19/09/2016

Les Grandes Alpes, Jour 4 !!!!

grandes alpes 2016Pour rappel, nous sommes le mardi 6 septembre 2016 et c'est le 4ème jour du périple dans les Grandes Alpes organisé par Europa Moto !
Et on commence, comme d'hab avec les photos du jour !!
La journée a particulièrement bien commencé : avant d'aller prendre le petit-déjeuner, je suis allé arrimer les bagages sur la Tiger. J'ai croisé Philippe et Noëlle en maillot de bain qui revenaient de la piscine (extérieur avec un fond de l'air plutôt frisquet !). Philippe me fait la bise et Noëlle me salue. Je m'en plains, une façon de dire que j'aurais préféré le contraire voyez, et du coup, elle se jette littéralement sur moi et m'étreint chaleureusement ^^, laissant mon polo bleu azur tout mouillé ;-))
Cela m'apprendra ! Notez que j'en garde un excellent souvenir, de cette accolade !!
Plus tard c'est ma Douce qui m'envoie un petit message : " Bon annif !! 60 ans et toutes tes dents ... :-) Passe une très belle journée !! Gros bisous "
S'en suivent trois smileys avec des lèvres bien rouges et bien pulpeuses ...
Quoi, me dis-je ! Mais elle se trompe !! C'est demain mon annif !!! On est le 5, pas le 6, pffffff !!
Un peu plus tard : "60 ! La vitesse à ne plus dépasser dorénavant. Bon anniversaire. Michel (un collègue de bureau).
Un peu plus tard encore, c'est le tour de ma cousine de Brescia : " Buongiorno, auguri per i tuoi primi trent'anni per gamba. Un bacione Lucia e compagnia stringhini
Puis c'est le tour de Patrick M(erlin), puis Cécile T. (une autre collègue ...)
Mais alors ? Ce serait donc vrai ?? On est le 6 ?!? J'ai donc 60 balais, ça y est ! Putain, c'est donc le début du commencement de la fin.
J'entre de plain-pied dans le troisième âge alors qu'intellectuellement parlant je n'ai pas encore quitté le premier !!
Rien ne sera plus jamais pareil. Je suis un "senior" maintenant.
En même temps, peut-être que les "jeunes" auront plus d'égard pour moi. Je pourrai me cacher derrière mon grand âge lorsque j'aurai un peu la flemme ...
Et finalement, ça change quoi ? Car l'âge, c'est quand même bien dans la tête, n'est-il pas ?? Oh, bien sûr, ça se loge aussi de plus en plus sournoisement dans les articulations, mais on fait d'autant plus facilement "avec" dès lors qu'on atteint un âge respectable. Autant s'en faire une raison et espérer atteindre le quatrième, toujours bon pied bon oeil, non ??
Les premiers kilomètres du road-book du jour étaient sans grand intérêt puisque nous avons roulé en fond de vallée, celle de la Maurienne en passant par Modane. Il y avait parait-il de bien belles routes à arpenter un peu plus haut sur les versants. Reste qu'on a finalement quitté le fond pour enfin attaquer d'abord le Télégraphe (1566m) et ensuite le Galibier (2645m) au détour du sommet duquel nous nous sommes arrêtés qui pour prendre un café, qui un chocolat chaud.
Nous sommes restés là un long moment à regarder passer les motards qui montaient et descendaient inlassablement.
On a même vu un gars en Dax sans complexe qui faisait l'extérieur à un mobilhome, qu'on se demande encore comment il est passé le bougre !! On a vu un troupeau de vieilles Porsche aussi ... qu'on a revu un autre jour. Sans doute faisaient-elle également la route des Grandes Alpes.
Ensuite ce fut au tour du Lautaret (2058m) et, plus tard, celui de l'Isoard (2360m).
Lassés par tous ces lacets, et en dépit des velléités d'Henri qui tenait "coûte que coûte" à choisir une pizzeria quelques hectomètres plus haut, on a trouvé refuge Chez Marius , où nous nous sommes installés en terrasse. On a bien fait gaffe en rangeant les motos sur le parking d'en face vu l'importante pente que dessinait le terrain : on n'avait pas envie de revivre le coup des dominos vécu lors du voyage en Slovénie ...
La patronne n'avait pas l'accent du Queyras mais celui plus chantant du sud, de la Provence, du côté de Marseille peuchère. Elle ne s'appelait pas Fanny et, fatche de con, je ne me souviens plus de son petit nom. Elle avait une tresse qui n'en finissait pas de lui tomber dans le dos jusqu'à pointer là où vous imaginez. Elle était aussi sympathique que volubile. La plupart d'entre nous a choisi une crêpe, complète pour les uns, paysanne pour les autres et c'était ma foi fort bon. La bière, une "Artisanale du Queyras", n'était pas mal non plu avec un petit arrière goût de miel ... Les copains n'ayant pas manqué de lui faire savoir que c'était mon anniversaire, j'ai eu beau jeu d'insister lourdement (très lourdement d'ailleurs en imitant à chaque fois Jean-Pierre, l'obsédé sexuel campé par Didier Bourdon dans le pastiche de " Tournez ménages , voyez ?) pour obtenir un bisou, un bisou, un biiiisouuuuu !!!!
Au final, je l'ai obtenu le bisou, et j'ai même eu un petit cadeau : un paquet de "Croquettes des Alpages", des biscuits artisanaux fabriqués à Château-Ville-Vieille, non loin de là. Je viens d'en croquer quelques uns et je vais lui envoyer un e-mail de ce pas pour la remercier à nouveau ;-))
Lors du repas, il a encore été question de faire une infidélité au road-book en poussant jusqu'à Saint-Véran, commune qualifiée de "plus haute d'Europe" même si ce n'est pas exactement le cas mais n'épiloguons pas !
A noter qu'au moment de passer à la caisse, j'ai eu la bonne surprise d'apprendre que Claude avait pris ma bière à son compte : merci Claude !!
Henri était parti devant et je le suivais de loin. Arrivé en bas, à l'intersection, il s'est posté à gauche comme pour aller à Saint-Véran justement, alors que le Tripy indiquait de prendre à droite pour continuer le tracé "originel". Tout en prenant à droite, j'ai hésité un instant, puis lorsque j'ai vu que François et, derrière lui Willy, emboîtaient mes roues, j'ai poursuivi ma route. On a donc continué à trois en passant par Guillestre, puis le Col de Vars (2108m) et lorsqu'on est arrivés à Jausiers, j'ai fait des signes pour demander à mes deux acolytes si on se tapait "La Bonette". On s'est arrêtés au bord de la route et, après un petit conciliabule, Willy a déclaré forfait, pendant que, la banane sous la visière, François et moi, nous attaquions la Bonette. On y roulerait sur la plus haute route asphaltée d'Europe mais on laisse ça au conditionnel pour ménager les susceptibilités dans la mesure où il semblerait qu'il y ait plus haut encore, en Autriche notamment.
Cela ne nous a pas empêché de prendre plaisir à grimper là-haut et à nous photographier pour la postériorité au côté de la stèle plantée là : se trouver à 60 balais pile poil au sommet de la Bonette, pour un motard, c'est définitivement "the place to be", nan ??
Pour ne pas trop s'écarter du road-book on est revenus sur nos traces, François devant, menant un excellent rythme dans la descente. Il n'a absolument rien à m'envier de ce côté-là et ma réputation d'excellent descendeur me parait bien surfaite pour le coup ! Entre charentaises, il semble avoir bien pris la mesure de sa seconde monture et, en tout cas, grâce aux 4 cylindres, il ne souffre plus d'aucune douleur au poignet et/ou à l'épaule dont il se plaignait et se plaint encore avec les bicylindres italiens ...
On a continué sur Barcelonette et sommes arrivés à Pra Loup vers 17h40-45 me semble-t-il.
L'Hôtel du soleil - Les Bergers fait partie de ces hôtels qui s'intègrent dans un grand complexe hôtelier de sports d'hiver.
Le parking était immense, l'accès par des escaliers métalliques n'était pas des plus aisés du fait des nombreuses marches à gravir. Le réceptionniste n'était pas des plus accueillants mais on a vu pire. Je me permets de dire ça parce que nous sommes arrivés en même temps que Jacky et Brigitte, qui voyagent avec leur petit chien, et le réceptionniste de leur dire que les chiens étaient refusés dans les restaurants "partout en France" d'un ton assuré, alors que manifestement ce n'est pas le cas. Un peu plus tard, j'ai vu le couple remonter sur leur moto pour aller voir ailleurs si on les acceptait pour le repas. Cela dit, ils auraient pu laisser le toutou en chambre, juste le temps de manger, non ? Enfin, j'dis ça, hein ...

Allez, la suite au prochain numéro !

20:11 Écrit par Alberto | Commentaires (0) | Tags : grandes alpes 2016

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