14/09/2016
Les Grandes Alpes, Jours 1 & 2 : suite !
1ère étape : Florenville -> La Bresse (300 kms)
2ème étape : La Bresse ->Scionzier (entre Genève et Chamonix en Haute-Savoie) : 407 kms
Voici d'entrée de jeu les photos de ce dimanche 4 septembre ...
Au programme, la route des crêtes, le Grand ballon des Vosges, l'Alsace, le Jura et la Suisse avant le "retour" sur la France.
La Suisse, on aime ou on n'aime pas, la peur des radars et des amendes salées participant du second sentiment mais, si on en fait abstraction, on ne peut pas nier que les paysages qu'offre (FORT bien sûr) ce pays sont exceptionnellement beaux et propres et verdoyants et propres et beaux !!
On a fait plus de 120 kms pour atteindre la frontière helvétique en arpentant déjà des routes bien sympathiques et on en a encore parcourus 34,5 avant de marquer le premier arrêt à la ferme de la fromagerie Tête de moines où on s'est attablés et attardés pour déguster du fromage et de la charcuterie maison arrosés d'un café venu à point.
Entre charentaises, quand on voit le nombre de tonsures qui chapeautent les participants au voyage, on se dit qu'il y en a beaucoup qui auraient pu poser pour la postériorité devant l'entrée du site visité ;-)
44 bornes et un cheveu plus tard, nous nous sommes arrêtés à Le Landeron où nous avons rejoint un groupe de motards qui étaient déjà installés à l'ombre des parasols sur la place du village, parmi lesquels Didier (Ducati Srambler) et Marily, qui étrennait une toute nouvelle et bien jolie SV 650 rouge en remplacement de sa précédente Gladius ...
Après avoir fait mon choix dans la carte (un spaghetti bolo) j'ai fait le tour de la place, appareil photo au poing et j'ai mitraillé presque toutes les façades et les statues qui ornaient l'endroit, comme l'envers d'ailleurs. Etant donné que François, comme Henri également, avaient préalablement acheté de quoi pique-niquer, ils nous ont rejoint à table au moment des desserts : quand ils ont une carte de restaurant en main, ils commencent par taper un oeil gourmand à cette rubrique ! C'est leur péché mignon à ces deux-là, les desserts ! Perso, j'ai fait l'impasse sur ce plaisir superflu, une fois n'est pas coutume ^^
...
28 CHF, soit 28 francs suisses, c'est ce qu'ont coûté le plat de pâtes et la bière Feldschlösschen : avec un franc suisse à 0,9 €, on ne peut pas dire qu'on ait fait une affaire mais, comme il est bienséant de le dire et de le seriner, "quand on aime, on ne compte pas" et pour le coup, c'était tout à fait comestible et buvable !
Nous étions les derniers à quitter la table, mais ce n'était que normal vu que nous étions arrivés après le premier groupe.
Je ne sais plus trop ce qui s'est passé mais, si je ne me trompe pas, certains ont fait l'école buissonnière et sont sortis du road-book pour aller voir je ne sais plus quoi, l'idée étant venue de Jacques me semble-t-il.
Je me suis donc à nouveau retrouvé seul et j'ai roulé ainsi une petite centaine de kilomètres jusqu'à arriver à Semsales où j'ai planté la Tiger en face d'un bistrot à 2 ou 3 longueurs duquel se trouvait une station-service "Mini Prix". J'ai poireauté là quelques minutes avant de voir arriver François, Didier et Alain. Ils ne s'étaient apparemment pas bien entendus avec Jacques sur l'itinéraire "bis" qu'il avait proposé et seuls Willy et Henri l'avaient suivi.
On s'est attablés au bistrot qui ne payait pas trop de mine avec notamment un store solaire carrément dégueulasse.
La serveuse est arrivée, une estonienne d'après mes potes qui s'y connaissent en "filles de l'est", entre charentaises pas autant que T@z qui est une sommité en la matière, serveuse disais-je vêtue d'une robe courte, au corset noir et à la jupe rose. Je l'ai trouvée plutôt sexy mais pas mes collègues : de là à considérer que mes critères de beauté sont en régression, il n'y a qu'un pas et, ma foi, ça me paraît normal avec le temps, non ??
Quoi qu'il en soit, au moment de payer, on a parlé franc suisse et euro et, comme elle proposait une parfaite parité (1 CHF = 1 €), que je la trouvais tout à coup fort vénale, qu'elle m'a dit qu'il y avait un distributeur de billets à 200 mètres, j'ai finalement cédé et payé en euro. Elle m'a rendu 5,5 CHF avec lesquels j'ai repris un second café et j'ai offert un second Ice Tea à Didier, fin de l'histoire !! Vive la monnaie unique en tout cas !!!
Arrivés à Vevey, on a contourné le Lac Léman jusqu'aux portes de Thonon-les-Bains sur des routes encombrées. Si je ne m'abuse, seul Claude a poussé le perfectionnisme jusqu'à se rendre au "kilomètre zéro" de la "vraie" Route des Alpes et même qu'il a utilisé un itinéraire différent tout au long de la journée ...
J'ai le souvenir d'un (trop long) passage où je me trouvais derrière une ROLLS ROYCE Wraith et plutôt que de serrer à droite pour m'offrir les quelques centimètres qui auraient suffi à me céder le passage, le "pilote" ou le chauffeur, s'obstinait à naviguer à du 20 km/heure en prenant toute la voie disponible : finalement, entre les "gino" qui roulent toutes vitres ouvertes et sono à donf sur le boulevard Tirou à Charleroi et les parvenus qui paradent en RR autour du lac Léman, lesquels sont le plus à fustiger ??
L'hôtel qui nous accueillait ce soir là était L'Inter Hôtel de Faucigny situé Rue César Vuarchex 170 à 74950 SCIONZIER-CLUSES.
L'hôtel manquant de chambres "twin", Didier et moi, nous sommes vus offrir une "single" sans supplément. Même si la cohabitation avec Didier fut une réussite, le mot étant un peu fort il faut bien l'admettre, j'avoue que rien ne remplace le confort d'une chambre "particulière". On peut étaler ses affaires comme on veut, on peut se balader dans la tenue que l'on veut, on peut péter tout son saoul sans soulever la rumeur et les hauts-le-coeur, tout cela ayant bien entendu un prix : le supplément exigé pour ce voyage en particulier était de 245 €, alors à chacun de faire ses comptes. Cela dit, il faut également voir les disponibilités dans chacun des hôtels. Je rappelle, à l'occasion, que nous avons changé d'hôtel TOUS LES JOURS lors de ce périple.
Nous avons pris le repas du soir au restaurant "Le complexe" situé à 200 mètres de l'hôtel. Cette fois-ci je n'ai pris AUCUNE PHOTO des repas du soir et je ne serai dès lors pas à même de vous en faire le détail par le menu. Cela n'intéresse finalement personne et c'est tant mieux. Je dirai juste qu'en général on a plutôt bien mangé. De toute façon je ne suis pas du genre "fine bouche" et dès lors que la quantité suffit, cela me suffit ,-) Sachant qu'on a systématiquement eu 3 services, au mieux tout était bon, au pire l'entrée trop légère était compensée par un excellent dessert et Lycée de Versailles, voyez ?
Ce qui a un peu changé par contre, c'est qu'auparavant, je prenais souvent du vin à table : Didier choisissait et on partageait la bouteille à 2, 3 ou 4 avant d'en prendre une seconde.
Là, depuis l'an dernier en gros, je suis passé à la bière ! Si elle me "gonfle" plus, elle est généralement plus digeste et ne me laisse aucune aigreur et autre acidité nécessitant Gaviscon, Rennie et autres Alka Seltzer !
Pour le coup, ce soir-là, j'ai descendu TROIS Mont-Blanc . Je confirme que je préfère définitivement les descentes et j'avoue que je ne me voyais pas l'escalader qu'elle que soit la face, nord, sud, est ou ouest !!
Ce soir-là, Paul a ressorti l'ampli et le micro et, après nous avoir briefés sur le programme du lendemain, il a refait les présentations en pointant d'abord l'arrivée de quelques petits nouveaux et en faisant ensuite l'appel général. Lorsqu'il a cité mon prénom, certains m'ont demandé de monter sur la chaise, ce que j'ai fait de bonne grâce, et d'autre ont demandé un discours, ce derrière quoi je suis resté coi !!
Petit bilan du jour :
- Alain a oublié son "camel bag" à Semsales : il n'a même pas voulu qu'on y retourne ou qu'on appelle pour voir ce qu'on pouvait faire pour le récupérer;
- Claude a failli perdre son appareil photo : il l'a posé sur la selle et est reparti comme ça. Au moment où il y a pensé il a freiné des 3 disques et a vu passer l'appareil devant lui. Même pas cassé, juste l'étui déchiré : il s'en sort bien;
- François, dont le Tripy I ne chargeait plus a demandé le sien à un copain (?) qui s'est avéré aussi défectueux puisqu'il ne tenait que 2 ou 3 heures. Finalement, Paul lui a prêté celui qu'il utilise pour les recos. Je pense que l'ami François va se mettre en chasse d'un Tripy II d'occasion ...
Fin du 2ème jour !!
22:39 Écrit par Alberto | Commentaires (2) | Tags : grandes alpes 2016
Commentaires
Pour ce qui est du Tripy, j'ai décidé de garder mon Tripy et d'acheter chez AS-GPS une nouvelle batterie (54 euros) et ce fameux cable d'alimentation 12V (49 euros, il en restait un). On verra la saison prochaine si ça va mieux...
Écrit par : Francois | 18/09/2016
Jacques voulait aller à Gstaad (la station huppée des stars) et poursuivre par une autre route verte, ce qui était une bonne idée, il en avait parlé à table, mais comme tu étais parti devant, on n'a pas voulu t'abandonner et tu nous a récompensé par un verre (et même deux pour moi).
Écrit par : ds | 18/09/2016
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