23/09/2016
Les Grandes Alpes, Jour 7 !!!!!!!
Allez, parce que vous m'êtes sympathiques, je vais lever un coin du voile sur cette journée du vendredi 9 septembre 2016 , septième jour de notre périple.
Voici donc l'album du jour pour vous faire patienter.
A+
Al
Quelle patience vous avez !!
Et personne pour me presser, me harceler, me questionner, m'exhorter à aller de l'avant !!
De deux choses l'une : ou bien vous n'en avez strictement rien à kicker de ce récit, ou bien, comme je l'espère, vous laissez le temps au temps car, comme il est dit dans la fable, rien ne sert de courir ...
Un récit, c'est comme un road-book, ça s'apprécie sur la longueur, n'est-il pas ? Et comment résumer un voyage de plus de 3.000 kilomètres en 3 coups de cuillère à pot : ça ferait 1.000 km par cuillère, ça serait plutôt louche, non ??
Le souci c'est que plus le temps passe et plus ça s'efface ...
Le seul récit auquel je puisse me raccrocher est celui de François qui, non seulement a terminé son compte-rendu mais qui, dans la foulée, a mis en ligne celui du voyage en Lozère qu'il a fait deux semaines auparavant et qu'il avait laissé en "stand-by" entre les 2 voyages !!
Et de toute façon, on n'a finalement que peu roulé ensemble aussi bien avec lui qu'avec Henri qui, lui aussi, va mettre son compte-rendu en ligne dans les ... heures qui viennent, et donc, l'un comme l'autre ne peut ou ne pourra servir qu'à fixer quelques points de repères supplémentaires par rapport aux photos et aux road-books que je "revisite" au fur et à mesure que je narre, voyez ??
Bon, bon, ceci dit, voilà encore un paquet de mots pour ne rien dire ;-)
C'est vrai qu'on y est allé chacun un peu à son propre rythme.
Dès lors que certains se lèvent avec les poules et ont terminé leur petit-déjeuner alors que vous pénétrez seulement dans la salle du restaurant de l'hôtel, dès lors que certains décident de rouler en tandem, dès lors que chacun a des points d'intérêts différents, autant ne pas trop se concerter et partir lorsqu'on est prêt. Cela devient la politique du groupe et, finalement, je m'y plie de bonne grâce. Avec mon Tripy sous le bras, je n'ai plus besoin de personne, pas même d'une Harley-Davidson !!
Et de fait, après quelques kilomètres, c'est tout seul que je me suis retrouvé dans les Gorges ou Clues de Barles, ce qui M'a permis de chercher LE cadre que J'estimais idéal pour prendre les premières photos du jour (après celles du parking de l'hôtel avant le départ).
Magnifiques gorges, assez méconnues du grand public, que Paul a dégottées pour nous !!
L'arrêt suivant, c'est au barrage de Serre-Ponçon que je l'ai fait. J'y ai retrouvé le sympathique gars qui roule avec un scooter HONDA Integra : c'est lui qui a insisté pour me tirer le portrait devant le lac plus bleu que le bleu de tes yeux comme dit la chanson !?! En soi, d'après les connaisseurs en Génie Civil, le barrage ne présente pas d'intérêt particulier et ils ont été jusqu'à le qualifier de "bête barrage". Le gars en Integra m'a raconté son expérience de la visite d'un barrage autrement plus "intelligent" quelque part en Autriche si j'ai bonne mémoire.
Jacques et Willy nous ont rejoints sur l'esplanade qui surplombait le barrage et c'est ensemble que nous avons repris la route. Nous avons ainsi roulé tous trois de concert, à une allure plus modérée que celle que j'ai l'habitude de tenir lorsque je roule seul, et je surveillais régulièrement mes rétroviseurs pour ne pas les semer. Finalement, c'est tout aussi agréable de rouler "un peu en dedans", même si l'attention s'émousse un peu ...
Au "way-point" 31, alors qu'il fallait prendre à gauche pour filer sur Die , j'ai continué tout droit, provocant la réaction de Jacques qui klaxonna pour me rappeler à l'ordre. Il ne savait pas que j'avais vu qu'à quelques hectomètres de là il y avait un bar-restaurant et que mon intention était d'y aller : après tout, il était 12h30 et il me semble que Jacques ne tient pas au-delà de 12h30 sans manger !
Lorsque je suis arrivé à hauteur de la "Taverne et pub du Jocou", j'étais occupé à regarder dans mes rétros pour voir s'ils suivaient et lorsque j'ai traversé la route pour me ranger dans le parking, j'ai failli me faire emboutir par une voiture qui venait en sens inverse, voiture que je n'avais pas vu arriver : pour un peu, je finissais en crêpe sous les essieux d'une bête caisse !! Et ç'aurait été de ma faute car je lui coupais la route. Heureusement, le gars avait pressenti la manoeuvre et il avait fortement ralenti, oufti ! Comme quoi, deux secondes d'inattention et c'est le carton !!
Et à propos de "finir en crêpe" c'est ça qu'on a commandé. J'ai pris une "forestière" ce qui explique le champignon cru posé dessus (voir la photo). J'avoue ne pas en avoir gardé un souvenir imputrescible :-) tant elle était sèche et la bière est venue à point pour humidifier le tout ...
15 kms plus loin, il y avait le village de Glandage et si certains s'y sont arrêtés pour poser pour la postériorité ^^, d'autres, dont je fus, continuèrent la route sans désemparer.
Un peu plus loin encore, c'est au Col du Rousset qu'on s'est attaqué avec un plaisir certain, comme si c'était le dernier col du voyage, voyez ? Arrivé au (presque) sommet, endroit où l'on s'arrête généralement pour engranger quelques photos panoramiques, j'ai été surpris par le fait qu'il était percé par un tunnel et j'ai loupé le tout petit parking aménagé sur le côté. J'ai appris plus tard que Jacques et Willy s'y étaient arrêtés, eux !
J'ai donc poursuivi encore et encore, tout seul et, lorsque j'ai vu au way-point 41 qu'il y avait la possibilité de visiter le " Mémorial de la Résistance " à Vassieux-en-Vercors, je me suis engagé dans le parking de ce lieu de mémoire. Quelle surprise de voir un troupeau de FERRARI rangées là comme à la parade ...
Pas le temps de décider si, oui ou non, j'allais entrer dans le musée que Didier S. arrivait sur sa fringante TDM rouge.
Il m'a dit qu'il avait déjà visité le musée et qu'il ne comptait pas le refaire. J'ai donc décidé ... de faire comme lui.
Il a un peu disserté sur la présence de ces Ferrari appartenant à des millionnaires suisses qui faisaient un peu tache en un tel lieu dans la mesure où l'argent des juifs déportés lors de la seconde guerre mondiale par l'armée nazie a fini dans les coffres de ce beau pays, aussi neutre que désintéressé ... Mais bon, je ne polémiquerai pas là-dessus vu mon manque total de connaissance en la matière !! Je reste persuadé malgré tout que tous les peuples, sans distinction, ont du sang sur les mains et que si on remuait toutes les pages de l'Histoire avec un grand "H", l'Humanité toute entière n'en sortirait pas grandie ... Après, il est clair que certains peuples ont les mains bien plus rouges que d'autres !!
Entre Vassieux-en-Vercors et Saint-Jean-en-Royans on a traversé les fabuleux paysages des gorges de Combe-Laval . Plutôt que de s'arrêter n'importe où, avec Didier, on a planté les motos sur un dégagement aménagé et on a arpenté à pied les gorges sur quelques hectomètres : c'était extrêmement impressionnant car, entre nous et le vide presque sidéral, il y avait juste un petit parapet d'une cinquantaine de centimètres au-dessus duquel il valait mieux ne pas se pencher !!
C'est là qu'on a été rejoints par Jacques et Willy et avant de reprendre la route, on a nous sommes convenuS de se payer une bonne glace dès qu'on trouverait ... un glacier ! C'est naturellement à Saint-Jean-en-Royans qu'on a abandonné les motos sur la place pour investir la terrasse du "Bistrot" d'en face : on s'est régalés comme des gamins ! Pour rappel, le benjamin d'entre nous venait d'atteindre la soixantaine (oui, Benjamin c'est moi !) alors que l'aîné flirtait ... avec les 78 balais.
Hein ? Quoi ?? Rien : je dis que l'âge c'est dans la tête ... et qu'on peut être vieux à 20 ans !!
A ce stade, il restait quelque chose comme 60 bornes pour atteindre Sassenage en périphérie grenobloise et l'hôtel "Le Relais" où nous allions loger.
Alors que Jacques et Willy roulaient devant et que nous avions été rejoints par Claude et d'autres motards du groupe, Jacques est parti sur la droite à un rond-point alors que le Tripy indiquait la 2ème sortie. J'ai cru qu'il s'était trompé et j'ai continué ma route, suivi par l'un ou l'autre. En fait, il était sorti sciemment du road-book pour aller prendre de l'essence et il a bougrement bien fait car, entre les 375 kms du road-book et la presque quarantaine de kilomètres supplémentaires que nous avons dû faire suite à 2 routes barrées (avec notamment l'ascension du Col des Garcinets en option gratuite), je suis arrivé à Sassenage qu'il ne me restait plus que 9 kilomètres d'autonomie au compteur !!!
J'ai fait un petit tour du zoning où nous nous trouvions mais je n'ai point vu de pompes à l'horizon ...
Cela allait me jouer un sérieux tour le lendemain matin mais ... suivant la formule désormais consacrée, ceci est une autre histoire que je vous conterai un autre jour.
Sachez également que la chambre twin était bien trop exigüe à notre goût et que Didier est allé se renseigner pour savoir s'il y avait une single disponible pour lui ce qui était heureusement le cas.
Alors que j'étais tout-à-fait d'avis de partager le supplément, il a tout pris à sa charge, et de dire que c'était mon cadeau d'anniversaire : encore merci pour cette gentille attention. Faites-moi penser à ce que je demande à Paul de prévoir S-Y-ST-E-M-A-T-I-Q-U-E-M-E-N-T un voyage au début du mois de septembre !!!!
Ce soir-là, on a mangé en terrasse. J'ai souvenir d'un pavé de saumon en plat principal.
J'ai également souvenir d'une soirée qui s'est presque terminée en "tournée générale" de ma part (ouais, c'est un peu exagéré vu qu'ils étaient 2 ou 3 à s'être invités à notre table) avec Laurent (Multistrada) et le couple qui roule en Tiger 1050 blanche (elle) et en VFR 800 (lui). On a aussi parlé circuit et sensations sur circuit ... de quoi me donner envie d'y retourner mais ça sera pour l'an prochain.
A moins que ...
Il y a les Ecuyers le 6 octobre et ... aussi Mettet avec la Mertens School le 3 ...
Pffffffff ! Faut pas que j'y pense !!
23:21 Écrit par Alberto | Commentaires (3) | Tags : grandes alpes 2016
Commentaires
Il ne faut jamais brusquer les choses. Ou comme dirait Barbapapa, il faut laisser le temps au temps.
Donc prends ton temps pour rédiger ton récit et laisse nous le temps de le lire à notre aise.
Écrit par : Francois | 25/09/2016
La patience est une preuve de savoir vivre. Savoir vivre qui manque tant à énormément de personnes malheureusement.
Sur ce , encore toutes mes félicitations pour tes CR toujours aussi bien ficelés. (poil au nez) Sorry , je n'ai pas pu m'en empêcher . Olé.
Écrit par : patrick masson | 25/09/2016
CR toujours aussi bien ficelés ? Voilà qui me fait penser à un bon roti de dindonneau ;-)
Merci en tout cas !!
Poil au bras ...
Écrit par : Alberto | 27/09/2016
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