05/02/2017
Val Joly, 1ère sortie de l'année, troisième !!!
Et oui, je vais vous tenir en haleine TOUT L'HIVER avec cette sortie :-)
Quel plaisir en tout cas de refaire corps avec sa machine, d'enrouler pépère sur des routes qui serpentent dans la campagne, de humer les vivifiantes odeurs du fumier épandu sur les terres agicoles, de jouer à cache-cache avec le soleil qui perce entre les nuages et les branchages, de tricoter de la boîte de vitesses sans utiliser l'embrayage, de jeter un oeil dans le rétro pour voir si le copain suit ...
La pratique de la moto, franchement, ça tient du miracle : on met directement tous les tracas de côté et on ne vit que l'instant ... tout en anticipant les réactions des autres usagers de la route, car il faut rester cent pour cent "aware" évidemment !!!
Nous sommes arrivés sur la place de Solre-le-Château et, après un regard circulaire dont Didier a le secret, on a planté les motos devant la brasserie "Chez Ninnie". Il est à noter que :
1/ ce n'est pas parce qu'une place est de forme rectangulaire que cela empêche un regard circulaire;
2/ il semblerait que les troquets ne soient pas légion sur la susdite place, ce qui ôte tout mérite à mon acolyte du jour :-)
Pendant que je faisais quelques photos extérieures, Didier a jeté un oeil à la carte avant d'investir l'estaminet.
Alors qu'il s'était d'abord installé dans la grande salle, la serveuse nous a invités à gagner la plus petite, près du bar et ... près d'elle.
Il faut dire que, outre le fait qu'on avait vue sur nos motos, on y était aussi bien plus à l'aise pour étaler nos casques, gants, vestes et autre gilet airbag :-)
A ce propos, Didier m'a avoué que s'il l'avait bien enfilé en partant de chez lui, il avait oublié de le relier à la moto via le cordon de sécurité : nettement moins effecace en cas de besoin évidemment ! Nous mettrons cette distraction sur le fait qu'il s'agissait là de la première sortie et que, du coup, tous les automatismes ne sont pas encore revenus !
Les plats du jour ? De l'andouillette artisanale, du rôti Orloff ou de l'escalope champignons.
Nous avons fait le même choix du rôti arrosé du même Coca : non, on n'a pas demandé 2 pailles, on a pris un Coca chacun, au diable l'avarice et les avaricieux !
Pendant qu'on devisait, notamment sur le phénomène du nouveau président des Etats-Unis, je fis remarquer à une autre serveuse qui dressait notre table, que ça sentait sérieusement le ... cramé, sur quoi elle me répondit qu'il y avait eu un problème en cuisine, et Didier d'ajouter :"Du moment que ce n'est pas notre rôti !"
Et bien, vous savez quoi ? Si Didier n'a rien relevé de particulier, mes papilles ont détecté un insidieux goût de brûlé tout au long du repas : sans doute suis-je plus fin gourmet ou alors il est devenu insensible, habitué qu'il est à la cuisine de Gabrielle :-)
Ok, ok, je plaisante !!!K
Après le ixième passage de l'accorte serveuse, qui n'oubliait jamais de poser une main sur nos épaules ou nos avants-bras, j'ai demandé l'addition. A la question de savoir si on prenait un café, Didier répondit qu'on le boirait plus loin ...
Quand elle est arrivée avec la note, elle a reposé la question du café et j'ai dit : "Si vous l'offrez, on le prend ici !"
Ainsi dit, ainsi fait ! On s'en est tiré pour un petit 30 € TVA comprise.
Avant de sortir, quelques clients nous ont demandé si ce n'était pas "trop dur" de rouler à moto par ce temps là, ce à quoi nous répondîmes qu'en s'équipant bien et en faisant preuve de prudence, ça ne posait aucun problème, et de sortir en roulant des mécaniques, niques, niques ;-)
13:02 Écrit par Alberto | Commentaires (0)
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