20/08/2013

IOM, J1

013.JPGAu passage, "IOM" = Isle of Man : c'est plus court !
Alors que j'avais une fois encore fait mon Calimero pour obtenir de retarder notre rendez-vous chez Didier, prévu à l'origine à 9h30, je suis finalement arrivé ... le premier à l'Avenue Francine, suivi de près par Jacques et, de plus près encore, par François. Il nous a fait goûter un breuvage breton que même François, pourtant très ancré dans la région, ne connaissait pas : la frênette. Un truc léger, autour de 2° voyez mais ce n'est qu'à la fin qu'il nous a "avoué" que pour la fabrication de ce local breuvage, en plus de feuilles de frêne on utilisait également les déjections sucrées de pucerons. On a tous quitté la table pour gerber derrière la haie ;-).
Je plaisante : voilà bien un produit 100% naturel, à mille et une lieues des merdes qu'on nous sert en canette depuis des décennies !!
On a pris congé de Gabrielle puis la direction de Blanckenberge par la voie rapide, à savoir l'autoroute car il n'y a définitivement pas de "routes pour motards" au nord du pays ...
Didier avait pris la tête du convoi pour nous sortir de l'arrière pays brabançon mais une fois sur l'autoroute, il se traînait inexplicablement à 100-110, sans doute faisait-il dans sa tête l'inventaire des trucs qu'il avait emportés et de ceux qu'il risquait d'avoir oubliés ...
Je l'ai dépassé, le laissant à ses pensées, et me suis calé à 130 compteur et, comme j'ai une sorte de cruise-control intégré au poignet droit, j'ai continué à ce rythme sans désemparer. Jacques a pris ma roue mais pas Didier, ni François qui ont disparu dans nos rétroviseurs ... Arrivés aux portes de la ville, on s'est rangés pour les attendre mais, comme la soeur à Dehaene, on n'a rien vu venir. Après 10 bonnes minutes de vaine attente, on a continué jusqu'au centre ville. Deux ou trois appels téléphoniques plus tard, on a trouvé l'entrée du musée des statues de sable où Didier et François terminaient la visite. A 13 € l'entrée, il aurait été dommage de l'écourter !
Plus tard, nous avons rejoint la digue digue don, avons cherché un resto et nous sommes installés en terrasse.
Alors qu'il en avait été question, personne n'a pris des moules. A un moment, il a fallu attacher les parasols entre eux via d'astucieuses fermetures éclair ... étanches (?) pour nous éviter une fine pluie qui, heureusement, n'a pas persisté. Le soleil revenu, nous avons pu nous offrir une promenade sur la digue, le temps d'admirer l'architecture côtière pour ensuite rejoindre nos motos et parcourir les quelques six kilomètres qui nous séparaient encore du port de Zeebrugge.
Nous y étions vers 16heures et n'étions pas les premiers. Pierre-Yves nous a demandé de passer au desk pour nous enregistrer et obtenir notre laisser-passer. Comme d'habitude, mon document d'identité "attestant de la permanence de mon séjour en Belgique" n'a pas suffi et j'ai dû produire mon passeport qui porte bien son nom en l'occurrence !
Un peu plus tard, le ferry nous avalait. Moto en 1ère, sur la béquille latérale et maintenue par une corde à noeuds savamment ... noués : rien à craindre sauf si très gros creux et/ou naufrage !! Comme conseillé par les G.O.'s, j'avais préparé un sac avec un short et un tee-shirt pour pouvoir me changer sur le bateau. Inutile en effet de s'encombrer d'un lourd top-case, on a déjà fort à faire avec le casque et le sac de réservoir qu'on doit trimballer sur plusieurs étages jusqu'à atteindre le bon pont ! Les cabines sont par ailleurs tellement exigües qu'il vaut mieux voyager léger !!
L'assistance, faite d'un gros 4x4 et (en principe) d'une remorque est presqu'arrivée en retard au port. Nous avons appris un peu plus tard que l'essieu de la remorque avait cédé ... sous le poids des ans et la corrosion soudaine due à l'air marin sans doute ;-), ce qui la "foutait mal" comme on dit car certains persifflaient déjà en disant qu'on avait payé pour une assistance globale et pas pour une demi assistance !
Pierre-Yves s'est solennellement engagé à louer une remorque si besoin était, des paroles qui eurent le don de rassurer tout le monde et de faire taire certains. Heureusement, cela ne fut pas nécessaire même si le voyage a été émaillé par quelques chutes, mais ... ne précipitons pas les choses.
En attendant le repas du soir, on a mariné sur le pont extérieur en sirotant une grande bière. Nous étions invités à rejoindre le restaurant "Four seasons" (devenu depuis "The Kitchen") à 20 heures si je ne m'abuse et, comme à l'habitude, on a trop mangé ! Pensez : une entrée froide, une entrée chaude, un plat et, why not, un dessert alors qu'en temps normal, on se contenterait d'un plat de pasta et basta !!!
Ne restait plus alors qu'à rejoindre le "quadruplex" et s'entasser les uns sur les autres en se souhaitant une bonne nuit sur une mer d'huile ... De quoi déjà se mettre dans le bain et penser aux vieilles motos anglaises qui n'étaient pas avares en matière de bain et de mer d'huile !!

22:58 Écrit par Alberto | Commentaires (0) | Tags : iom 2013

Les commentaires sont fermés.