20/09/2015

L'Auvergne J1, dimanche 13 septembre 2015

auvergne2015Entre charentaise, si je démarre ce compte-rendu c'est bien que j'en suis revenu sain et sauf, voyez ?
Plus d'inquiétude à avoir donc, vous voilà rassurés !!
Quelques chiffres pour commencer :
- 48.035 km au compteur de la Tiger;
- 2.547 km pour ce qui concerne le voyage en Auvergne;
- 41 heures 44 à dos de moto soit +/- 6 heures par jour
- conso moyenne 5 litres/100 km
- vitesse moyenne : 63,6 km/h ce qui avec les routes "à la Cap Moto" représente presqu'un exploit me semble-t-il ;-)
Pour ce premier jour, il fallait d'abord rallier WANLIN et sa station service.
Si je m'étais uniquement appuyé sur le Tripy, je n'y serais jamais arrivé. J'entends déjà d'ici les mauvaises langues dire que si je ne suis pas foutu de me rendre à WANLIN, faut s'arrêter là et ne pas pousser le bouchon plus loin.
A ceux-là je répondrai derechef que
primo : c'est un jugement pour le moins hâtif et j'aurais mille exemples à énumérer pour leur faire comprendre leur erreur (mais là j'ai pas le temps, sorry !)
twingo : ça sert à quoi un GPS si on doit d'abord compulser une carte pour savoir où on va ?
et tripot : euh ... y a pas de tripot !
Heureusement donc que, la veille, j'avais consulté le site incontournable pour connaître la distance et le temps qui me seraient nécessaires pour rejoindre le point de départ : merci Michelin et sa copine Micheline !
Je suis passé à la station Esso Express pour faire le plein d'essence puis à la station Q8 pour faire l'appoint d'air, bien moins chère même si bien plus vitale que l'essence, curieux n'est-il pas ? Pas de bol, le gonfleur soufflait dans le vide, 3 kilos c'était sans doute trop pour lui sitôt le matin et, comme je n'étais pas à l'avance, j'ai décidé de faire l'impasse sur ce point de la check-list et suis monté sur l'autoroute sans plus tarder !
Je vérifiais régulièrement si le Tripy s'y retrouvait dans ce dédale d'échangeurs et autres voies rapides et ce n'est qu'une fois passé NAMUR et avoir embranché la E411 en direction du LUXEMBOURG qu'il a daigné activer les quelques neurones qu'il contient dans sa mystérieuse boîte parallélépipédique, affichant ENFIN les boules et flèches habituelles et les kilomètres restant à parcourir ... Reste que c'est plutôt bizarre ce "retard à l'allumage", non ?? Le ciel était certes très couvert mais ceci explique-t-il cela ? N'aurait-il pas pu se frayer un chemin vers les satellites ad hoc via ... le trou dans la couche d'ozone par exemple, hein ??
Je suis arrivé à 8h37 environ à la station service où j'ai retrouvé François qui était là avant tout le monde puisqu'il n'y avait encore PERSONNE quand il est arrivé à 8h09 approximativement.
On a échangé quelques mots avec les têtes connues et on a pris la route vers 9h14'30" ...
On avait fixé rendez-vous à Pierre (Gull) et Henri au McDo de BAR-LE-DUC aux alentours de midi, ceux-ci ayant préféré descendre via Couvin, Rocroi, Charleville-Mézières, Stenay et Verdun.
Avant d'aller plus loin, voici les photos du jour, au nombre de 29.
Le road-book Cap Moto, lui, prenait la direction de Wellin, Gedinne, Gembes, Graide, Naomé, Merny, Carlsbourg, Rochehaut, Bouillon, Florenville, Stenay (où nous aurions pu retrouver nos amis mais c'était plus hasardeux qu'un long point de chute comme celui prévu pour le repas de midi), puis Verdun, Charny-sur-Meuse et BAR-LE-DUC donc ;-)
Rien de particulier à signaler pour ces 133,2 km parcourus si ce n'est que François, qui a roulé devant tout du long, tenait un bon rythme sur sa HONDA Deauville fraîchement acquise et qu'il semblait déjà prendre plaisir à la balancer de virages en virages, esquissant des petits mouvements de corps pour l'aider à s'y inscrire ...
Nous sommes arrivés au McDonald's une petite demi-heure avant nos acolytes et nous ne les avons donc pas attendus pour manger : un double oignons pour François, un double bacon pour moi, des frites pour tout le monde et un soda suivi plus tard par un café, le tout pour 9,50 €, ce n'est pas donné mais c'est le prix à payer pour manger ... vite !
Quand ils sont arrivés, Pierre et Henri se sont installés à une table voisine (4 gabarits comme les nôtres ne tiennent pas sur une table "normale" et Henri m'a fait la surprise de m'offrir, pour mon anniversaire, un "buff" de marque TRIUMPH en disant "Tu vois, je sais aussi être gentil et ... je ne l'ai jamais porté". Ces deux précisions étaient-elles bien nécessaires, là est la question car, du coup, j'ai eu un double doute ;-)
Tiens, à propos de "buff", voyez un peu ce petit film très instructif au moment de le manipuler. Il sera sans doute nécessaire, aux cerfs-volants, de le visionner au ralenti ;-) Après, pour les spécialistes, il y a aussi le buff bourguignon, le buff mironton et le buff strogonoff mais on n'est pas là pour parler popote (au feu) !!
On est parti de Bar-le-Duc et on a roulé ainsi jusque CHÂTILLON-SUR-SEINE quelque 150 bornes plus loin. Il était 15h30 lorsque nous nous sommes arrêtés au Café de la Porte de Paris pour étancher nos soifs. Nous préférons toujours nous installer en terrasse (sauf lorsqu'il fait dégueulasse) mais il n'y avait plus de place, hélas ! Nous avons aussi raté le Moto GP alors qu'on aurait pu peut-être faire en sorte de se retrouver devant un café à l'heure du départ de la course mais ... il n'en fut point ainsi, tant pis !
Nous avons repris la route via MONTBARD, TOUILLON pour atteindre l'Abbaye de Fontenay vers 17H00. Nous l'avions déjà vue ... en d'autres temps mais cela valait la peine de s'y arrêter à nouveau pour fixer quelques images supplémentaires et compléter ainsi l'album du jour. A ce moment là, nous n'étions plus que François et moi, les autres ayant préféré zapper l'abbaye.
Le temps commençait sérieusement à se gâter : les nuages se faisaient menaçants en même temps que le vent se levait de plus en plus. Il ne fallait plus tortiller pour gagner l'Hôtel Vauban à AVALLON .
C'est ce que nous avons fait et c'est sans trainer que nous avons parcouru les derniers 50 kilomètres qui nous en séparaient. Sauf erreur, nous avons toutefois dû enfiler les plastiques pour éviter d'arriver tremper comme des grenouilles et jusqu'aux ... oreilles ^^
Au passage, nous avons vu une moto par terre mais comme il y avait déjà attroupement et que la police et une ambulance étaient déjà sur place, nous avons préféré laisser faire les professionnels.
Plus tard, à l'hôtel, nous avons appris qu'un automobiliste distrait avait embouti la moto d'une des rares motardes qui roulent dans le groupe. Accompagnée de son mari, sur GS, ils ont finalement décidé, contraints et forcés, de renoncer au voyage alors que, sauf erreur, c'était le premier qu'ils entreprenaient ensemble, chacun sur sa monture ...
Aux dernières nouvelles, ce n'est toutefois pas bien grave : elle s'en tire avec de fortes contusions au genou. La moto également n'a pas trop souffert, il suffit de voir les photos que j'ai discrètement prises ... D'après Pierre-Yves, c'est grâce à son gilet airbag qu'elle n'a pas eu plus de bobos : à méditer assurément au moment de choisir entre un pot Arrows ou un gilet airbag !!! Tiens, Claude, le tien est toujours à vendre ??
Nous avons pris le repas du soir au restaurant "Le Relais des Gourmets", à 50 mètres de l'hôtel et ce fût très bon : un buffet d'entrées, un plat bien assaisonné et une énorme part de vacherin en dessert, le tout arrosé par un vin du cru pas dégueu, que demander de plus ?
Comme à chaque fois, avec Pierre nous séparions bien les lits et il installait son appareil respiratoire CPAP à l'aide de clous et de ficelles : sans ça, il est victime d'apnées à répétition et ronfle comme un moteur de paquebot ...
Coup d'oeil aux choses de la vie via la tablette SAMSUNG, conversations écrites via "VIBER" avec ma douce moitié et dodo bien mérité après 540 bornes abattues à vitesse soutenue.

21:58 Écrit par Alberto | Commentaires (0) | Tags : auvergne2015

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