22/02/2008

Crêpe Suzette ...

tn_P1000544_640x48015H30' on quittait la maison, 15h53' on était chez Henri & Bernadette. Je n'ai pas forcé l'allure : depuis que je roule avec une petite voiture équipée d'un tout aussi petit moteur diesel fort de 51 kilowatts (et qui "ampères"- uh uh - quelques un quand la clim' est active) qui rejette moins de 115 gr de CO² au kilomètre, je ne me sens pas obligé, pour justifier d'une puissance inutile sous le capot, de rouler à tombeau ouvert comme disait un croque-mort de mes relations qui n'y allait pas de "main morte" avec le champignon ;-)), un champignon vénéneux en l'occurrence ...
Vive l'écologie et l'économie !!
De toute façon nous étions largement en retard sur l'heure de départ à laquelle nous étions conviés, à savoir 15H00, ce ne sont pas les deux minutes que j'aurais gagnées en défiant les lois, non pas de la gravité mais de la maréchaussée, qui auraient changé quoi que ce soit à l'affaire !
Don't hurry, drive softly !!
On arrive, on sonne, Henri vient nous accueillir avec le sourire : ouf, on est attendus et pardonnés d'entrée !
Tout le monde est déjà là bien entendu, Jacques sans Solange, Gabrielle et Didier ainsi que Christine et François ...
Ces derniers sont affalés dans le sofa, les orteils en éventail ...
Explication : ils ont fait la marche ADEPS au départ de LOBBES juste avant de venir ... Christine a fait 15 km pendant que François en faisait 10 et l'attendait ensuite dans la voiture en écoutant de la bonne musique ... Cette tenue "déchaussée" nous fit penser par moment, en fonction de la direction d'où venait le vent, que nous étions invités à une fondue savoyarde ou à une raclette-party plutôt qu'à une crêpe-party, en vérité je vous le dis !
:-))
Pfffff, si on ne peut même plus plaisanter ...

Nous sommes d'abord passés au salon, le temps d'échanger quelques généralités d'ordre ... général et n'avons pas tardé à rejoindre la table qui nous attendait les pieds ouverts, toute parée de belles assiettes, tasses, couverts, serviettes, confitures maison, sucres blanc et brun, etc ...
tn_P1000533_640x480Les crêpes suivirent, le cidre (apporté par François suivant une saine tradition) fut versé, (voici d'ailleurs un extrait de son courrier du 16/02 à 11h06 qui en atteste
A noter que j'apporterai une bouteille de cidre doux, une bouteille de cidre brut et une bouteille de poiré.
A noter de plus que, sur l'échelle de Suzette, je me situe aux environs de 4, c'est-à-dire "très gros mangeur de crêpe".
(Mais 5 crêpes par personne, ce doit être plus qu'assez, même pour moi)

ainsi que le chocolat chaud pour celles et ceux qui le préférait au café ...
Sans attendre le feu vert de la maîtresse de maison, Didier le Gourmand, se servit derechef, normal, c'est lui le chef ;-)
Les autres ne tardèrent pas à lui emboîter le pas malgré les 10 voire 15 kilomètres déjà parcourus ...
La légèreté de la pâte fit pousser des mmmhhh de satisfaction et nos Dulcinées s'inquiétèrent de connaître le secret de fabrication. En plus des doigts de fée de Bernadette et de son légendaire tour de main (n'est-ce pas Henri ?), elle avoua qu'au lieu de bêtement jeter les oeufs en pâture à la farine, elle battait les blancs et les incorporait à la fin de la préparation.
Pour ce qui est de la cuisson, c'est Henri qui s'y était "collé" : il nous a dit n'avoir utilisé qu'une seule poêle et de l'avoir beurrée entre chaque crêpe pour une cuisson et une couleur plus homogène. Ces deux là devraient ouvrir une crêperie, ils feraient fortune !
tn_P1000540_640x480A un moment, alors que je n'avais encore englouti que 4 ou 5 crêpes je vis François qui croisait les bras ... Aïe, me dis-je, s'il arrête de se goinfrer, par politesse et bienséance, je devrais en faire autant ... Mais je fus vite rassuré, car s'il avait effectivement croisé les bras, il n'en avait pas fait autant avec ses couverts ... Il lui restait donc encore un peu de place et son attitude n'était qu'un leurre !!
Nous en reprîmes d'autres, de concert ;-)))
Nous terminâmes en nous partageant deux crêpes aux pommes (popopo pom !)
C'est le moment que je choisis pour m'éclipser, le temps de griller une clope. A peine j'étais sorti que je fus hélé par une biquette qui se trouvait au fond du jardin derrière la clôture qui le sépare de celui du voisin ... Normal que la biquette m'appelle, la cigarette me donnant "une haleine de bouc" me dis-je dans mon fort intérieur ...
Ouais, vraiment pas de quoi en rire ou en être fier, je le reconnais ...
A peine le temps de revenir que la table était déjà débarrassée et les cartes, plannings, calendriers et autres prospectus avaient pris la place des assiettes, tasses, couverts, confitures maison et sucre brun ainsi que blanc ...
Oufti me dis-je : ça ne chôme pas dans la chaumière !!

Prochainement, TOUT sur nos projets qui depuis n'ont de cesse de se concrétiser, l'un ayant déjà fait l'objet d'une réservation, l'autre étant en chantier ...
En chantier, moi c'est Alberto !!

20:58 Écrit par Alberto | Commentaires (0)

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