02/10/2013

Beaujolais, 2ème jour, fin ... peut-être !

BEAUJOLAIS 2013 042.jpgAlors, vous avez sorti vos guides gastronomiques ? Vous avez trouvé l'établissement qui a pignon sur avenue à Tarare ?? Ne cherchez plus !! Si je vous dis qu'on est là, face à la Formule 1 de la restauration ? Que l'enseigne comporte le nom d'un très célèbre canard, ami de Mickey, dans le monde de Walt Disney ?? Alors ??? C'est bon, vous avez trouvé !! Bravo !!! On a fait la queue, on a commandé et on est sorti avec nos plateaux pour nous installer sur des bancs en bois, en terrasse. Sur le banc d'à côté, un ban de belles et jeunes gonzesses qui, apparemment, parlaient librement des choses du sexe. Je dis "apparemment" parce que c'est Henri qui nous a dit qu'il avait chopé quelques bribes de conversations avant que nous le rejoignions pour discuter entre nous sans tendre ... l'oreille ;-))
Bon, évidemment, comparé au récit que nous firent Jacques et consorts sur le petit resto qu'ils dénichèrent plutôt tardivement et dont le cuistot leur mitonna un truc absolument délicieux avec ce qui restait en cuisine (sic !), on n'en menait pas large au moment de raconter qu'on avait bouffé un big burger au Mc Do de Tarare mais ... on a quand même assumé !! Il est vrai que pour moins de 10 €, on a quitté le banc rassasiés, ce qui est l'essentiel, non ? Non ?? Bon !!
Par contre, question café, sur le conseil de François, qui connait mieux la Maison que nous, il a été décidé d'aller le boire ailleurs ...
On est donc partis, direction ailleurs, en passant par JOUX, les D79, D64 et D131 jusqu'à un patelin appelé LES SAUVAGES, 23 kilomètres plus loin.
On a planté les motos devant le "Mot Bar" au fort relent de "Joe Bar Team" question enseigne devant lequel, d'ailleurs, trônait une splendide TRIUMPH jaune et noire.
Le patron des lieux se pointe, cheveux blancs, barbe hirsute, très longue et très fine tresse dans les cheveux, plutôt le genre qu'on verrait sur une HD voyez, mais non, il a fait un meilleur choix, lui ;-) On a bu un café, encore une fois offert par Henri si je ne m'abuse, plus prompt à dégainer le portefeuille que votre serviteur ... Entre charentaises, "LES SAUVAGES", on se demande bien pourquoi ce nom, hein ? Et de "meuhmeuhmer" le fameux Born to be wild des Steppenwolf ...
Ouais, bon, nous, on est plus "wise" que "wild" mais ça ne nous empêche pas d'abattre des ... "bornes" !!
Le petit José (1m60 en tirant fort) nous a rejoint avec sa "bouilloire" (GS à l'eau) et nous avons parlé de l'engin d'une part et de philosophie motocycliste d'autre part. Je le rejoins quand il dit qu'on achète pas une moto pour "l'amortir" sur les années en spéculant sur ses coûts (achat, entretien, revente) mais que c'est juste POUR SE FAIRE PLAISIR, c'est d'ailleurs essentiellement UN OBJET DE PLAISIR sauf pour les navetteurs peut-être et encore, c'est qu'ils y trouvent plus de plaisir que de s'enferrer dans les bouchons inextricables de TOUTES les grandes villes ! Il n'a pas mâché ses mots concernant la GS qui semble faire quelques maladies "de jeunesse" malgré son grand âge ... Par exemple, pour ce qui le concerne, la répartition "automatique" du freinage se fait à concurrence de 30% sur l'avant et 70% sur l'arrière, de sorte ... que sa moto ne freine quasiment pas évidemment, et qu'il est obligé de se traîner et de changer ses plaquettes arrières tous les matins ;-) Il semblerait que Luc (Paquier) ne soit pas non plus très satisfait du nouveau modèle qu'il étrennait également pour l'occasion mais là, je ne sais pas en substance le pourquoi du comment ...
Mais bon, la route nous rappelle, mec ! Salut et merci pour l'accueil ... accueillant !!
VALSONNE et 17000 mètres plus tard TERNAND, "autre joli village des "Pierres Dorées", dont le vieux bourg, situé en hauteur, n'est autre qu'un village médiéval fortifié" ... Des fois j'ai l'impression de parler comme un livre, je dirais même plus, comme un road-book !
On se range sur le parking à l'entrée dudit bourg. Henri décide de faire l'impasse sur la visite, dixit "un village doré en cachant un autre", et nous annonce qu'il reste là à garder les motos. Comme il fait bougrement chaud, on en profite pour laisser casques et vestes pendus à nos rétroviseurs et on entreprend la visite au pas de course pour ne pas le faire trop attendre. Arrivés devant l'église, on fait d'abord une photo extérieure et puis on investit les lieux en faisant la génuflexion.
Le bedeau (sans doute) nous questionne d'abord puis, comme il a le temps, nous intime de nous asseoir pour écouter ce qu'il avait à nous dire sur les lieux et notamment sur la crypte souterraine découverte sur le tard et dont un artiste s'est consacré à tenter de reproduire les fresques qui devaient s'y trouver, sous la forme d'un triptyque dont j'ai aussi tiré le portrait à voir dans l'album ... Oufti, je reprends ma respiration après une bien longue phrase !
Un bedeau aux formules oratoires très sympathiques et au sens du devoir accompli !
On a rejoint Henri et on a continué la balade sur les quelque 60 kilomètres qui restaient via le COL DE LA CROIX DE THEL, SAINT-JUST D'AVRAY, GRANDRIS, LAMURE-SUR-AZERGUES, le Col de la Croix, MARCHAMPS et QUINCIE-EN-BEAUJOLAIS avant de regagner l'hôtel.
La 52ème moto était entretemps arrivée. SOuvenez-vous, je vous disais qu'il en manquait une le premier soir. Il s'agissait justement du "cokoteur" d'Henri qui avait donc passé la première nuit TOUT SEUL. Entre charentaises, je trouve qu'il devrait payer un supplément au Club Moto 80 pour avoir bénéficié, même si à l'insu de son plein gré, d'une "single" pour une nuit sur les 3 ... Le gars, un certain Jean-Noël, roulait sur une HONDA Transalp et effectuait là son premier voyage à moto. Il n'était équipé d'aucun guide électronique, entendez par là aucun GPS, et roulait donc avec le "boules et flèches" papier. Compréhensible qu'il ait été contraint de faire la descente en 2 jours dans ces conditions. Il avait logé à AUTUN la veille. Après la douche, nous l'avons retrouvé au bar et avons bu une bière ensemble et grignoté quelques morceaux de couenne de porc grillée, miam miam ;-))
Comme il restait du temps à tuer avant de gagner le restaurant de l'hôtel, nous sommes descendus en ville pour faire le tour du parc à gibier et du Caveau de Villié, une promenade apéritive en quelque sorte !
A table, nous avons retrouvé les mêmes, à savoir Willy & Magda, Jacques et Solange ainsi que le gars de l'assistance et son épouse. Il me pardonnera j'espère car j'ai oublié leurs prénoms ... Le plat principal était fait d'un filet de saumon à la Beaujolaise. Perso j'ai trouvé le mariage poisson/vin rouge plutôt improbable mais j'dis ça, j'dis rien, comme toujours car d'autres ont bien apprécié. Bières pour Henri et François, eau et vin pour moi. Nouveau petit tour sur le parking, histoire de s'aérer un peu puis on a regagné nos chambres. On a demandé le mot de passe WI-FI à la réception. On avait chacun le sien qu'on a dû encoder en s'enregistrant sur un site. J'ai surfé quelques minutes avant de, parait-il, tombé comme une mouche dès l'extinction de la tablette : ça c'est François qui me l'a rapporté. La faute au vin sans doute ...
Au programme du lendemain, une plus petite bouclette encore, de 171 km exactement, dans le Maconnais, ponctuée par une dégustation chez Remy et Dominique PASSOT entre 17h30 et 18h30 ...

21:36 Écrit par Alberto | Commentaires (0) | Tags : beaujolais 2013

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