25/09/2016

Les Grandes Alpes, Jour 8 !!!!!!!!

Allez, au diable les varices, ça nous fera une belle jambe, voire deux, voici les photos du 8ème et avant-dernier jour de cet aller-retour dans les Alpes, les Grandes !!
Pour info, on quittait Sassenage pour Couches , entre Autun et Châlon-sur-Saône, en région Bourgogne-Franche-Comté, département de Saône-et-Loire, voyez ?
grandes alpes 2016
Ce matin-là, comme presque tous les autres matins, personne n'a attendu personne et personne ne s'en plaindra et c'est comme ça !
J'ai donc quitté l'hôtel "Le Relais" à Sassenage, avec pour tout potage, 9 kms d'autonomie soit probablement un peu moins d'un demi-litre d'essence dans le fond du réservoir.
Il fallait sortir de la périphérie grenobloise ... Déjà exaspéré par la crainte de la panne sèche, l'important trafic et les innombrables feux rouges finirent de faire bouillonner mon hémoglobine !
Way-points 1, 2, 3, 4, 5, 6,
pas de station service,
7, 8, 9, 10, 11,
pas l'ombre d'une pompe.
J'étais sur le point de m'arrêter au bord de la route, de pleurnicher et d'appeler Paul à la rescousse. Way-point 12, rien, way-point 13 : direction le Col de la Porte !! Ah, là, non, ce n'est pas possible : tant que j'étais en ville, j'aurais pu facilement trouver une bonne âme pour me ramener un litre d'essence dans n'importe quel récipient mais si j'embrayais sur un col, je pouvais faire une croix dessus.
C'est là que j'ai vu un panneau qui indiquait "Carburant à 10 minutes" ...
J'ai donc poursuivi ma route en mode "economy run", toujours en agglomération et donc avec des feux tous les 250 mètres en moyenne, jusqu'à un nouveau panneau qui indiquait "Pompes à 2 minutes", puis plus loin, un autre panneau avec "Pompes à 2 minutes", (c'est vrai en plus !), comme quoi dans ces moments-là, le temps ne passe pas !!
Finalement j'y suis arrivé et j'étais tellement soulagé que j'ai mis de la Super 98 et que j'en ai fait déborder le réservoir !!!
Demi-tour donc pour retrouver le WP13 et attaquer ce fichu Col de la Porte, que le diable l'emporte.
Tiens, me serais-je tromper au retour ? Je ne suis pas passé par ce rond-point que je sache ?!? Re-demi-tour ! Ben non, je ne suis pas passé par ici. Là, je me suis dis que ça allait de nouveau finir comme lors du Cap Moto Tour en 2015 où j'avais parcouru 100 bornes de plus que la distance normale ... et puis j'ai juste un peu réfléchi.
Je vais demander au Tripy de me ramener au départ du road-book et je me retaperai la route, tant pis !
Heureusement, ce faisant, après quelques w-p "à l'envers" je me suis rappelé être passé là et j'ai refais demi-tour pour me mettre enfin sur le droit chemin : avec tout ça, j'ai perdu 3/4 d'heure au bas mot et du coup, j'ai attaqué le Col de la Porte en sortant de mes gonds ;-))) En même temps j'étais soulagé et me sentais maintenant unstoppable, en français dans le texte !
Inutile de dire que je n'ai rattrapé personne et que j'ai roulé ainsi, tout seul, des heures durant et durant (à ne pas confondre avec les Dupond et Dupont, n'est-ce pas !) ...
Comme je m'attendais à passer toute la journée en solitaire, lorsque je suis arrivé au bord du Lac du Bourget, je me suis convaincu d'arrêter de courir et de prendre ENFIN mon temps. J'ai donc marqué quelques pauses entre 11h00 et 11h30, le temps de trouver le meilleur angle pour prendre LA photo "carte postale" du Lac du Bourget, voyez ? Celle qu'on punaisera dans son bureau, en face de soi, pour pouvoir s'évader de temps en temps, entre deux additions ou soustractions ...
Après ça j'ai enfilé les D18, 921, 904, 31m, 69d, 8, 21, 1504, 77 et à nouveau 904 et j'ai traversé Vions, Culoz, Artemare, Belmont-Luthézieu, Hauteville-Lompnes, Tenay, Tenay (?), Argis, Saint-Rambert-en-Bugey, Bettant, Amberieu-en-Bugey, Saint-Denis-en-Bugey. De mémoire, les départementales choisies par Paul étaient très plaisantes à rouler, jamais monotones et agrémentées de changements opportuns de direction, histoire d'aller chercher les petites routes secondaires, voyez ? Très bien, très bien !!
Au détour d'un village, j'ai vu Alain qui traversait la rue : il m'a fait signe et, presque sans que je lui demande, la Tiger a rejoint la DL d'Henri, la GS de Claude et la GSA d'Alain dans le parking en face de l'Auberge de Gévrieux. Il y avait là aussi le gars en Tiger 800 XRx mais il mangeait seul à une autre table me semble-t-il ...
Quant à mes acolytes du jour, ils étaient déjà installés en terrasse mais venaient apparemment d'arriver.
Nous avons dès lors pu commander ensemble et nous avons tous pris un "moules/frites", une fois, deux fois, trois fois, quatre fois, adjugé !!!! Je pense qu'on s'est également payé un dessert et j'aurais pris une île flottante que ça ne m'étonnerait pas ...
A ce stade, on avait parcouru un peu plus de la moitié de l'étape du jour qui comportait 355 kilomètres.

A suivre ...

23:18 Écrit par Alberto | Commentaires (3) | Tags : grandes alpes 2016

Commentaires

Je reviens ici sur tes bonnes paroles :" personne n'attend personne" et si finalement c'était ça la meilleure solution. Perso , lors du voyage en Slovénie, nous étions 6 motos "ensemble" . On s'est vite rendu compte que certains préféraient arriver plus tôt à l'hôtel, d'autres n'éprouvaient pas le besoin de s'arrêter visiter une curiosité locale . Certains roulaient trop vite , d'autre trop lentement et j'en passe des meilleures .... Alors tout compte fait, je crois que le mieux est de rouler à son rythme et selon ses envies la journée et le soir de se retrouver à l'hôtel pour partager ses expériences de la journée ou de refaire le monde autour d'un bon verre. N'est - il pas ?

Écrit par : patrick masson | 27/09/2016

Rien à ajouter si ce n'est qu'il peut être également agréable de partager le repas du midi et le "petit quatre heures" sur la route avec l'un ou l'autre, histoire de faire plus ample connaissance ... et en laissant faire le hasard !

Écrit par : Alberto | 27/09/2016

Tout à fait Alberto, tout à fait.

Écrit par : patrick masson merlin | 28/09/2016

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