avions raté le jour avant !
Les 3 têtes pensantes de notre petit groupe, constitué je vous le rappelle de 4 membres, se penchèrent sur la question et convinrent ceci :
1/ visite de l'A.R.E. Motorcycle Museum (à 23.3 km de l'hôtel) : le temps était imparti;
2/ retour sur Douglas et visite du Manx Museum;
3/ re-départ pour Kirk Douglas Michael par des voies plus rapides pour ensuite
4/ se raccrocher au road-book et continuer la boucle proposée pour les 123 kilomètres restants.
Le 4ème membre fit semblant d'y réfléchir et acquiesça d'une moue approbatrice.
Nous prîmes dès lors le petit-déjeuner. Ce matin-là, je pense avoir fait l'impasse sur les "produits du terroir" et de m'être contenté de quelques flocons de céréales, de la nourriture pour oiseau comme disent Henri et Bernadette, flocons complétés malgré tout par quelques demi toasts grillés, beurrés et garnis de confiture ... François, qui avait fait les boutiques la veille, nous a offert, à Jacques et à moi, un petit autocollant représentant la forme de l'île. Sans doute voulait-il un peu se faire pardonner de ne pas nous avoir accompagnés et nous féliciter quelque part d'avoir fait le tour du circuit malgré de mauvaises conditions climatiques.
En route donc pour l'A.R.E. Motorcycle Museum par de petites routes encore piégeuses par endroit, la faute à la pluie tombée la veille et le matin même. On arrive au musée, un musée privé qui existe par la seule grâce de son fondateur, Monsieur Tony EAST, un passionné, ça se voit sur son visage !!
François a longuement discuté avec lui : parler l'anglais "fluently" peut aider dans des circonstances comme celles-là, of course !
La visite a duré une heure environ et chacun de s'extasier devant la beauté de toutes ces machines et du soin apporté aux détails et à la finition de certaines pièces. C'est qu'à l'époque les plastiques n'existaient pour ainsi dire pas et tout cela était usiné à la main sans doute, d'où ce côté "pièces d'orfèvrerie". Détail amusant : des petits bacs étaient glissés sous quasi tous les carters et contenaient quelques gouttes d'huile. Il y en avait d'ailleurs plus sous les moteurs des anglaises ;-))
On a également visité l'atelier et certains l'ont même utilisé. En effet, un gars en GS et un autre en Multistrada se sont mis gentiment par terre sur la route vers le musée et quelques clés leur ont été bien utiles pour rafistoler les petits dégâts occasionnés.
En fin de visite, Monsieur EAST a mis en route un vieux side, un Ariel Stieb S 501, et est parti faire un tour avec la compagne d'un des motards présents. Lorsque nous avons levé le camp avec Didier, François et Jacques, ils n'étaient toujours pas revenus et le gars de se faire chambrer bien entendu !
François a alors sorti son Garmin, destination Douglas et le Manx Museum où nous sommes arrivés vers 11h00.
Vaste musée où tout est passé en revue, de la préhistoire à l'histoire contemporaine de l'île, en passant par la flore et la faune qui l'habite avec, par exemple, la possibilité d'écouter tous les cris des animaux, ce dont je ne me suis pas privé en garnement que je suis ;-) Il y a moyen de passer la journée tant il y a de salles et de thèmes abordés avec des tas d'explications à lire et de vidéos à regarder. Nous en avons fait le tour en 1 heure et demie environ avant de nous retrouver à la sortie pour récupérer nos motos qui piaffaient d'impatience dans une rue adjacente ...
Retour sur Kirk Michael donc, pour reprendre le road-book et déjà penser aux nourritures terrestres car l'heure avançait dangereusement ! C'est à Bride qu'on a trouvé le tea-room salvateur alors qu'il était près de 14 heures ... Nous avons rangé les motos dans le parking privatif, juste à l'arrière du bâtiment, alors qu'il y en avait un "en dur" un peu plus bas, réservé au public celui-là. Je dis "en dur" parce que le "nôtre" était fait de gravier : j'ai cherché une pierre plate que j'ai tendue à Didier pour qu'il la glisse sous la béquille latérale de sa TDM, sans ça, il craignait qu'elle tombe. Voilà un gars qui sait s'entourer de gens serviables ;-))
Il n'y avait pas que du thé à la carte, fortunément (traduction littérale) ! J'ai choisi un excellent hachis parmentier. La serveuse, sans doute la fille du patron des lieux, et qui faisait du remplacement au pied levé, nous a demandé si on voulait des frites ou des pommes-de-terre en chemise en accompagnement ... de la purée (??????). Elle est bien entendu revenue pour nous annoncer qu'elle était horriblement désolée par sa méprise et qu'on aurait des petits pois et des carottes en échange, ce que nous acceptâmes de bonne grâce ;-) Il y avait tout un pan de mur avec des bouquins de seconde main à vendre. Sur le conseil de François, j'en ai acheté un. "Deux livres cinquante pour un livre" voilà bien une drôle de conception du troc ;-)
Consolation : deux best-sellers pour le prix d'un dans ce bouquin de Frederick Forsyth.
Déception : 572 pages écrites en tout petit caractère. J'ai bien peur (I'm afraid) que je ne les lirai jamais.
Face au parking, une bénédiction : une église entourée d'un cimetière planté de très vieilles tombes. J'aime photographier les cimetières et les vieilles tombes ah ah ah ah ah ... (référence à la fin de "Thriller" d'un autre Michael, hiiiii hiiiiiiiiii !!)
19:32 Écrit par Alberto | Commentaires (0) | Tags : iom 2013
26/08/2013
IOM, J4, suite !
On avait pris les photos essentielles, on avait mangé, que vouliez-vous qu'on fasse encore à Peel ...
Fasse, Peel, Pile ou face, ah ah ah il vaut bien un penny celui-là, non ?
On quitte donc Peel et le premier village qu'on traverse n'est autre que "Kirk Michael". Là, je marque un temps d'arrêt. Attends ! Etrange coïncidence quand même que sur une même petite île on trouve ET Douglas ET Kirk Michael comme patelins, non ? Les acteurs, père et fils, n'auraient-ils pas de lointains ancêtres qui viendraient de là, qui viendraient du blues ?
Je me repasse la scène de Basic Instinct tout en essayant de garder un oeil sur la route qui poursuit vers Ballaugh, Jurby East, Andreas Regaby, Ramsey et Maughold. Là, il faut aller chercher un "point de vue" imprenable qui emprunte un sentier garni d'herbe en son centre, qui contourne une église et qui slalome presque entre les tombes jusqu'au lieu-dit "Light House" (W.P. 67 du R-B). Demi-tour droite, on dévale le sentier, on contourne et slalome à nouveau et on continue jusque Laxey.
Intéressant le site, il n'y a pas à dire. Cette énorme roue qui tourne au bout d'un très long et très haut aqueduc, ça impressionne, c'est sûr. Cette machinerie servait apparemment à pomper l'eau qui sans ça aurait envahi et inondé les galeries construites par les mineurs. Petit bémol à ce propos. Au cours de la visite, je croise François qui me dit : attention, ne te perd pas dans les galeries, y a pas de road-book !
Intrigué autant qu'excité à l'idée d'enfin voir ce qui pouvait ressembler aux lieux dans lesquels mon père a travaillé pendant près de 30 ans dans la fosse, je me suis précipité au départ de la visite. Un gars m'a tendu un casque jaune fluorescent, ce qui m'a conforté dans cette idée. Hélas, il s'agissait juste d'un bout de galerie d'une vingtaine de mètres à tout casser avec, au bout, un wagonnet rempli de caillasse. Demi-tour droite, restitution du casque et salut aan de kust !
Petite charentaise, vous permettez ? Il faudra absolument que j'aille visiter le site de Blégny-Trembleur dans la province de Liège : il y a là, paraît-il une reconstitution très fidèle de ce que pouvait réellement être la vie des mineurs de fond. Cela pourrait même être un but de balade à moto : avis aux amateurs !!
Autre charentaise, pour faire la paire : l'accès à Laxey (uh uh uh) nous a coûté 4,50 livres, et oui, ce n'était pas une roue ... libre d'accès !
Il ne restait même pas 20 bornes pour regagner l'hôtel et c'est sous la pluie que nous les avons parcourues.
Elle eût le don de refroidir les ardeurs de Didier et François qui préférèrent en rester là. Jacques était lui, chaud boulette pour faire le tour contre vents et marées. Moi, j'étais entre deux eaux ...
Il n'était pas encore 17heures.
Je me suis demandé comment j'allais bien pouvoir tuer les trois heures qui nous séparaient du repas du soir et je me suis finalement dit que la meilleure façon était de ... faire le tour du circuit avec Jacques !!
Il avait dit que cette pluie ne durerait pas et il avait bougrement raison, le Jacques, car on a fait l'essentiel du parcours au sec, sauf dans la partie "montagneuse" (point culminant à 621 mètres !) où nous avons été un peu rincés mais pas trop.
Certes il y avait beaucoup de trafic, on était en plein dans l'heure de pointe, mais on a quand même pu "ouvrir autrement plus grand" que sur la plupart des routes que nous avions empruntées le matin et l'après-midi. On n'a battu aucun record, c'est sûr, mais on a bien pris son pied. J'avoue que Jacques m'a épaté pour le coup parce que je n'ai pratiquement jamais dû freiner derrière lui ...
Cette GS donne assurément beaucoup d'assurance, je puis vous l'assurer ;-)
De retour à l'hôtel, je me suis promis de refaire le tour le lendemain et ce d'autant qu'on annonçait une meilleure météo avec, en plus, l'idée de prendre quelques photos au risque de faire chuter la moyenne ;-))
Je suis allé directement me doucher. François n'était pas dans la chambre. Je suis redescendu et j'ai vu qu'il discutait à bâtons rompus avec d'autres motards qui racontaient sans doute leur expérience du circuit. Je suis sorti me promener. J'ai croisé Didier et Jacques qui sortaient de la boutique. Ils y sont entrés à nouveau avec moi. J'ai acheté un beau polo et un autocollant. On est sorti. On a continué jusqu'à la station des "tramways équestres" et on est revenu pile poil à 20 heures à l'hôtel pour passer à table.
Comme d'habitude, on s'est fait aider par François qui nous a expliqué, par le menu, les divers mets proposés. Contrairement à la veille où il s'était un peu fait avoir, il nous a déconseillé les meilleurs desserts afin qu'il en reste pour lui ;-) Je crois qu'il a eu son cheeze cake ce soir là ...
Après ça, on est sans doute ressorti faire une petite marche, sauf Didier peut-être qui était un peu fatigué.
Bonne nuit !!
23:32 Écrit par Alberto | Commentaires (0) | Tags : iom 2013
IOM, J4, parenthèses !
Certains se seront demandé pourquoi un tel drapeau pour représenter les couleurs de l'Île de Man. D'autres, plus curieux et/ou actifs auront déjà fait une brève recherche sur la Toile et auront inexorablement abouti ICI .
J'avoue que je n'ai pas tout lu et, peut-être que, noyée dans tout ce blabla, l'explication des 3 jambes y apparaît. Reste que dès le premier soir où nous avions investi la boutique le long de la digue, j'avais posé la question au sympathique tenancier qui avait dit à peu près ceci, en anglais dans le texte : It means that "whatever way you throw me, i'll stand" en y ajoutant le mouvement vertical des deux bras agités de haut en bas pour préciser la position debout.
Et de fait, quelque part sur le fronton d'un bâtiment, au hasard de notre pérégrination, nous avons pu lire ceci : "Quocun que jeceris stabit", ce qui n'est d'une part pas du tout grossier et, d'autre part, confirme ses dires !
Hein ? Quoi ?? Ah ! Vous n'entravez ni l'anglais ni le latin ???
Oh, mais, faut sortir un peu de vos villages les petits gars ! Bon, c'est bien parce que c'est vous. En fait, en bon françois, cela signifie "Quelle que soit la façon dont on me jette, je reste debout" ! Capito ? Understood ?? Verstehen Sie ???
Voilà qui vous fait une belle jambe n'est-il pas ??
18:08 Écrit par Alberto | Commentaires (0) | Tags : iom 2013
25/08/2013
IOM, J4, fourth day !
Essayez un peu voir de prononcer le "fourth day" sans postillonner partout et en montrant bien le petit bout rose de votre langue ...
Voici les photos du quatrième jour du voyage, en fait premier "vrai" jour sur l'Île de Man.
Pas le temps d'en dire plus pour l'instant : je pars faire un petit "5 bornes" avec ma tendre ...
A toute !!!
Bien agréable cette petite marche dans la nature même si trop courte mais comme dit l'autre, à chaque jour suffit son plaisir !
Et donc, nous sommes donc bien sur l'Île de Man et vous connaissez déjà le programme : boucle côtière et tour du légendaire circuit du TT.
Si on en croit la liste des hauts lieux touristiques et/ou culturels établie par les G.O.'s de Cap Moto, il n'y en a pas moins de onze sur le parcours du jour, à commencer par le MANX MUSEUM auquel nous avions décidé de nous rendre à pied pour ne pas faire la visite en tenue de motards, tenue pas toujours agréable à porter en certaines circonstances ...
On prend donc le petit-déjeuner et on quitte l'hôtel vers 8h30. On tombe alors sur un petit groupe de motards en civil qui avaient eu la même idée. Le problème c'est que le musée en question n'ouvrait ses portes qu'à 10h00. Changement de plan, on réintègre l'hôtel et nos cuirs et/ou textiles, on charge le road-book du jour sur les Tripy et on fonce, droit devant !!
Premier arrêt à PORT ERIN où chacun y va du plus beau cliché et où Jacques remarque qu'il y a un petit musée du train. Il a été le seul à pouvoir prendre des photos du petit train à vapeur qui quittait la gare. J'ai bien essayé de courir pour arriver à la hauteur de la loco mais trop tard : j'ai raté le train et j'ai juste eu droit au nuage de vapeur ...
On a donc visité le petit musée dont le droit d'entrée était fixé à 1 £. A ce tarif là, on aurait eu tort de se priver !
Un peu plus loin, 8 bornes à peu près, on est arrivé au "Sound Café" dont la particularité est d'offrir une vue imprenable sur la petite île "Calf of Man" au travers de grandes baies vitrées légèrement fumées et formant une ellipse. On s'est installé là, devant un énorme bol de café, et en compagnie de Paul qui nous avait rejoint. Des phoques barbotaient paraît-il sur la petite île. J'avais beau écarquiller les yeux, je ne voyais pas le moindre début de moustache d'un quelconque phoque. Que pour finir, j'ai été contraint de faire semblant de les voir en poussant un grand "Aaaaaaahhh, ouiiiiiiiiii ! Les taches plus claires, c'est ça ! Ben oui, forcément, elles bougent les taches, là !!"
Mais en réalité, quéquette, je ne voyais que dalle !! On a quitté le café et on s'est rapproché au plus près et en sortant les plus gros téléobjectifs de nos appareils photos de photographes du dimanche ... Quand je regarde les clichés, je ne vois toujours rien. Par contre sur les photos que François a prises, on les voit nettement au point qu'on peut les compter et distinguer les garçons des filles ;-)) La résolution et le mode zoom de mon vieux Canon sont manifestement dépassés. Un nouvel investissement s'impose !
Où alors de nouvelles lunettes. Car il faut vous dire aussi que lors des diverses traversées il y en avait toujours l'un ou l'autre pour dire : tu vois, là-bas, ça doit être les côtes écossaises, plus loin, tu vois là-bas, ce sont les côtes anglaises, plus loin encore, là, tu vois, en fonction de la position du soleil et de saturne, ça doit être les côtes d'Irlande ... Et moi, tout seul, de dire : meuh nan, tu vois pas que ce sont juste des nuages bas qui donnent cette impression de voir des côtes se dessiner à l'horizon !!
Bah, si je ne vois pas bien loin, je vois suffisamment au-delà de mon nez pour savoir où je mets le pied et, jusqu'à présent, ça ne m'a pas joué de mauvais tour !
20 bornes plus loin, toujours sur des routes aussi étroites que certains esprits d'extrême droite, rappelez-vous, "right is wrong", ce n'est pas moi qui le dit, nous sommes arrivés à NYARBIL où nous avons marqué l'arrêt devant la beauté de la mer et d'un cottage typique en toit de chaume que nous avons immortalisé pour la postériorité, comme d'habitude !
Plus loin encore, suivant toujours des routes en montagnes russes, une petite route en cachant une autre, plus petite encore, comme les matriochkas, nous sommes arrivés dans le port de PEEL.
Il y avait là "The House of Manannan" et le "Peel Castle" à visiter mais nous nous sommes contentés de nous promener un peu pour photographier le port, le château et une vue plus large en escaladant une petite butte au pied de laquelle se dressait une sculpture représentant une femme aux formes abruptes ;-)
Il y avait un "fish bar" à roulettes, un peu comme nos baraques à frites d'antan voyez, et je proposai qu'on y achète un "fish and chips" que nous aurions pu déguster assis sur un banc mais Didier et Jacques craignant qu'on subisse une attaque en règle d'escadrilles de mouettes et autres goélands, nous nous sommes sagement dirigés vers le "Marine Hotel", dont les diverses enseignes promettaient des "crab, ham or cheeze salads", un "wide choice of curries and grills" et des "snacks always available" (merci google earth !). Alléchés, on s'est précipités à l'intérieur dedans. François s'est occupé de tout. Il a demandé ce qui était EFFECTIVEMENT "available" et, ma foi, après la courte liste qu'il nous fit, nous optâmes tous pour un "beef and onion pie" que le chef coq à la haute toque enfourna illico presto dans le micro-ondes, l'un après l'autre, et que François nous apporta à table. Pie un peu mou mais contenu correct ... On a bu une "lager" en bas de ça, sauf Didier qui ne touche jamais à l'alcool pendant le service. Il préfère attendre le soir et opte le plus souvent pour un bon vin. Il s'essaye parfois à d'autres boissons mais généralement en se contentant de les goûter dans les verres des autres, sans doute la meilleure façon de se faire son opinion.
Bon, on va en rester là pour aujourd'hui car "time flies" et Tamise Money comme on dit dans la City !!!
16:35 Écrit par Alberto | Commentaires (0) | Tags : iom 2013
MOTO GP !!!
Qu'on se le dise !! Et ne venez pas dire après que vous ne le saviez pas ...
00:28 Écrit par Alberto | Commentaires (2)
24/08/2013
IOM, J3, on y retourne !
Addendum : il y avait tellement de vent parfois sur le pont qu'une chanson m'est venue en tête au hasard d'une question qu'on me posa ... Ecoutez !! J'ai déjà mis le lien vers les photos de ce troisième jour en ligne. Avez-vous été les voir ? Si pas, je vous invite à y retourner ...
Personnellement, moins je m'y vois et mieux je me trouve. Loin d'être photogénique l'Albertino et je ne vous dis pas de près, c'est pire encore.
Comme le dit ma tendre, "on ne se refait pas", ce qui n'est pas tout-à-fait vrai Thierry, les chirurgiens esthétiques n'ayant jamais eu autant de travail !!
Tiens, je me suis laissé dire que certains d'entre eux exigeaient des "enveloppes" en liquide : je ne veux pas y croire car ils gagnent bien assez de pognon sans ça, leurs interventions coûtant généralement la peau des fesses ;-))
Mais revenons-en à nos moutons qui bêlent, bêlent, bêlent ... comme le jour !!
On en a franchi des "cattle grids" lors de la petite boucle que nous avons effectuée ce matin là. Petite boucle d'une centaine de kilomètres parce que nous devions prendre le ferry à 14h15 pour, E-N-F-I-N, rejoindre cette île promise !
La pluie était tombée toute la nuit mais il n'en restait plus qu'un petit crachin le matin de sorte qu'on a tous laissé nos plastiques dans les top-case où à l'hôtel pour ceux qui comptaient visiter le château de Lancaster, tout ça pour conjurer le mauvais sort bien sûr !
Pendant que Paul continuait à caresser sa Pan European avec une peau de chamois, nous avons pris la route en commençant par faire les pleins d'essence. Si je ne me trompe pas, les prix oscillaient entre 1.38 et 1.44 ... que j'ai longtemps pris pour des EUROS et donc pour ... un prix raisonnable. Si on convertit, ça n'est pas vraiment le cas, il faut bien l'avouer.
On a un peu galéré pour sortir de la ville, le Tripy I comme le Tripy II basculant irrémédiablement en mode boussole en faisant perdre le nord même au stoïque François. C'est Didier qui nous a sorti de là en affichant la carte sur le Tripy II. Ce n'est pas la première fois qu'en voulant l'afficher, j'ai ajouté des P.O.I. sur le mien, P.O.I. qui sont tout sauf des points d'intérêt !!
Tiens, j'ai lu quelque part qu'on pouvait les effacer ou bien leur donner un nom plus "parlant" à ces P.O.I. mais j'avoue ne même pas les trouver dans les tripes au Tripy lorsque j'affiche son contenu ...
Premier point d'intérêt sur le road-book du jour, une tour carrée et un joli point de vue sur la campagne environnante. Avec François, même en manoeuvrant, on essaye de garder à l'esprit qu'il faut faire les choses "à l'envers" et nous avons remarqué avec un certain amusement, uh uh uh, que la plupart des participants qui arrivaient dans le parking en ont fait le demi-tour par la droite ... C'est comme ça qu'on se fait piéger en repartant les gars ! Il faut jouer le jeu à fond ou ne pas jouer ;-))
On a continué à jouer à saute-mouton avec les petites routes à fleur de relief et aussi avec les quadrupèdes qui broutaient dans les bas côtés ... jusqu'à arriver au "Lunsdale Arms", un pub où s'étaient déjà entassés quelques participants arrivés avant nous et qui nous firent de grands signes. Nous avons freiné des 3 disques, rangé nos brêles aux côtés des leurs et avons investi les lieux. Bien nous en pris car c'est pile à ce moment précis qu'il se mit à pleuvoir comme vache et veau qui pissent !!
Morning tea pour certains, café pour moi, merci François ! Je vais au petit coin, je reviens et je vois qu'il est servi dans une cafetière à piston. Ouille, ouille ! J'enfonce délicatement le dit piston et verse la ... mixture dans ma tasse. J'ai eu autant à manger qu'à boire et si je cherche bien, je suis sûr qu'un copeau de grain de café doit encore traîner dans ma grosse dent creuse ;-)) Boire un tel café c'est comme manger un fish sans chips mais plein d'arêtes voyez ? Sauf que là, on ne peut même pas farfouiller dans sa bouche en se cachant avec la main gauche ...
A un moment j'ai un peu étalé ma maigre culture en citant deux alexandrins bien connu : "
Nous partîmes cinq-cents mais par un prompt renfort
Nous nous vîmes cinq mille en arrivant ... TOPOR !
Et un motard, plus cultivé que la moyenne de reconnaître un passage du Cid de Corneille et de confirmer que "TOPOR" était bien un dessinateur qui sévissait à une époque dans le journal HARA KIRI !
Il roule sur une GS 650 et arbore une belle barbichette blanche. Je le salue au passage : salut, ami de la culture !!
Il possède aussi une belle collection privée de motos anciennes qu'il connait sur le bout des doigts ... Nous l'avons appris lors de la visite au A.R.E. Classic Bike Collection que nous avons visité 2 jours plus tard !
Nous avons repris la route, toujours les mêmes 4 mousquetaires qui n'étaient que 3 d'après la légende, unis comme les six doigts de la main gauche, sous un soleil retrouvé. Nous avons laborieusement traversé Lancaster avant d'arriver au lieu d'embarquement vers 12h15 - 12h30 par là, bien trop tôt donc ! Nous avons salué la compagnie qui attendait là, bêtement dirais-je si je manquais de respect, et avons rebroussé chemin, direction un pub que François avait repéré avant que nous nous engagions dans les infrastructures du port de Heysham. "Duke of Rothesay" qu'il s'appelait, le pub en question. Nous avons mangé léger pour changer et j'ai souvenir d'un chili con carne un peu trop "spicy".
De retour au port, nous avons bien dû attendre encore une demi-heure avant d'embarquer.
On a fait presque toute la traversée sur le pont avec François pendant que Didier scrutait le journal de la bourse dans un salon intérieur et que Jacques bronzait à l'étage au-dessus. J'ai proposé un café que François m'a payé (!!) et que nous avons bu en compagnie d'un couple qui nous a raconté une anecdote vécue dans une "sanisette", anecdote que je ne peux pas raconter maintenant car il est trop tôt et des enfants risquent de l'entendre. Revenez plus tard et peut-être vous la raconterai-je alors ;-))
L'épouse d'un autre motard s'est jointe à nous et nous en a raconté une autre. Celle-là, je peux en parler car il s'agit en fait du couple qui a bénéficié d'une moto de rechange, une GS800 Adventure. Vous savez pourquoi ? C'est parce qu'en fait, ils ont un autre modèle de BMW mais dont une pièce a lâché, pièce qu'ils attendent depuis des semaines et des semaines ... et qui n'arrive toujours pas. Comme quoi, pas besoin d'acheter "exotique" pour rencontrer ce genre de problèmes !! Vive la fiabilité et l'efficacité allemande !!!
Nous sommes arrivés au port de Douglas et il ne restait que quelques hectomètres à parcourir pour rejoindre l'hôtel Ascot, situé dans une rue extrêmement pentue au long de laquelle nous avons éparpillé nos motos. Etant donné que nous y séjournions 3 nuits, nous avons enfin pu déballer toutes nos affaires et les ranger soigneusement dans les tiroirs et les armoires. C'est en tout cas ce que je fis avant la douche alors que François déposa tout son barda dans un coin, enfila sa tenue civile et entreprit une promenade le long de la digue avant de gagner le bar et s'enfiler un demi-litre de cidre.
On s'est tous retrouvés à table à 20h00 pour une formule mixte, mi-table, mi-buffet à savoir que les entrées et les desserts étaient servis à table alors que, pour les plats de résistance, il fallait faire la queue au buffet. On dit aussi "buffet" là-bas mais on le prononce un peu genre "beufeille" voyez : comique !
Après ça, on a fait une promenade digestive, côté boutiques à l'aller et côté digue de mer au retour. On s'est presque tous rejoints à la boutique intégralement dédiée au "Tourist Trophy" et pas mal d'entre nous sont déjà ressortis avec des sachets plein de tee-shirts, polos, porte-clefs et chemises estampillés "TT". Perso, j'ai attendu les soldes ;-)) Je n'achète jamais sur un coup de tête, un coup de tea tea comme on dit là-bas !!
Nous sommes revenus à la chambre, appelée Racecar "Redcar" si j'ai bonne mémoire, on a un peu regardé la télé, (Troie, avec Brad Pitt ?) puis ce que nous réservait le programme du lendemain : il y avait un tour du circuit légendaire (64 km) et une boucle faisant la part belle à la côte (143 km). Libre à chacun de faire l'un puis l'autre ou bien l'autre puis l'un, voire de faire plusieurs tours du circuit pour les plus rapides et pourquoi pas plusieurs boucles côtières ;-))
Autant dire qu'on s'est endormis plein d'images et de vidéos du TT en tête !! Chauffe les pneus Marcel !!!
20:02 Écrit par Alberto | Commentaires (1) | Tags : iom 2013
IOM, parenthèse ...
J'ai posé la question à Gougueule de savoir " Pourquoi on roulait à gauche en Angleterre ?" et voici ce que j'ai trouvé sur un blog utile (si, si, il y en a qui sont utiles voire d'utilité publique, un peu comme le mien voyez ?) :
Cela remonte à l'époque des cavaliers qui portaient leur épée à gauche.
Dans le passé, les hommes portaient leur arme à gauche, il la dégainait de la main droite. Ainsi, il était préférable de circuler à gauche du chemin afin que les épées ne s'entrechoquent pas et aussi afin de sortir son arme plus facilement.
C'est à Napoléon que l'on doit le changement de sens de circulation dans la majorité des pays. A l'époque, les armées avaient l'habitude d'attaquer par la gauche.
Napoléon imagine alors une tactique: attaquer par la droite pour déstabiliser l'adversaire. Tous les chariots circulaient donc à droite. C'est comme ceci que la circulation à droite s'est imposée dans tous les pays qu'il a conquis. L'Angleterre n'ayant jamais été conquise par les troupes napoléoniennes, on continue encore aujourd'hui à rouler à gauche.
Je ne sais pas si c'est la vérité avec un grand "V" (nan, pas un grand 5 !!) car j'ai quand même dû corriger 4 ou 5 fautes d'orthographe, mais ça y ressemble furieusement en tout cas. Et donc, finalement, sans Napoléon, nous roulerions tous à gauche ... et on trouverait cela TOUT NATUREL.
Tout n'est donc pas de la faute à Rousseau ...
Pour le reste, à savoir le système métrique et toutes ces sortes de choses, comme le dit Didier, ils n'ont vécu aucune révolution dans leur Histoire et sont donc restés fidèles à eux-mêmes.
Révolution est souvent synonyme d'évolution mais pas forcément, ceci étant un autre débat, n'est-il pas ?!
Qui se souvient des Vendémiaire, Brumaire et autre Frimaire ? Et oui, les révolutionnaires frimèrent, eux aussi ...
18:25 Écrit par Alberto | Commentaires (0)
IOM, J3 !!!
Les photos d'abord ? Y a qu'à demander !! .
Road-book et sea-book une fois encore. Quand on voyage vers les îles, faut pas s'étonner de devoir prendre le bateau en moyenne un jour sur deux !
15:03 Écrit par Alberto | Commentaires (0) | Tags : iom 2013
23/08/2013
IOM, J2, suite !
Voilà, cela fait 8 jours que nous sommes rentrés, et alors que François a bouclé son compte-rendu de voyage, je ne suis encore nulle part ! Notez, comme dit l'autre, que lorsqu'on est "nulle part", ça évite au moins d'être au mauvais endroit au mauvais moment !
Maigre consolation alors que le gros du travail de rédaction est devant moi !!
Point positif : le rapport de François va m'aider à reconstituer le puzzle dont toutes les pièces sont éparpillées dans ma pauvre tête. La comparaison avec un puzzle s'arrête là vu qu'on peut commencer un peu par où on veut en focalisant sur les parties les plus évidentes. Ici, même pas : il faut respecter la chronologie des faits sinon, en plus, il y en a un ou l'autre pour vous rappeler à l'ordre. Ce ne sera pas le cas d'Henri qui n'était pas là, ni de Jacques, qui s'obstine à bouder mon oeuvre, alors que Didier a sans doute d'autres chats à fouetter. Restera donc François pour corriger ma prose et auquel certains détails reviendront à la lecture de ce qui suit ! Et peut-être Claude, autre lecteur assidu ...
Hull, on quitte le ferry et on emboite tous le pas de François, plus habitué que nous à rouler à gauche pour les raisons déjà exposées ci-avant, si si, je les ai exposées avant !!
A la réflexion et même si, par la force des choses on s'habitue à cet état de fait, j'avoue que je ne comprends pas pourquoi ces britanniques font "tout à l'envers" ... C'est vraiment contre nature, non ? Pourquoi à gauche ?? Pourquoi des miles, des yards, des inches, tout un système métrique différent du nôtre ??? Pourquoi pas l'Euro alors qu'ils ont quand même un pied, léger mais qui pèse de tout son (petit) poids, dans l'Europe économique ???? Pourquoi ce petit déjeuner roboratif au lieu de nos croissants feuilletés ????? Pourquoi ce fish and chips au lieu de nos mets raffinés ?????? Y a-t-il un raison historique qui explique tout ça ? Une raison majeure et impérative ?? Je fais appel à Didier la Science et à tout qui, très brièvement SVP, pourrait répondre à toutes ces interrogations !!
Cela dit, sacré dépaysement que de franchir ce petit bras de mer qui les séparent ... de "Notre Monde". Et en définitive, c'est ça qui me plaît en allant là-bas !!
Bon, bin, maintenant que t'y es, faudrait peut-être voir d'aller de l'avant fieu !!
Oh, oh, on se calme là ! J'y vais SI JE VEUX et à l'allure QUE JE VEUX, non mais !! On n'est pas aux pièces non plus !!
Hull > Lancaster : 292 bornes soit à peine un peu plus de 181 miles, ce qui fait tout de suite nettement plus court, isn't it ?, avec comme spots touristiques Fountains Abbey, Jervaulx Abbey et les "White Scar Caves"respectivement situés après les cent trente-septième, cent quatre-vingt-deuxième et deux cent soixante-deuxième kilomètres du road-book du jour.
Autant le dire tout de suite, on a dû faire un choix et justement, on a choisi d'en visiter un seul sur les trois. Et, de surcroît, on n'a pas fait le même choix. Il faut dire qu'on n'a pas eu le choix ... Pfff, on dirait du mauvais Devos, non ?? En fait, Jacques s'est fait piéger à l'entrée de Fountains Abbey. Il s'est précipité au lieu d'aisance pendant que nous cherchions un coin pour manger. Quand il est ressorti, il a cru qu'on avait été acheter des billets d'entrée, ce qu'il a donc fait. Après quoi, il a vu que nous étions entrés dans la cafétéria. Quand il nous a annoncé que ça coûtait 9,50 £, fichtre, on a préféré s'assurer son casse-croûte du jour !! Hélas d'où nous étions, il était impossible de lui tirer le portrait à l'Abbaye des Fontaines ... Pour ce qui est de Jervaulx Abbey, vu qu'on avait pas attendu Jacques qui en avait pour une heure à faire le tour de l'autre Abbey, nous l'avons visitée sans lui. Lorsqu'il y est arrivé, il n'a pas vu nos machines plantées dans le parking et il a donc poursuivi son chemin ... Enfin, pour les White Scar Caves nous n'avions malheureusement plus le temps matériel d'approfondir la visite !
L'erreur que nous faisons peut-être c'est de nous éterniser sur certains sites ainsi qu'à table lors des repas et des "4 heures" : nous devrions faire les visites au pas de course et manger aussi vite que François ...
Mais alors, me direz-vous, quand est-ce "qu'on profite" de l'instant ??
Pas le temps !! Faut circuler, il y a tant à voir !!!!
Et de fait, nous n'avons pas traîné à Fountains Abbey où nous nous sommes tous contentés de petits pains garnis et d'un soda. Nous nous réservions pour la suite, pensez ! C'est par des routes très étroites, épousant le relief, traversant des plateaux recouverts d'une flore couleur ... Cagiva, que nous avons atteint la seconde abbaye du jour. Alors qu'on s'attendait à priori à voir 3 pierres et deux cailloux, genre "Villers-la-Ville" en miniature, le site s'est avéré beaucoup plus vaste et bien plus intéressant qu'il n'y paraissait de prime abord. Il y avait là de quoi remplir un album de photos et de quoi s'y perdre également sans abbey-book ;-)) Un endroit qui aurait pu être peuplé de fantômes tant il était encore vivant ...
Hein ? Qu'est-ce qu'il dit ?? Des fantômes vivants ??? Ma parole, il prend des trucs le gamin, c'est pas possible !!
Après la visite et dans la mesure où j'étais resté un peu sur ma faim question bouffe voyez, j'ai proposé qu'on prenne le 4 heures à la taverne qui jouxtait le lieu saint, ce que nous fîmes et dès que nous vîmes qu'il y avait là quelques gâteaux et autres pâtisseries, nous nous laissâmes tenter Seigneur. C'eût été un péché de passer à côté, ma foi !!
Au moment de repartir, je crois que j'ai proposé à François de passer devant. Toutes ces petites routes sont bien sympathiques mais tellement étroites, tellement sinueuses et tellement bordées de hautes haies, qu'il faut toujours être extrêmement vigilant car une voiture, un piéton ou un cycliste peuvent apparaître tout à coup au détour d'un virage et sachant que "ça" survient par la gauche c'est parfois d'autant plus surprenant : cette vigilance extrême engendre une fatigue certaine et c'est pourquoi il est sage de se relayer en tête du convoi.
J'étais donc le premier, une heure plus tard, à me trouver nez à naseau avec un troupeau de boeufs à longs poils, des highlands je suppose, bien que cette race soit ... écossaise !
Comme j'hésitais un peu, François s'est mis à klaxonner sauvagement, de sorte qu'ils ont daigné bouger, juste un peu, de quoi glisser les cornes de nos guidons entre les leurs ! Didier, qui traînait derrière, a eu un peu plus de mal à se frayer un chemin.
Nous sommes arrivés à l'Hôtel "Premier Inn" de Lancaster vers 19h00 et comme on passait à table à 20h00, cela nous a laissé le temps de nous débarbouiller et de nous changer. Comme à chaque fois, j'ai partagé la chambre avec François alors que Didier partageait la sienne avec son ami Jacques. A table, nous avions une carte avec 4 ou 5 entrées, 4 ou 5 plats, 4 ou 5 desserts, le tout au choix ainsi qu'une boisson. Pour marquer le coup, en plat principal j'ai pris le traditionnel "fish and chips" que vous pouvez admirer sur la dernière photo du jour !
Alors que Didier est resté au restaurant pour discuter de problèmes de câble et de chargeur avec Pierre-Yves, Jacques, François et moi, sommes sortis prendre le frais dans le parking. Comme d'habitude, nous avons relevé les forces en présence. Autant le dire tout de suite, on se serait presque cru chez Moto 80 tant il y avait de BMW. Sur les 29 motos engagées, il n'y en avait pas moins de 15, soit pile poil ... plus de la moitié ! Des GS en majorité dont l'une ou l'autre, toute nouvelle, refroidie par eau, mais aussi une GS 650, une 800, une 800 Adventure prêtée par un concessionnaire bienveillant (j'expliquerai peut-être plus tard), une (ou deux) 1200 RT (celles de Speedster et d'Yvon je pense ), une K1200 gonflée à 193 chevaux, une K 1600 GT, j'en passe et des meilleures ... ou pas !
La seconde marque la plus représentée était TRIUMPH avec 4 unités : une Tiger 1200 Explorer, une Sprint ST (celle avec les 3 sorties d'échappement sous la selle), une Tiger 955i (celle de Pierre-Yves) et une Tiger 800, la plus belle sans doute ;-).
3 HONDA venaient ensuite : une Crossrunner et 2 Pan European dont celle de Paul, second G.O. de Cap Moto.
La marque KAWASAKI était représentée par deux Z1000 pilotées par le couple Virginie/Didier, celui là même qui s'était cassé la jambe en mai lors du voyage en Dordogne et qui, soit dit entre charentaises, boitait encore fortement ...
Quinze plus quatre plus trois plus deux ça fait vingt-quatre si je ne m'abuse ... Restaient donc une CAGIVA Navigator, une DUCATI Multistrada, une KTM 990 SMT, une YAMAHA Tdm 900 et ... le scooter 400 de Leïla Neïla qui, je l'espère, est un SUZUKI pour que la marque soit également représentée ici !
Raté, c'est un scooter HONDA ! Egalité donc entre TRIUMPH et HONDA en ce qui concerne la représentation.
Après avoir compté les motos il ne restait plus qu'à aller se coucher. Inutile d'embrayer sur le comptage de moutons, nous nous sommes endormis quasi instantanément, comme s'il avait suffi d'appuyer sur le bouton "OFF" !
21:20 Écrit par Alberto | Commentaires (8) | Tags : iom 2013
Plus du double ...
Qui a dit que Marc MARQUEZ était le "double" de Valentino ROSSI ?
Il est un peu plus que ça, la preuve : 46 x 2 = 92 et pas ... 93 !!
C.Q.F.D.
Attention, ce week-end c'est à Brnôôôôôôôôôôôôôôôôô que ça se passe : watch your TeaVie !!
12:32 Écrit par Alberto | Commentaires (2)
21/08/2013
IOM, J2, débarquement !
Nuit dans le bateau et dans la promiscuité d'une cabine de 2m40 sur 4m20 tout au plus, à vous de convertir en inch, foot, yard et toutes ces sortes de choses qui servent de "communes" mesures outre Manche !
Mer d'huile disais-je et sommeil de plomb : on a tous bien dormi et personne n'a réussi à couvrir le ronronnement des moteurs avec ses ronflements !
On s'est tous réveillés de bonne humeur et nous avons gagné le restaurant pour le petit-déjeuner vers 7h30 ou 8h00. Pour un premier repas matinal sur le "sol" anglais, un petit-déjeuner du cru s'imposait. J'ai donc rempli mon assiette d'un oeuf sur le plat ainsi qu'une louche d'oeufs brouillés, une saucisse, une ou deux tranches de jambon grillé, des petites pommes-de-terre, une louche de haricots en sauce, une tomate, du beurre et des toasts grillés : autre chose que ces mignardises et autres viennoiseries de lopettes qui sévissent sur le Continent ;-)))
Après le passage obligé par l'écluse, une manoeuvre délicate et de haute précision surveillée par l'ami Jacques qui n'en revient pas encore de la dextérité avec laquelle ce building flottant est placé au millimètre près par le capitaine et son équipe, on a débarqué vers 9h00.
"Left is right, right is wrong", le road-book est là pour le rappeler au départ de chaque trajet. Chacun sa méthode pour garder cette maxime vitale en tête : Jacques, en plus d'un bandeau autocollant fixé à la salive sur le côté gauche de la bulle de la GS, y a ajouté 4 pinces à linge de couleurs vives du plus bel effet ;-)
Personnellement, je me contente d'essayer de rester concentré sur mon pilotage (!) et ... de suivre François autant que possible, le gaillard étant moitié breton, moitié brabançon mais aussi moitié anglo-saxon pour avoir séjourné là-bas un ... certain nombre d'années !!
Avant de vous narrer la journée voici les clichés tirés lors de cette traversée d'est en ouest de la plus grande île britannique !
23:28 Écrit par Alberto | Commentaires (0) | Tags : iom 2013
20/08/2013
IOM, J1
Au passage, "IOM" = Isle of Man : c'est plus court !
Alors que j'avais une fois encore fait mon Calimero pour obtenir de retarder notre rendez-vous chez Didier, prévu à l'origine à 9h30, je suis finalement arrivé ... le premier à l'Avenue Francine, suivi de près par Jacques et, de plus près encore, par François. Il nous a fait goûter un breuvage breton que même François, pourtant très ancré dans la région, ne connaissait pas : la frênette. Un truc léger, autour de 2° voyez mais ce n'est qu'à la fin qu'il nous a "avoué" que pour la fabrication de ce local breuvage, en plus de feuilles de frêne on utilisait également les déjections sucrées de pucerons. On a tous quitté la table pour gerber derrière la haie ;-).
Je plaisante : voilà bien un produit 100% naturel, à mille et une lieues des merdes qu'on nous sert en canette depuis des décennies !!
On a pris congé de Gabrielle puis la direction de Blanckenberge par la voie rapide, à savoir l'autoroute car il n'y a définitivement pas de "routes pour motards" au nord du pays ...
Didier avait pris la tête du convoi pour nous sortir de l'arrière pays brabançon mais une fois sur l'autoroute, il se traînait inexplicablement à 100-110, sans doute faisait-il dans sa tête l'inventaire des trucs qu'il avait emportés et de ceux qu'il risquait d'avoir oubliés ...
Je l'ai dépassé, le laissant à ses pensées, et me suis calé à 130 compteur et, comme j'ai une sorte de cruise-control intégré au poignet droit, j'ai continué à ce rythme sans désemparer. Jacques a pris ma roue mais pas Didier, ni François qui ont disparu dans nos rétroviseurs ... Arrivés aux portes de la ville, on s'est rangés pour les attendre mais, comme la soeur à Dehaene, on n'a rien vu venir. Après 10 bonnes minutes de vaine attente, on a continué jusqu'au centre ville. Deux ou trois appels téléphoniques plus tard, on a trouvé l'entrée du musée des statues de sable où Didier et François terminaient la visite. A 13 € l'entrée, il aurait été dommage de l'écourter !
Plus tard, nous avons rejoint la digue digue don, avons cherché un resto et nous sommes installés en terrasse.
Alors qu'il en avait été question, personne n'a pris des moules. A un moment, il a fallu attacher les parasols entre eux via d'astucieuses fermetures éclair ... étanches (?) pour nous éviter une fine pluie qui, heureusement, n'a pas persisté. Le soleil revenu, nous avons pu nous offrir une promenade sur la digue, le temps d'admirer l'architecture côtière pour ensuite rejoindre nos motos et parcourir les quelques six kilomètres qui nous séparaient encore du port de Zeebrugge.
Nous y étions vers 16heures et n'étions pas les premiers. Pierre-Yves nous a demandé de passer au desk pour nous enregistrer et obtenir notre laisser-passer. Comme d'habitude, mon document d'identité "attestant de la permanence de mon séjour en Belgique" n'a pas suffi et j'ai dû produire mon passeport qui porte bien son nom en l'occurrence !
Un peu plus tard, le ferry nous avalait. Moto en 1ère, sur la béquille latérale et maintenue par une corde à noeuds savamment ... noués : rien à craindre sauf si très gros creux et/ou naufrage !! Comme conseillé par les G.O.'s, j'avais préparé un sac avec un short et un tee-shirt pour pouvoir me changer sur le bateau. Inutile en effet de s'encombrer d'un lourd top-case, on a déjà fort à faire avec le casque et le sac de réservoir qu'on doit trimballer sur plusieurs étages jusqu'à atteindre le bon pont ! Les cabines sont par ailleurs tellement exigües qu'il vaut mieux voyager léger !!
L'assistance, faite d'un gros 4x4 et (en principe) d'une remorque est presqu'arrivée en retard au port. Nous avons appris un peu plus tard que l'essieu de la remorque avait cédé ... sous le poids des ans et la corrosion soudaine due à l'air marin sans doute ;-), ce qui la "foutait mal" comme on dit car certains persifflaient déjà en disant qu'on avait payé pour une assistance globale et pas pour une demi assistance !
Pierre-Yves s'est solennellement engagé à louer une remorque si besoin était, des paroles qui eurent le don de rassurer tout le monde et de faire taire certains. Heureusement, cela ne fut pas nécessaire même si le voyage a été émaillé par quelques chutes, mais ... ne précipitons pas les choses.
En attendant le repas du soir, on a mariné sur le pont extérieur en sirotant une grande bière. Nous étions invités à rejoindre le restaurant "Four seasons" (devenu depuis "The Kitchen") à 20 heures si je ne m'abuse et, comme à l'habitude, on a trop mangé ! Pensez : une entrée froide, une entrée chaude, un plat et, why not, un dessert alors qu'en temps normal, on se contenterait d'un plat de pasta et basta !!!
Ne restait plus alors qu'à rejoindre le "quadruplex" et s'entasser les uns sur les autres en se souhaitant une bonne nuit sur une mer d'huile ... De quoi déjà se mettre dans le bain et penser aux vieilles motos anglaises qui n'étaient pas avares en matière de bain et de mer d'huile !!
22:58 Écrit par Alberto | Commentaires (0) | Tags : iom 2013
19/08/2013
Back from IOM !! A l'abordage !!!
Aaaaaahhhhhhh !! J'entends d'ici les soupirs de soulagement et de satisfaction des innombrables lecteurs qui attendaient le début de ce récit avec une impatience grandissante ;-))
Je comprends leur frustration et présente derechef mes plus plates excuses !!
Quoi ? Je me la pète avec cette intro prétentieuse ??? Pff, pff, pff ... Que ceux qui ne savent pas ce qu'autodérision veut dire, passent leur chemin. Que ceux qui jouent avec la motodérision restent !!
Et donc, "Jour Un" du périple sur l’Île de Man : partir un vendredi dès potron-minet pour arriver le dimanche en fin d’après midi sur une petite île noyée entre la Grande-Bretagne et l’Irlande, j’avoue que ça peut paraître d’un autre âge. De nos jours, le premier aéroplane venu vous y déposerait en une grosse paire d’heures.
C’est oublier que les périples en motocyclette commencent dès lors qu’on s’installe sur la selle de nos machines infernales ;-) et que l’important n’est pas seulement la destination mais la route pour s’y rendre.
Il faut bien avouer là aussi que question « route », on ne peut pas dire qu’on ait de quoi se pavaner dans la mesure où, quelque part, j’ai comme la presque certitude qu’on a fait plus de kilomètres en bateau qu’en moto !
Pour rappel, et avant d’entrer dans le vif du sujet, voici les diverses étapes du voyage :
Jour 1
-Charleroi > Zeebrugge avec embarquement dès 16h30
-Zeebrugge > Hull : largage des amarres à 19 heures, arrivée prévue le lendemain à 9h00, heure locale
Jour 2
-Hull > Lancaster : 292 km pour rejoindre l’ouest de l’Angleterre
Jour 3
-Lancaster > Heysham > Douglas : boucle de 105 km (ou visite du château de Lancaster) et bateau pour IOM ( traversée de +/-4h)
Jour 4
-« la côte » : boucle de 143 km
- le circuit TT : 64 km « à fond les manettes »
Jour 5
-« la montagne » : boucle de 146 km
Jour 6
-retour sur la Grande Île, Douglas > Heysham : de 8h45 à 12h15 environ
-Heysham > Tankerley : 277 km (arrivée au nord de Sheffield)
Jour 7
-Tankerley > Hull : 304 km (Peak District et arrivée au port)
Jour 8
-Hull > Zeebrugge > « Thuis sweet Maison » !!
8 jours qui ne sont quelque part que 6 si on oublie les premier et dernier qui n'ont consisté qu'à faire Zeebrugge-Hull aller retour ainsi que le déplacement jusqu'au port belge au départ de la maison et retour également. Etant entendu toutefois que j'ai classé les photos dans 8 répertoires différents et qu'il est bien évident qu'entre un vendredi et celui qui suit il y a bien 8 jours (!!), autant saucissonner le cake en huit parts, même si pas égales.
Pffff ... Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué, n'est-il pas ??
Pour vous mettre l'eau (de mer) à la bouche voici "déjà" les premières photos prises sur le vif, le quai et le frêle esquif !!
23:30 Écrit par Alberto | Commentaires (2) | Tags : iom 2013
08/08/2013
Fin prêt ...
Fin prêt, fin prêt ... Enfin, pas loin d'être fin prêt, voyez ? J'ai jeté un oeil distrait sur les prévisions météorologiques sur l'Ile et s'il reste un léger doute sur le pourcentage d'humidité qui oscille entre 20 et 80 % suivant les sites et la fourchette de date entre le 9 et le 16 août, la moyenne des températures, elle, varie entre 15 et 17-18° (Celsius quand même, hein !), une fourchette bien plus mince qui nous préservera de cette insupportable canicule vécue ces dernières semaines !! Allez, sur ce je m'en vais me coucher. Je vous souhaite plein de bonnes choses d'ici mon retour et j'espère avoir des tas d'anecdotes à vous raconter !!!
Y aura plus qu'à glisser le nécessaire de toilette dans le gros top-case, clipser le sac de réservoir sur ses sangles, fixer le Tripy II sur son socle et tâcher d'arriver à l'heure chez Didier qui nous attend aux alentours de 10 heures ...
Le plein est fait, le pignon avant a été remplacé aujourd'hui par l'ami Bailleux : tout est en ordre côté mécanique.
Le seul regret c'est qu'Henri et Bernadette ne nous accompagnent pas sur ce coup là. Ce n'est probablement pas la toute première fois qu'ils ne sont pas tous les 2 de la partie mais ça n'est pas arrivé souvent, c'est sûr !! Lorsque j'ai fait ma provision de bons bonbons Napoléon j'ai pensé à Bernadette qui les aime tant ...
On a souvent eu un sacré morceau de chance jusqu'à présent lors de nos voyages outre Mange et il n'y a pas de raison pour que ça chanche : il paraît qu'en roulant à gauche, on évite plus facilement les gouttes, si si !!!
Soyez prudents ... et don't forget :
Left is right, right is wrong !!
23:36 Écrit par Alberto | Commentaires (6)
07/08/2013
Planète rouge ...
Pour se protéger partiellement des méduses qui pullulent à la Côte Flamande, pourquoi pas des sabots en plastique ? Aïe, Aïe, on apprend de source sûre, qu'ils sont cancérigènes ... On n'est pas loin du cancer du bras droit comme évoqué par Coluche ... Une manière plus directe de "partir les pieds devant" en quelque sorte !! Quand s'arrêteront-ils DE NOUS TUER, tous ces industriels à l'affût du plus grand profit ?
Entre "ça" et le hamburger à 300.000 €, ils deviennent complètement fous !!
J'ai bien envie de donner un "grand coup de barre" et de partir sur Mars car, c'est bien connu, Un coup de barre, Mars et ça repart !!!"
Alors j'suis r'parti .............
Hum ... On va commencer par l'ïle de Man, c'est plus raisonnable et surtout ... plus accessible !!
Plus que deux fois mal dormiiiiiiiiiiiiiiir !!!
10:45 Écrit par Alberto | Commentaires (0)
03/08/2013
Préparatifs étendus ...
Un truc dont je ne me souvenais pas c'est que le blouson est le modèle "Boomerang" de chez Richa : une manière de conjurer le sort et d'être sûr de toujours revenir ?Tout en jouant les "lavandiers", brosse à récurer dans une main, battoir dans l'autre et savon dans la troisième, j'ai réfléchi, oui, oui, j'arrive à faire deux choses à la fois au prix, il est vrai, d'un violent effort sur moi-même, j'ai réfléchi disais-je, où j'avais bien pu fourrer ces fichues clés de bord... de mer.... soin, soin, soin !!
Il faut dire que j'avais déjà éliminé un tas d'endroits susceptibles de les accueillir moyennant une fouille aussi minutieuse qu'expéditive, au risque de paraitre contradictoire ;-)
Bingo, Eureka, "mais c'est bien sûr" : finalement elles étaient bien là où je les avais soigneusement rangées !!!
Pour ce qui est du nettoyage de ma tenue du parfait motard en textile Gore-Tex, j'ai finalement investi la salle-de-bain et j'ai utilisé la baignoire. J'ai commencé par le pantalon et j'ai continué avec le blouson. Vous auriez vu la couleur de l'eau !! Dégueulasse !!! Noire de chez noire pour ce qui était du pantalon et juste un peu plus claire pour le blouson : il faut dire que ce dernier étant blanc et noir, une variante de gris, souris, était à prévoir pour ce qui était de la couleur des eaux usées ...
J'ai accroché le tout à des cintres que j'ai pendus au bord du balcon. Avec les chaleurs tropicales, beaucoup tropicales d'ailleurs, qu'on se paie pour le moment, mes frusques doivent déjà être secs à l'heure qu'il est.
Aux dernières nouvelles, on partirait de chez Didier où nous avons rendez-vous à 9h30 pour arriver sur la "côte flamande" vers 11h00. On en profiterait pour visiter le musée des sculptures en sable à Blanckenberghe avant de manger et puis de nous rendre à l'embarcadère de Zeebrugge où les opérations de remplissage du ferry commenceront à 16h30 ...
Nous avons manifestement beaucoup de temps devant nous et j'ai dès lors laissé entendre que "j'essayerais d'être à l'heure mais que je ne promettais rien ..."
Je pense qu'un rendez-vous à Rhode-Saint-Genèse à 10h43 ferait tout aussi bien l'affaire, mais je peux me tromper !
14:07 Écrit par Alberto | Commentaires (2)
Préparatifs pas hâtifs ...
Suis passé hier en officine pour reconstituer ma "pharmacie" d'avant départ en voyage.
J'ai acheté des "Alka Seltzer" et des ... "Touristil". Il y en a c'est sûr qui, loin de leur Dulcinée pendant 8 interminables jours, auraient ajouté des capotes et/ou du Viagra ;-))
Chacun pêche par où il veut et/ou peut ;-)))
Je vais enfin laver mes vêtements RICHA (pantalon et blouson Gore-Tex) : j'ai enlevé presque tous les renforts de protection (pas ceux aux hanches parce qu'ils sont dans une poche entièrement cousue) et je suis en train de me questionner sur le produit lessiviel ... Pas de "trucs chimiques" est-il indiqué sur l'étiquette mais ... est-ce que ça existe encore des "trucs pas chimiques" de nos jours alors qu'on en a plein nos assiettes ? Je vais prendre un savon de Marseille peuchère !!
Autre chose : je n'arrive pas à remettre la main sur les clés du gros top-case et ça m'énerve !!! Il n'y a pas si longtemps je suis tombé dessus presque par hasard et les ai rangées soigneusement et là ... plus moyen !!!
11:38 Écrit par Alberto | Commentaires (0)
01/08/2013
Meuse, Molignée, Lesse, Viroin ...
Mais revenons à Foy, une fois ! Bon retour à Foy, une fois pour toute !! Ouais, mais ça serait la porte ouverte à toutes les fenêtres comme dirait un collègue ... Ouais on revient sur le "carré de Vallées", un carré qui vaut 200 points à la belote, pas moins, une annonce avec un grand "A" !
Seriez-vous en mesure de tracer le cours de ces 4 rivières sur une carte muette ? Allez, ne faites pas la sourde oreille ? Le seriez-vous ??
Voilà qui me rappelle un épisode vécu lors de mes études secondaires. Un cours de géographie. Un prof remplaçant. Une interro sur ... les rivières de Belgique à situer sur une carte. Le prof demande de placer le "Geer" qui comme chacun sait est un affluent de la Meuse qui coule en Belgique et au Pays-Bas. Et moi au fond de la classe, planqué derrière la carrure d'un doubleur, je lâche :"T'exagères !!". Le prof : "Qui a dit ça ?". Moi, je me fais encore plus petit même si tout le monde regarde au fond de la classe. Je m'en suis encore bien sorti cette fois-là !!
Au moment de payer, Jacques décide qu'on partage la note en 3 et propose de payer par carte : à nous de payer notre dû en liquide. L'argent passe de main en main, je retiens 2, je reporte 3 et au final, lorsque je fais l'inventaire de mon portefeuille à la maison, je constate que j'ai payé 5 € de trop. Je fais mon Calimero via e-mail et Jacques confirme qu'il me doit "plein de sous" !
Me voila rassuré : Jacques a promis de me payer quelques coups à boire lors de notre prochain voyage, de quoi revoir à la baisse le budget boisson ;-)
Tiens, petite charentaise concernant cette virée outre Manche et Mer d'Irlande (?). Dans le but de me procurer quelques livres sterling, j'ai d'abord fait la démarche auprès d'une banque de proximité dans laquelle, il est vrai, je ne suis pas client. Rien à faire : il faut que la transaction transite par un compte et il faut donc en posséder un dans l'institution en question. Qu'à cela ne tienne, Etienne, Etienne, et tant pis pour les quelques kilomètres supplémentaires à parcourir, je téléphone à "ma" banque, où on me dit qu'il faut les commander mais qu'il faut au moins prendre 500 livres. 500 livres dis-je ? Bigre, vous imaginez la bibliothèque d'ici ?? Ah, et si on veut moins, on fait quoi ? Western Union qu'on me suggère !! Les banques, c'est devenu le far-west les gars, avec des cow-boys qui mènent le troupeau que nous sommes !! En définitive, c'est le client qui est à leur service !!
Finalement j'ai passé commande sur un site Internet et j'irai chercher mes devises au guichet qui m'a été indiqué !
Je ne voulais pas partir là-bas sans un minimum d'argent liquide dans la mesure où les road-books concoctés par Cap Moto évitent généralement et soigneusement toutes les zones civilisées : allez trouver un distributeur "in the middle of nowhere", not my cup of tea, my Goodness !!
Je pars devant pour ... quelques mètres car je continue tout droit au lieu de prendre à droite sous une sorte de porte cochère ! Mais je me "vengerai" un peu plus tard, Jacques et Henri filant tout droit sur un grand axe alors qu'il fallait bifurquer à gauche sur une petite route à lacets autrement plus sympathique. Encore une fois, alors qu'il aurait pu être d'une banalité affligeante, ce road-book nous a réservé quelques agréables surprises, sortant définitivement des sentiers battus !
Boiseilles, Celles, Houyet, Feschaux, Fromelennes, Bonsecours, Givet, Vieux-Molhain, Hargnies, Fumay, Oignies-en-Thiérache, Olloy-sur-Viroin, Dourbes, Matagne-la-Grande puis la-Petite, Romerée, Romedenne, Surice et Rosée.
Si j'ai bonne mémoire, c'est là que nos chemins se sont séparés. Henri est parti sur la gauche et Jacques et moi avons continué tout droit alors que le road-book proposait d'aller à droite. Mais Jacques était attendu à Villers-la-Ville et moi je pensais passer par Biesme pour saluer belle-maman des fois que ma Josée y serait.
A partir de là, je ne sais pas quelle mouche m'a piqué mais j'ai roulé comme un malade, "tous sliders dehors" et le nez dans la bulle. Il faut dire que ces petites routes qui serpentent dans la campagne ont un excellent revêtement et des courbes à vous damner un saint alors pensez, un pauvre motard-pécheur ;-))
Faudra quand même que je me ménage une expérience sur circuit ... Il n'est jamais trop tard pour se faire plaisir , c'est juste une question d'opportunité !
J'ai justement terminé la virée par un passage par le Circuit de Mettet. Je me dis que peut-être, un jour, les visiteurs de passage seront autorisés à monter en piste à l'occasion de portes ouvertes ;-))
22:12 Écrit par Alberto | Commentaires (0)