24/08/2013

IOM, J3, on y retourne !

083.JPGJ'ai déjà mis le lien vers les photos de ce troisième jour en ligne. Avez-vous été les voir ? Si pas, je vous invite à y retourner ...
Personnellement, moins je m'y vois et mieux je me trouve. Loin d'être photogénique l'Albertino et je ne vous dis pas de près, c'est pire encore.
Comme le dit ma tendre, "on ne se refait pas", ce qui n'est pas tout-à-fait vrai Thierry, les chirurgiens esthétiques n'ayant jamais eu autant de travail !!
Tiens, je me suis laissé dire que certains d'entre eux exigeaient des "enveloppes" en liquide : je ne veux pas y croire car ils gagnent bien assez de pognon sans ça, leurs interventions coûtant généralement la peau des fesses ;-))
Mais revenons-en à nos moutons qui bêlent, bêlent, bêlent ... comme le jour !!
On en a franchi des "cattle grids" lors de la petite boucle que nous avons effectuée ce matin là. Petite boucle d'une centaine de kilomètres parce que nous devions prendre le ferry à 14h15 pour, E-N-F-I-N, rejoindre cette île promise !
La pluie était tombée toute la nuit mais il n'en restait plus qu'un petit crachin le matin de sorte qu'on a tous laissé nos plastiques dans les top-case où à l'hôtel pour ceux qui comptaient visiter le château de Lancaster, tout ça pour conjurer le mauvais sort bien sûr !
Pendant que Paul continuait à caresser sa Pan European avec une peau de chamois, nous avons pris la route en commençant par faire les pleins d'essence. Si je ne me trompe pas, les prix oscillaient entre 1.38 et 1.44 ... que j'ai longtemps pris pour des EUROS et donc pour ... un prix raisonnable. Si on convertit, ça n'est pas vraiment le cas, il faut bien l'avouer.
On a un peu galéré pour sortir de la ville, le Tripy I comme le Tripy II basculant irrémédiablement en mode boussole en faisant perdre le nord même au stoïque François. C'est Didier qui nous a sorti de là en affichant la carte sur le Tripy II. Ce n'est pas la première fois qu'en voulant l'afficher, j'ai ajouté des P.O.I. sur le mien, P.O.I. qui sont tout sauf des points d'intérêt !!
Tiens, j'ai lu quelque part qu'on pouvait les effacer ou bien leur donner un nom plus "parlant" à ces P.O.I. mais j'avoue ne même pas les trouver dans les tripes au Tripy lorsque j'affiche son contenu ...
Premier point d'intérêt sur le road-book du jour, une tour carrée et un joli point de vue sur la campagne environnante. Avec François, même en manoeuvrant, on essaye de garder à l'esprit qu'il faut faire les choses "à l'envers" et nous avons remarqué avec un certain amusement, uh uh uh, que la plupart des participants qui arrivaient dans le parking en ont fait le demi-tour par la droite ... C'est comme ça qu'on se fait piéger en repartant les gars ! Il faut jouer le jeu à fond ou ne pas jouer ;-))
On a continué à jouer à saute-mouton avec les petites routes à fleur de relief et aussi avec les quadrupèdes qui broutaient dans les bas côtés ... jusqu'à arriver au "Lunsdale Arms", un pub où s'étaient déjà entassés quelques participants arrivés avant nous et qui nous firent de grands signes. Nous avons freiné des 3 disques, rangé nos brêles aux côtés des leurs et avons investi les lieux. Bien nous en pris car c'est pile à ce moment précis qu'il se mit à pleuvoir comme vache et veau qui pissent !!
Morning tea pour certains, café pour moi, merci François ! Je vais au petit coin, je reviens et je vois qu'il est servi dans une cafetière à piston. Ouille, ouille ! J'enfonce délicatement le dit piston et verse la ... mixture dans ma tasse. J'ai eu autant à manger qu'à boire et si je cherche bien, je suis sûr qu'un copeau de grain de café doit encore traîner dans ma grosse dent creuse ;-)) Boire un tel café c'est comme manger un fish sans chips mais plein d'arêtes voyez ? Sauf que là, on ne peut même pas farfouiller dans sa bouche en se cachant avec la main gauche ...
A un moment j'ai un peu étalé ma maigre culture en citant deux alexandrins bien connu : "
Nous partîmes cinq-cents mais par un prompt renfort
Nous nous vîmes cinq mille en arrivant ... TOPOR !
Et un motard, plus cultivé que la moyenne de reconnaître un passage du Cid de Corneille et de confirmer que "TOPOR" était bien un dessinateur qui sévissait à une époque dans le journal HARA KIRI !
Il roule sur une GS 650 et arbore une belle barbichette blanche. Je le salue au passage : salut, ami de la culture !!
Il possède aussi une belle collection privée de motos anciennes qu'il connait sur le bout des doigts ... Nous l'avons appris lors de la visite au A.R.E. Classic Bike Collection que nous avons visité 2 jours plus tard !
Nous avons repris la route, toujours les mêmes 4 mousquetaires qui n'étaient que 3 d'après la légende, unis comme les six doigts de la main gauche, sous un soleil retrouvé. Nous avons laborieusement traversé Lancaster avant d'arriver au lieu d'embarquement vers 12h15 - 12h30 par là, bien trop tôt donc ! Nous avons salué la compagnie qui attendait là, bêtement dirais-je si je manquais de respect, et avons rebroussé chemin, direction un pub que François avait repéré avant que nous nous engagions dans les infrastructures du port de Heysham. "Duke of Rothesay" qu'il s'appelait, le pub en question. Nous avons mangé léger pour changer et j'ai souvenir d'un chili con carne un peu trop "spicy".
De retour au port, nous avons bien dû attendre encore une demi-heure avant d'embarquer.
On a fait presque toute la traversée sur le pont avec François pendant que Didier scrutait le journal de la bourse dans un salon intérieur et que Jacques bronzait à l'étage au-dessus. J'ai proposé un café que François m'a payé (!!) et que nous avons bu en compagnie d'un couple qui nous a raconté une anecdote vécue dans une "sanisette", anecdote que je ne peux pas raconter maintenant car il est trop tôt et des enfants risquent de l'entendre. Revenez plus tard et peut-être vous la raconterai-je alors ;-))
L'épouse d'un autre motard s'est jointe à nous et nous en a raconté une autre. Celle-là, je peux en parler car il s'agit en fait du couple qui a bénéficié d'une moto de rechange, une GS800 Adventure. Vous savez pourquoi ? C'est parce qu'en fait, ils ont un autre modèle de BMW mais dont une pièce a lâché, pièce qu'ils attendent depuis des semaines et des semaines ... et qui n'arrive toujours pas. Comme quoi, pas besoin d'acheter "exotique" pour rencontrer ce genre de problèmes !! Vive la fiabilité et l'efficacité allemande !!!
Nous sommes arrivés au port de Douglas et il ne restait que quelques hectomètres à parcourir pour rejoindre l'hôtel Ascot, situé dans une rue extrêmement pentue au long de laquelle nous avons éparpillé nos motos. Etant donné que nous y séjournions 3 nuits, nous avons enfin pu déballer toutes nos affaires et les ranger soigneusement dans les tiroirs et les armoires. C'est en tout cas ce que je fis avant la douche alors que François déposa tout son barda dans un coin, enfila sa tenue civile et entreprit une promenade le long de la digue avant de gagner le bar et s'enfiler un demi-litre de cidre.
On s'est tous retrouvés à table à 20h00 pour une formule mixte, mi-table, mi-buffet à savoir que les entrées et les desserts étaient servis à table alors que, pour les plats de résistance, il fallait faire la queue au buffet. On dit aussi "buffet" là-bas mais on le prononce un peu genre "beufeille" voyez : comique !
Après ça, on a fait une promenade digestive, côté boutiques à l'aller et côté digue de mer au retour. On s'est presque tous rejoints à la boutique intégralement dédiée au "Tourist Trophy" et pas mal d'entre nous sont déjà ressortis avec des sachets plein de tee-shirts, polos, porte-clefs et chemises estampillés "TT". Perso, j'ai attendu les soldes ;-)) Je n'achète jamais sur un coup de tête, un coup de tea tea comme on dit là-bas !!
Nous sommes revenus à la chambre, appelée Racecar "Redcar" si j'ai bonne mémoire, on a un peu regardé la télé, (Troie, avec Brad Pitt ?) puis ce que nous réservait le programme du lendemain : il y avait un tour du circuit légendaire (64 km) et une boucle faisant la part belle à la côte (143 km). Libre à chacun de faire l'un puis l'autre ou bien l'autre puis l'un, voire de faire plusieurs tours du circuit pour les plus rapides et pourquoi pas plusieurs boucles côtières ;-))
Autant dire qu'on s'est endormis plein d'images et de vidéos du TT en tête !! Chauffe les pneus Marcel !!!

Addendum : il y avait tellement de vent parfois sur le pont qu'une chanson m'est venue en tête au hasard d'une question qu'on me posa ... Ecoutez !!

20:02 Écrit par Alberto | Commentaires (1) | Tags : iom 2013

Commentaires

Très belle chanson. Merci.

La chambre s'appelait "Redcar" et non "Racecar". Et si je me souviens bien, les chambres du deuxième étage qui n'avait pas de numéro avait un nom dont l'origine est un champ de course (de chevaux). D'ailleurs, le nom de l'hôtel, "Ascot", est celui d'un champ de course très connu en Angleterre. Je n'ai pas analysé tous les noms donnés aux chambres aux autres étages mais ça ne m'étonnerait pas qu'ils soient aussi basés sur des champs de course.

Écrit par : Francois | 25/08/2013

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