13/09/2017
Cévennes, 4 septembre 2017, jour 3
On commencerait pas par les photos du jour, hein ?
Voilà qui est fait !
Le poids des mots suivra !!
PS : vous remarquerez que j'ai pris l'option de faire une note PAR JOUR plutôt que de faire comme d'habitude où je saucissonne (encore un pique-nique ?) chaque journée de voyage en 2, 3 voire 4 notes. Cela implique toutefois qu'il faille parfois relire la même note qui est complétée petit à petit en fonction du temps que je consacre au récit.
Capito amici ?? Va bene allora !! Andiamo avanti !!!
Petit préambule avant de nous lancer sur les (petites) routes pour préciser qu'en matière de petit-déjeuner je ne me suis jamais départi du "menu" suivant : pain baguette, jambon cru et/ou cuit, beurre, café et fruit(s) frais et "Pi c'est tout" ! Pas de mignagnagnardises et autres "graisseries sucrotées" (des trucs de PD comme dirait ma tante Maurice^^), pleines d'exhausteurs de goût et de conservateurs E ceci et E cela ... Seul hic : les quantités !! Un matin Jacky a fait les yeux ronds quand il m'a vu arriver avec une assiette qui débordait de partout. Pas d'inquiétude : j'ai de la place dans le top-bide !!
Et donc, on est entré dans le vif du sujet assez rapidement ce matin-là avec des petites routes qui serpentaient au travers du Parc Naturel et Régional du Livradois-Forez. Premier panorama au WP 15, à Vinfaud avec, d'un côté, une vue imprenable sur la ville de Peslières et, de l'autre, sur un petit troupeau de jolies vaches brunes et blanches qui nous faisaient de l'oeil ...
Un peu plus loin, c'est à Lavaudieu que nous avons marqué l'arrêt. Le village vaut essentiellement pour son abbaye de Saint-André mais je n'ai pas pu la visiter à moins d'attendre la visite guidée suivante. J'ai bien essayé de me glisser dans le petit musée (la preuve avec les photos publiées) mais j'ai vite été repéré par la préposée qui m'a prié, sans ménagement, de quitter les lieux ! Il ne restait plus alors qu'à déambuler dans ses vieilles rues et s'imprégner de l'odeur des vieilles pierres ... ce que je fis pendant près d'une heure en discutant ensuite avec les uns et les autres avant de reprendre la route en passant sur le petit pont qui enjambait La Senouire ...
On a continué, toujours sur le même type de petites routes, étroites mais au bon revêtement et donc roulantes, pendant encore +/- 75 kilomètres en passant par Vieille Brioude, Saint-Just-près-Brioude, Blassac, Aubazat, Ferrussac, Besseyrolle et Saint-Privat-du-Fau jusqu'à atteindre Le Malzieu-Ville où les divers GPS se sont un peu affolés pour traverser le village. Tant mieux sans doute car sans cela peut-être que nous aurions été trop nombreux à nous arrêter au restaurant Le Margeride, au WP 39.
Au lieu de cela, je me suis retrouvé en fort bonne compagnie puisque j'ai mangé avec Paul, à tout seigneur tout honneur n'est-ce pas ^^, et puis on est un fayot ou pas, n'est-ce-pas, Daniel, Michel, Olivier, Philippe & Virginie ainsi que Xavier, alors que Anne et Yvan n'étaient pas loin, à une autre table. On nous voit sur TripAdvisor, vous avez remarqué, Philippe P. y ayant même laissé un avis ! Perso, comme d'autres aussi d'ailleurs, je me suis limité à une salade, une bière et un café. Je ne porterai dès lors aucun jugement pointu, une salade ne pouvant décemment pas décevoir ... sauf à cacher une limace, voyez ?
Deux choses à ajouter concernant le moment passé là :
1/ une des serveuses était à tomber : savant mélange entre Amy Winehouse pour la silhouette et le maquillage et Brigitte Bardot pour la blondeur et, n'ayons pas peur des mots qui n'existent pas, la "pulposité". A chaque apparition, tout le monde se taisait sauf Anne et Virginie bien entendu;
2/ à la table d'à côté, si j'ai bonne mémoire, il y avait deux motards français, originaires du sud de l'Hexagone, avè l'assent du midi peuchère, qui circulaient dans la région et avec lesquels Philippe, Virginie et Michel se sont beaucoup entretenus. Il a été question de belgicismes avec les "Oui mais non !" et les "Non, peut-être" entre autres joyaux nationaux mais également de leur périple dans la région. Ils ont brandi des catalogues dans lesquels on trouvait des tas de road-books très bien faits avec force explications et couleurs, de quoi rendre jaloux notre guide spirituel ...
Il m'est venu à l'esprit qu'en 2008, alors que je n'avais pas pu faire le voyage en Auvergne suite au décès de mon père, les copains m'avaient ramené un très beau bouquin sur la région et qui comportait justement une série de road-books. Tiens, je viens de passer sur le site de François pour vérifier ce point particulier et j'ai constaté qu'il a déjà terminé son compte-rendu, grmmbblll grmmbbll ...
Oueille, en même temps, il a écourté le voyage, donc c'était d'autant plus facile pour lui de boucler le récit. Oui, il l'a écourté, on en reparlera si vous voulez bien.
Bon, je continue dans les détails superfétatoires voire oiseux, que cela plaise ou non, quitte à broder voire inventer des petits trucs croustillants comme dit Paul qui semble apprécier tout ce qui croque sous la dent ;-)
On a quitté le resto et on est passé par Serverette que les copains connaissent bien pour y avoir séjourné avec Eric D. qui y possède un pied-à-terre, puis Marjerols, Palhers, Chanac et plongée vers Sainte-Enimie où je suis arrivé, seul, une fois encore. Je dois manifestement rouler sur un autre rythme que la plupart des participants : trop vite pour certains et trop lentement pour ... Yvan, ah ah ah !!
Temps mort et petite charentaise ici pour justifier ce que d'aucun pourrait prendre pour de la prétention ou que sais-je encore. Lorsque je roule à moto, je suis généralement "à fond dedans" : j'aime piloter, prendre les moins mauvaises trajectoires, tenir un certain rythme qui implique autant de concentration. Lorsque je "dois" suivre quelqu'un de plus ... pausé pour ne pas dire de plus lent, toute cette concentration s'envole et je commence à devenir dangereux pour moi et pour celui qui est devant. Et comme le soulignait François dans un compte-rendu récent, j'ai tendance à rouler de plus en plus vite. Je constate par contre que mes "habituels copains" auraient plutôt tendance à se laisser aller de ce côté là : les suivre m'ôte au moins 50 % de mon plaisir de conduite et l'ennui s'installe ... rapidement.
Voilà donc pourquoi, finalement, je les "évite" sur la route.
A l'inverse, lorsque je tombe sur moins ... lent que moi, je n'essaye pas à tout prix de m'accrocher et je rends rapidement la main.
Enfin, comme c'est arrivé l'une ou l'autre fois, je n'apprécie pas qu'on me colle. Si on veut rouler plus vite on dépasse et si on veut juste suivre le rythme on respecte une distance de sécurité suffisante. C'est pourtant simple me semble-t-il ?
Et donc, cette fois, j'ai pris plaisir à rouler avec aussi énervé que moi. Cela n'empêche pas que je ralentis régulièrement pour souffler un peu et flâner au gré des paysages qui s'offrent au regard.
Voilà une petite mise au point que j'estimais utile cette fois !
Je n'ai peut-être pas été assez attentif mais je n'ai vu personne aux terrasses des cafés de Sainte-Enimie avec lequel partagé le dernier avant l'arrivée au Grand Hôtel du Parc à Florac et j'ai donc continué pour les vingt-six-mille sept-cent-soixante-six mètres qui m'en séparait, en passant par Montbrun et Quézac.
Et donc, une fois encore, je suis arrivé bien tôt à l'hôtel. De là à dire que les étapes sont trop courtes, il n'y a qu'un pas à franchir mais je ne le ferai pas, histoire de ne pas soulever une polémique qui ne mènera nulle part : chacun campera sur ses positions et chacun aura raison ;-)
A suivre ...
En fait, il ne restait pas grand chose à ajouter à cette note ...
Oui mais non ...
"Pas grand chose" pour un grand bavard comme moi, on ne sait pas trop ce que ça veut dire !!
Très belle impression en arrivant dans l'allée de l'hôtel : à gauche, un grand appentis pour mettre les motos à l'abri, à droite les jardins (un vieil homme était occupé à arroser les rosiers) ainsi que la belle piscine flanquée d'une bâtisse de caractère aux volets bleu ciel et en face un double escalier majestueux qui menait à la réception. On dit que c'est souvent la première impression qui compte et celle-là était bonne. J'ai gravi les quelques marches et je me suis retrouvé en compagnie d'une (très) vieille dame qui essayait de s'occuper du comptoir pendant qu'en face se trouvait un gars, plus tout jeune non plus, entre cinquante et quatre-vingts ans, son fils probablement (?) qui, lui, s'occupait de la caisse et de la gestion des chambres.
Je ne me souviens plus si Gull était déjà là. Faut dire qu'on n'a pratiquement jamais roulé ensemble d'autant qu'il a mis tous les road-books à sa sauce soit pour éviter les routes trop difficiles, soit pour aller vers un spot touristique qui se trouvait non loin des routes empruntées, soit encore pour raccourcir certaines étapes ... Il avait parfois 4 ou 5 road-books différents pour une même journée et il choisissait en fonction de ... je ne sais quoi ;-)
Lorsque j'ai vu la chambre j'avoue que j'ai été plutôt déçu : petite, avec un plancher en bois qui couinait comme une vieille BMW, avec aussi très peu de possibilités de rangement, une salle de bain avec baignoire mais sans cloison ou rideau pour éviter les éclaboussures, il n'y avait pas de quoi se pâmer, voyez ? On avait connu mieux au Terminus de Chaumont et au Pariou à Issoire et j'étais d'autant plus dépité qu'on allait y passer 4 nuits. On a même mollement essayé d'en changer mais les disponibilités étaient rares.
J'ai passé un long moment à discuter au bord de la piscine avec Virginie et Philippe notamment, on a parlé boulot, pension anticipée, vacances et c'est un peu grâce à eux que je me suis fait une raison, que j'ai positivé et me suis convaincu qu'au fond, (nan, pas de la piscine !), on était plutôt très bien installés en définitive : comme quoi, il n'y a que les imbéciles qui ne changent pas d'avis.
Une bonne nuit de sommeil a fini de nous convaincre que la literie était bonne et que c'était là l'essentiel !!
Sachez tout de même qu'on a très bien mangé, que le vin était compris dans la demi-pension et que le service était efficace et très convivial.
La journée s'est terminée par une petite marche digestive dans Florac ...
PS : à noter que François était venu me proposer d'échanger les chambres ou les cokoteurs (je sais plus) dans la mesure où Georges et lui avait hérité d'un espace avec deux grands lits ...
23:39 Écrit par Alberto | Commentaires (4) | Tags : cévennes 2017
Commentaires
Tu as à moitié raison: j'ai déjà publié mon compte-rendu mais il est loin d'être terminé.
Comme je l'ai écrit (légèrement sous-entendu, je l'avoue), je compte sur toi et ton blog pour me rappeler certains détails.
Dans ce cas, hop, je mets mon texte à jour et je le publie illico.
P.S. Je comprends parfaitement ta justification entre charentaises et je ne t'en veux aucunement pour filer devant et rouler à ton rythme.
Écrit par : Francois | 15/09/2017
D'habitude je compte aussi sur toi et ton SITE pour me repérer dans le temps et les lieux mais vu qu'on roule de moins en moins ensemble, on partage de moins en moins de moments d'autant que, toi comme d'autres, vous prenez plaisir à modifier les r-b ...
Merci pour la compréhension. Il était un temps où on se payait de bonnes petites bourres, t'en souvient-il ?
Écrit par : Alberto | 16/09/2017
Je me souviens de quelques bonnes bourres, en effet, mais tu roules de plus en plus vite et moi de moins en moins.
Alors, je prends des raccourcis...
Écrit par : Francois | 16/09/2017
Cela s'arrêtera sans doute un jour mais les raccourcis, non merci !
Écrit par : Alberto | 17/09/2017
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