18/09/2017
Cévennes, 7 septembre 2017, jour 6
Les photos !! parlent d'elles-mêmes, non ?
On en resterait bien là, hein ??
Oui mais non !!
A suivre alors ??? Non, peut-être !!!
Sachez juste que la (dernière, déjà !) boucle dans les Cévennes était baptisée : la boucle du TARN et que, dans sa version normale, elle comportait 260 kilomètres.
Au petit-déjeuner, le chat de la maison, un siamois, trainait souvent dans la salle et une des préposées au service nous fit remarquer que ce n'était pas du goût de tout le monde. Avec François, on lui a trouvé un surnom : "BeeBee" pour "Black Bullocks". Et de fait, il semblerait que les poils les plus sombres recouvrent les ... parties les plus chaudes de l'animal ! Certains l'ont vu pisser dans les plantes.
Perso, je vis avec des chats depuis ma plus tendre enfance comme on dit et je suis dès lors vacciné, voyez ? Là encore, on en a trois à la maison : Bali, Kira et Maxou, ce dernier s'étant installé chez nous un peu à l'insu de notre plein gré !
Mais ceci nous écarte du sujet. Quoique ... Un détail tout de même avant d'en terminer avec cette digression féline : Philippe et Virginie (grrrrrrrrr, miaou, Hey Pussy !) étaient "tombés en amour" d'un chat abandonné qu'ils ont vu à la station-service non loin de l'hôtel et, jusqu'au dernier jour à Florac, il était question qu'ils le ramènent en Belgique, dans une cage et dans la camionnette de Paul qui, entre charentaises, ne voyait pas, mais alors là pas du tout, cela d'un bon oeil. Heureusement (?), le matin du départ, ils ne l'ont pas trouvé !
Gauche au sortir de l'hôtel et D998 puis D906 sur 70 kilomètres environ, via Bédouès, Cocurès, Le-Pont-de-Montvert, Saint-Maurice-de-Ventalon, Vialas, Genolhac, Concoules, Villefort et son lac, où on s'est arrêté pour fixer le panorama.
Septante kilomètres (soixante-dix pour ceux qui savent compter) de petites routes où j'ai rejoint Gull qui était parti avant et que j'ai suivi jusqu'à être rejoint par François et Didier qui sont sagement restés derrière. Au WP 9, l'option était proposée de visiter La Garde-Guérin, un des plus beaux villages de France. Alors que Gull continuait sa route, on a d'abord fait une halte au "Comptoir de la Régordane" où nous avons retrouvé Josiane et Henri qui nous ont raconté qu'ils étaient montés dans la tour et la difficulté à aller jusque tout en haut tant l'accès était étroit.
Après une infusion aux herbes que m'a recommandée la gérante des lieux pour ses propriétés digestives, on a donc entrepris la visite du village, sa tour (de l'extérieur), son église, son four à pain, son auberge, ses ruelles empierrées, le tout ayant gardé son caractère d'antan au point qu'on s'attend à voir débouler des cavaliers en armures à chaque intersection, ou presque, ou pas : "Je suis Godefroy Amaury De Malfète, comte de Montmirail, d’Apromont et de Papimcourt, fils d’Aldebert de Malfète et de Thibaude de Montfaucon... Je suis ton aieul."
Certes, certes ...
Et puisqu'on est sur "Les visiteurs", figurez-vous qu'au sortir du village, alors qu'on regagnait le parking pour récupérer nos fiers destriers qui piaffaient d'impatience, sur qui on tombe, je vous le donne en mille ? Sur l'ami Claude !!! ON avait une chance sur mille justement de se croiser là. Il se baladait dans le coin car, comme Olivier C., il a un pied-à-terre dans les environs. Il a d'abord cru une première fois reconnaître la camionnette de Paul, puis il l'a VRAIMENT croisée. Paul lui a dit qu'on avait déjà quitté le village mais en y arrivant il a reconnu nos motos et il nous a attendu. Je lui ai dit que je l'attendais la veille pour fêter dignement mon anniversaire mais ça lui aurait fait 400 bornes aller-retour sans compter qu'il n'aurait justement pas pu fêter "dignement", entendez par là le contraire de "sobrement" et/ou "avec modération". Voilà qui me rappelle à nouveau notre anthologique biture en Slovénie :-)))
Il a dit que le lendemain on passait derrière chez lui et qu'il essayerait de se joindre à nous pour un bout de chemin ...
On est revenu sur nos pas pour reprendre le WP9 et on a continué, via Castanet, Altier et Malecombe pour arriver à Le Bleymard où se trouvait un Carrefour Express devant lequel quelques bancs étaient installés qui avaient déjà vu quelques uns des nôtres y pique-niquer ...
Je ne vais pas épiloguer sur ce qui s'est passé à ce moment là mais sachez que pendant que certains ont acheté du pain aux céréales, du jambon de Bayonne, du Comté, une pomme granny, du pain baguette, du jambon cuit, des boissons, etc. , d'autres ont pris deux croissants (?) et un ravier de tomates-cerises, histoire d'avoir quelque chose à partager, voyez ?
Cela m'aura appris un truc supplémentaire : en plus d'éviter 'certains' motards sur la route, il faudra que j'en fasse autant à l'arrêt pique-nique ... J'ai enfin compris ce que "piquer et niquer" venaient faire dans l'expression !
Pour l'anecdote, sachez que j'avais pris mon "couteau suisse" qui m'a bien servi pour la circonstance ...
Au moment de repartir, mes acolytes (anonymes) ont fait le plein alors que, perso, j'en ai profité pour filer à l'anglaise ou à l'italienne, c'est vous qui me voyez partir : j'avais fait le plein la veille au soir en arrivant à Florac et il me restait près de 200 bornes d'autonomie.
Un ou deux arrêts panoramiques plus tard, il était dans les 15 heures lorsque je suis tombé sur Jacky et Anuta (1200 RT) et Paul (Camionnette Ford TranSPEED !) qui se demandait où tout le monde était passé tant il n'avait vu personne.
C'est là que Paul a émis l'idée d'aller ensemble jusqu'au viaduc de Millau qui n'était pas bien loin hors du tracé du jour ...
Comme j'en avais souvent entendu parler sans l'avoir jamais vu, un peu comme le monstre écossais, Ness-pas, il n'a eu aucun mal à me convaincre.
En fait de "pas loin", on a quand même fait dans les 30-35 bornes avant d'arriver au village, puis quelques kilomètres de plus pour arriver pile poil en dessous du viaduc, puis une tripotée de kilomètres encore pour atteindre l'aire panoramique d'où nous avions une vue imprenable sur cet Ouvrage avec un grand "Ooooooooohhhhhhhh !". On avait laissé la moto et la camionnette sur le parking et on a poussé une pointe jusqu'à la cafétéria pour, croyais-je, y boire un coup. Mais Paul n'avait pas eu son compte et, puisqu'on était là, pourquoi ne pas faire la visite guidée qui commençait à 17 heures ? Ah ben oui, c'est vrai, pourquoi pas.
Du coup, je suis retourné à la moto au pas de course car j'avais laissé le casque et le Tripy sur le guidon et Paul m'ayant donné la clé de la camionnette je les y ai mis à l'abri ainsi que ma veste. Retour au pas de course, au bord de l'infarctus du myocarde !
Merde ? Les tickets ! Ils sont restés dans la veste !! " Il faut absolument aller les chercher, monsieur !" , me dit la jeune fille à la réception avec un sourire entendu en direction du GéO !
Je n'y serais pas retourné, c'est sûr !
Et donc, la visite a pu commencer en compagnie de six ou huit autres personnes.
Voilà une visite qu'elle valait la peine !!
Ces sept grands voiliers qui se suivent dans le ciel c'est presque aussi beau, voire plus beau (biffer la mention inutile) qu'un départ du Vendée Globe, non ? Je ne vous ferai pas l'article sur le Viaduc de Millau et vous invite à surfer sur les divers sites qui lui sont consacrés. Vous y apprendrez tout ce que vous n'avez jamais osé demander ;-)
A la fin de la visite, on est passé par la cafétéria. La serveuse, qui n'était pas la Vénus de Millau (bien joué Paul !) ressemblait vaguement à la chanteuse des Shocking Blue qui, entre autre succès planétaire, ont justement chanté Venus !!, tout cela n'est pas une coïncidence !!
Par ailleurs, pendant qu'on s'activait vers la cafette, Paul a eu un appel de Virginie qui a expliqué que Georges avait eu un problème et que Philippe était parti à l'hôpital de Mende avec lui pour des examens ...
A suivre ...
Et oui ! Georges a voulu essayer la 800 GS de Michel et, dans le demi-tour, il est tombé : le coup classique en quelque sorte. Soit telle qu'équipée, la 800 GS était plus haute que la 1200, soit il y avait un vicieux devers que l'ami Georges n'a pas vu. Ils sont tous rentrés comme ça mais, plus tard à l'hôtel, il a ressenti de sérieuses douleurs dans le pied. Il est donc monté "à cul" de Philippe et ils sont partis à l'hôpital de Mende.
Nous on était à Millau, souvenez-vous. Il était 18h45 environ. On avait de la route à tailler pour rentrer à Florac, entre 83 et 107 kilomètres (!!) suivant les options et suivant qu'on questionnait le Tom Tom, le Garmin ou le Tripy ! Je pense que Paul a choisi le plus court et que moi, j'ai demandé au Tripy de me ramener au point de départ du road-book du jour avec l'option "rapide" (soit 107 bornes !).
On est parti ensemble et, dans un premier temps, j'ai suivi le Ford TranSPEED qui maintenait une sacré foutue allure de motard habile !
A un rond-point, alors que le Tripy m'intimait d'aller tout droit, Paul a pris à droite et je l'ai suivi. J'ai bien fait car, ce faisant et après vérification, j'ai gagné plus de 20 bornes. Rassuré, j'ai profité d'un trafic plus dense pour me faufiler, mettre gros gaz et filer devant ! Après quelques kilomètres en agglomération, je me suis retrouvé sur des routes bucoliques et roulantes à la fois. Le soleil couchant derrière moi projetait mon ombre dans un décor aux couleurs dorées des plus plaisantes. Maintes fois j'ai failli m'arrêter pour prendre quelques photos mais ... je n'avais plus le temps ! L'E.T.A. (Estimated Time of Arrival) étant fixé à 20h15, je commençais à craindre pour mon estomac : aurais-je encore quelque chose à me mettre sous la dent (ouais j'en ai plus qu'une mais creuse) !!!
Pris dans mon élan, j'ai loupé une bifurcation à gauche mais le Tripy a si rapidement recalculé la nouvelle note que je ne m'en suis pas formalisé outre mesure : résultat des courses, j'ai au moins perdu 10 bonnes minutes sur le temps qui m'était imparti ;-)
Pendant ce temps-là, Paul de son côté, a rejoint l'hôpital de Mende pour aller rechercher Georges.
Arrivé à l'hôtel, je suis malgré tout passé sous la douche, et lorsque j'ai gagné la salle du restaurant, ma place et mon entrée étaient bien là, à m'attendre, ouf !! Paul est arrivé, accompagné de Georges. Diagnostic : luxation d'un orteil. Plus de peur que de mal suivant l'expression consacrée même si, en l'occurrence, il n'a pas eu peur mais plutôt mal, voyez ?
Rien de particulier sinon que pendant le repas j'ai vu François se lever, le portable collé à l'oreille, et quitter la salle pour continuer la conversation loin du brouhaha. Je n'apprendrai que le lendemain l'objet du coup de fil ...
Petit discours explicatif et briefing de la part de Paul qui nous a rappelé qu'il fallait plier bagage car le lendemain on quittait les Cévennes pour entamer la remontée vers la Belgique en 3 jours.
On n'a pas trainé ce soir-là et on a gagné nos chambres pour préparer le paquetage !
22:37 Écrit par Alberto | Commentaires (6) | Tags : cévennes 2017
Commentaires
Bravo, le score monte!
Et nul n'est jamais assez fort pour ce calcul (je te laisse réfléchir..)
Écrit par : Xavier | 20/09/2017
Tu sais, les calculs et moi, ça fait 3 !
Écrit par : Alberto | 20/09/2017
je t'aide; la contrepèterie est avec "calcul"
Écrit par : Xavier | 20/09/2017
Ok, pigé, mais je me suis fait aider par une main innocente ;-)
Écrit par : Alberto | 20/09/2017
Une main innocente? oooh, essuie ça vite et bien (plus facile)
Écrit par : Xavier | 20/09/2017
Oufti ... intarissable en matière de contrepèterie, je vois !
Écrit par : Alberto | 20/09/2017
Les commentaires sont fermés.