27/08/2013
IOM, fifth day, Isle Of Man, cinquième jour !!!!!
Après nous avoir baladés tout autour de l'île la veille, le road-book du jour se proposait de nous faire découvrir l'intérieur des terres et "la montagne" dont le sommet se situe à Snaefell et culmine à 621 mètres. Voilà qui fiche le vertige rien que d'en parler !
Le programme comprenait la visite "obligée" de l'A.R.E. Motorcycle Museum à Kirk Michael mais il y avait également d'autres musées sur la route : au W.P. 20 celui du transport et au W.P. 59 celui de l'aviation. C'est dire s'il y avait du pain sur la planche d'autant qu'il fallait A-B-S-O-L-U-M-E-N-T qu'on y ajoute le passage par le Manx Museum que nous avions raté le jour avant !
Les 3 têtes pensantes de notre petit groupe, constitué je vous le rappelle de 4 membres, se penchèrent sur la question et convinrent ceci :
1/ visite de l'A.R.E. Motorcycle Museum (à 23.3 km de l'hôtel) : le temps était imparti;
2/ retour sur Douglas et visite du Manx Museum;
3/ re-départ pour Kirk Douglas Michael par des voies plus rapides pour ensuite
4/ se raccrocher au road-book et continuer la boucle proposée pour les 123 kilomètres restants.
Le 4ème membre fit semblant d'y réfléchir et acquiesça d'une moue approbatrice.
Nous prîmes dès lors le petit-déjeuner. Ce matin-là, je pense avoir fait l'impasse sur les "produits du terroir" et de m'être contenté de quelques flocons de céréales, de la nourriture pour oiseau comme disent Henri et Bernadette, flocons complétés malgré tout par quelques demi toasts grillés, beurrés et garnis de confiture ... François, qui avait fait les boutiques la veille, nous a offert, à Jacques et à moi, un petit autocollant représentant la forme de l'île. Sans doute voulait-il un peu se faire pardonner de ne pas nous avoir accompagnés et nous féliciter quelque part d'avoir fait le tour du circuit malgré de mauvaises conditions climatiques.
En route donc pour l'A.R.E. Motorcycle Museum par de petites routes encore piégeuses par endroit, la faute à la pluie tombée la veille et le matin même. On arrive au musée, un musée privé qui existe par la seule grâce de son fondateur, Monsieur Tony EAST, un passionné, ça se voit sur son visage !!
François a longuement discuté avec lui : parler l'anglais "fluently" peut aider dans des circonstances comme celles-là, of course !
La visite a duré une heure environ et chacun de s'extasier devant la beauté de toutes ces machines et du soin apporté aux détails et à la finition de certaines pièces. C'est qu'à l'époque les plastiques n'existaient pour ainsi dire pas et tout cela était usiné à la main sans doute, d'où ce côté "pièces d'orfèvrerie". Détail amusant : des petits bacs étaient glissés sous quasi tous les carters et contenaient quelques gouttes d'huile. Il y en avait d'ailleurs plus sous les moteurs des anglaises ;-))
On a également visité l'atelier et certains l'ont même utilisé. En effet, un gars en GS et un autre en Multistrada se sont mis gentiment par terre sur la route vers le musée et quelques clés leur ont été bien utiles pour rafistoler les petits dégâts occasionnés.
En fin de visite, Monsieur EAST a mis en route un vieux side, un Ariel Stieb S 501, et est parti faire un tour avec la compagne d'un des motards présents. Lorsque nous avons levé le camp avec Didier, François et Jacques, ils n'étaient toujours pas revenus et le gars de se faire chambrer bien entendu !
François a alors sorti son Garmin, destination Douglas et le Manx Museum où nous sommes arrivés vers 11h00.
Vaste musée où tout est passé en revue, de la préhistoire à l'histoire contemporaine de l'île, en passant par la flore et la faune qui l'habite avec, par exemple, la possibilité d'écouter tous les cris des animaux, ce dont je ne me suis pas privé en garnement que je suis ;-) Il y a moyen de passer la journée tant il y a de salles et de thèmes abordés avec des tas d'explications à lire et de vidéos à regarder. Nous en avons fait le tour en 1 heure et demie environ avant de nous retrouver à la sortie pour récupérer nos motos qui piaffaient d'impatience dans une rue adjacente ...
Retour sur Kirk Michael donc, pour reprendre le road-book et déjà penser aux nourritures terrestres car l'heure avançait dangereusement ! C'est à Bride qu'on a trouvé le tea-room salvateur alors qu'il était près de 14 heures ... Nous avons rangé les motos dans le parking privatif, juste à l'arrière du bâtiment, alors qu'il y en avait un "en dur" un peu plus bas, réservé au public celui-là. Je dis "en dur" parce que le "nôtre" était fait de gravier : j'ai cherché une pierre plate que j'ai tendue à Didier pour qu'il la glisse sous la béquille latérale de sa TDM, sans ça, il craignait qu'elle tombe. Voilà un gars qui sait s'entourer de gens serviables ;-))
Il n'y avait pas que du thé à la carte, fortunément (traduction littérale) ! J'ai choisi un excellent hachis parmentier. La serveuse, sans doute la fille du patron des lieux, et qui faisait du remplacement au pied levé, nous a demandé si on voulait des frites ou des pommes-de-terre en chemise en accompagnement ... de la purée (??????). Elle est bien entendu revenue pour nous annoncer qu'elle était horriblement désolée par sa méprise et qu'on aurait des petits pois et des carottes en échange, ce que nous acceptâmes de bonne grâce ;-) Il y avait tout un pan de mur avec des bouquins de seconde main à vendre. Sur le conseil de François, j'en ai acheté un. "Deux livres cinquante pour un livre" voilà bien une drôle de conception du troc ;-)
Consolation : deux best-sellers pour le prix d'un dans ce bouquin de Frederick Forsyth.
Déception : 572 pages écrites en tout petit caractère. J'ai bien peur (I'm afraid) que je ne les lirai jamais.
Face au parking, une bénédiction : une église entourée d'un cimetière planté de très vieilles tombes. J'aime photographier les cimetières et les vieilles tombes ah ah ah ah ah ... (référence à la fin de "Thriller" d'un autre Michael, hiiiii hiiiiiiiiii !!)
19:32 Écrit par Alberto | Commentaires (0) | Tags : iom 2013
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