04/09/2013
IOM, le 8ème et dernier jour ou presque ...
Ben voilà, on est au bout du bout cette fois. Ne reste plus qu'à rédiger l'épilogue qui ne saurait tarder !! Merci pour votre patience et votre fair-play !!Oui, "presque", parce qu'en fait, de huitième jour il n'en a pratiquement pas été question. Première explication : on était dans le ferry depuis la veille 18 H 00 et le débarquement a eu lieu aux alentours de 9h00 du matin, ce vendredi là. Il ne restait plus qu'à rentrer à la maison, ceci étant valable pour mes 3 acolytes et sans doute pour tous les autres participants à ce voyage. C'est ça que je vous disais au début du compte-rendu : il aurait pu porter sur 6 jours et non 8.
Ainsi donc, on a été libéré du ventre de la baleine "Piennow" (P & O !) vers 9heures. J'étais derrière François, comme souvent, et j'ai continué à le suivre au sortir du port, sur la route nationale. Puis je l'ai perdu de vue, simplement parce que je respectais "au pied de la lettre" ou plutôt "du chiffre" la limitation de vitesse. C'est qu'en Flandre, on ne badine pas avec la vitesse !!
Je regrette de ne pas avoir marqué l'arrêt au port en rejoignant le groupe qui s'était rassemblé sur le côté. J'aurais pu échanger les dernières nouvelles, rappeler qu'il ne fallait surtout pas hésiter à visiter mon blog et saluer toute la compagnie en remerciant Paul et Pierre-Yves pour leur excellente préparation et leur sympathique présence tout au long de ce beau voyage.
La prochaine fois je m'attarderai un peu plus. C'est comme pour Didier et Jacques : ils étaient sans doute sortis quelques secondes après nous du bateau et, là aussi, je n'ai pas pris la peine de les attendre. Il faut dire, à ma décharge publique, qu'on s'était salués alors que nous étions encore dans les cales vu qu'ils savaient que j'allais rejoindre ma Dulcinée à Coxyde plutôt que de faire un bout de chemin avec eux.
Ici, on touche à la deuxième explication du titre puisque j'ai finalement joué les prolongations jusque dimanche.
Et bien, nous y voilà ! J'avais annoncé à ma Tendre que je serais à Coxyde vers 10 heures et c'est aussi pour ça que je n'ai pas trainé, ni sur place, ni en route. Je croyais qu'il n'y avait que quelques kilomètres entre Zeebrugge et Koksijde mais, en réalité, il y en avait 71 (dixit le Tripy), soit probablement une heure de route ...
Lorsque je suis arrivé en bas de l'immeuble j'ai entendu un "Houhou !!" et j'ai vu ma Juliette au balcon qui me faisait signe, un grand sourire aux lèvres : ça me manquait !! Pour un peu, je sortais la guitare mais ... je ne l'avais pas prise dans mes bagages et, en plus, je ne sais pas en jouer !
Restait à trouver une place pour ranger la Tiger, ce que je fis en la mettant de biais, collée au derrière de la Jetta, en bout de rue. J'aurais pu la glisser entre deux voitures mais je craignais une manoeuvre maladroite d'un automobiliste distrait (ces 2 termes devenant pratiquement un pléonasme par les temps qui courent) ... Faut voir aussi les créneaux qu'on apprend dans les auto-écoles maintenant, dis : y a place pour un bus !! Alors qu'en bout de rue, comme elle était placée, elle ne risquait (presque) rien.
Quoi que ...
Là aussi je dis "presque" parce qu'en réalité, je n'étais pas là d'une heure et, alors que je revenais des poubelles, je croise un motard de la police ... Je le suis du regard. Il s'arrête à hauteur de la Tiger. Aïe me dis-je. C'est vrai qu'elle était juste au bout du bout de la rue que j'vais dire ... Il descend de sa moto. Ouille, je suis bon que j'me fais. Lui aussi, comme le Policeman de Hebden Bridge, sort son "filet à papillons" ... Et c'est là que je précipite le pas. J'arrive à sa hauteur, enfin, façon de parler parce que le gars me dépassait au moins de deux têtes et je baragouine quelques mots de néerlandais, je dis que c'est ma moto, je dis que je viens d'arriver, je demande s'il y a un problème, je dis que c'est la caisse de madame qui est juste devant et que, par conséquent, je ne gêne pas, et il me répond qu'il y a ... deux problèmes et que les deux véhicules ne sont pas aux 5 mètres réglementaires. Je lui demande d'attendre (sous entendu avant de dresser PV) et lui dis, promis, juré, craché, qu'on allait dégager tout de suite. Et encore une prune d'évitée, une double prune même !
On ne rigole pas avec ces gens là : je me rappelle une année où on a retrouvé la Bora (oui, à l'époque on avait une Bora) en fourrière avec une quarantaine d'autres véhicules. J'expliquerai à l'occasion ... C'est hors sujet !
C'est un peu pour me venger de ça, que j'ai pris une des photos de l'album du jour et des suivants : vous voyez de laquelle je veux parler, je présume ;-))
J'ai donc passé le vendredi, le samedi et la matinée du dimanche là-bas, entouré de toutes les femmes que j'aime , et j'ai profité de quelques promenades les pieds dans l'eau, les pieds sur la digue et les pieds (de plomb) dans quelques boutiques. Justement, j'avais entendu qu'elles comptaient les refaire le dimanche après-midi ce qui m'a donné une bonne raison de partir en milieu de matinée ...
Evidemment, au retour, j'ai "écopé" d'une bonne drache ... régionale : ah, que c'est bon de rentrer au pays wallon ;-))
23:45 Écrit par Alberto | Commentaires (0) | Tags : iom 2013
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