18/08/2015
Herpigny Motors, Balade du 16/08/2015 - Suite ...
François qui nous souhaitait "bonne route" alors qu'il s'en était retourné chez lui, en taxi, pendant que sa Dulcinée, au guidon retourné, était restée sur le carreau : c'était pour le moins gentil de sa part !!
Didier me soufflait déjà la réponse à lui faire par SMS mais je me suis contenté de lui envoyer un laconique "Merci" : je ne voulais pas que mes frites refroidissent, sorry François !
Autant dire qu'on est reparti ... sur des oeufs : fini d'angler comme des malades, la prudence était de sortie et de mise !!
Au point même que le Tripy de Claude n'en voulait plus et proposait de revenir au point de départ de la randonnée ...
Et donc on a roulé comme ça, droits comme des "I", vérifiant régulièrement le grip de la route en laissant trainer la botte, à un train de sénateur et avec la prudence d'un sioux (ASAP!). Arrivés à un rond-point, au WP 70 (38 kilomètres plus loin) où il fallait continuer tout droit, je vis un restaurant sur la gauche : "Aux bonheurs de Sophie". Nous rangeâmes les motos dans le parking en face et nous nous apprêtions déjà à nous installer en terrasse quand je demandai à Didier de vérifier s'il était possible ... de manger ! Il est revenu "des cuisines", un peu offusqué, pour nous dire que nous n'avions pas réservé, qu'en plus c'était complet et qu'enfin, il fallait passer notre chemin et aller voir plus loin.
Claude connaissant le coin, il se rappelait qu'il y avait une friterie quelques hectomètres plus en avant dans la Rue de Bouillon. "La Salière" que ça s'appelait, la même enseigne que celle proposée par Herpigny et où l'on pouvait réserver au départ de la concession !! On s'est installé en terrasse. Claude a pris des moules à la crème, Didier des scampis gratinés et moi une bouchée à la reine, chaque plat étant accompagné de frites. Conseillé par notre Claude, brasseur dans l'âme, j'ai siroté une excellente Orval en sa compagnie pendant que Didier arrosait ses scampis d'un ice tea ...
Passionnant n'est-il pas ?
Mais attendez, voyons !!
Je dois encore vous parler des cafés et de l'addition ;-))
On m'a laissé faire les comptes et, dans l'opération, j'ai réussi à gratter un ou deux euros ...
Mes compagnons de route du jour ne m'en voudront pas car ils connaissent maintenant ma nouvelle situation de chômeur en devenir et/ou de prépensionné au rabais ... mais voilà qui est totalement hors sujet et terriblement prématuré vu le looooooong préavis qui m'attend !!
On a donc ponctué le repas avec 3 cafés et on a repris la route, plus sereinement cette fois.
Une dizaine de kilomètres plus loin, on est passé devant l'autre "Salière" où, me semble-t-il, il n'y avait plus personne du groupe. Nous avions quitté Bièvre à près de 14h45, il est vrai !
Si le road-book continuait à demander une grande attention, avec ses way-points en veux-tu en voilà, il ménageait d'intéressants changements de revêtement, passant du chemin de chèvre au bitume lisse et "grippal" (?) et Claude, qui est pourtant de la région, a été surpris de découvrir de nouvelles routes qu'il n'avait jamais foulées du pneu ou alors dans l'autre sens, plus "couru" et/ou connu !! On a fait comme ça, quoi, une grosse centaine de kilomètres et on est arrivé à REDU (WP127) où le road-book invitait à s'arrêter pour s'en jeter un dernier avant de boucler la boucle. On n'a pas fait comme les autres, un peu par erreur car je n'ai pas été très attentif au fait qu'ils étaient là, et c'est 200 ou 300 mètres plus loin, qu'on a choisi de planter les béquilles. C'était au "Domaine de la Framboisière". On y était vers 17h15 environ et on a planté la tente jusqu'à 18h45 !! On a tellement de choses à se raconter qu'on pourrait en faire un ... blog !!
A un moment j'ai demandé : "Mais, vous n'avez pas une femme qui vous attend à la maison tizautes ??" Moi j'étais convaincu de me faire tuer en rentrant : fini la belle vie, vive la mort !!!
Au moment de se séparer, Claude décidait de terminer le road-book (il restait +/- 95 bornes à faire pour revenir sur Cognelée - Tu l'as fait finalement ??) tandis que Didier et moi, nous tapions nos destinations sur nos Tripy respectifs en mode "voie rapide" s'il-te-plaît bien, merci pour eux !!
109 kilomètres qu'il me restait à abattre pour retrouver les miens avec embrassade, accolade et fusillade finale ;-)
Autant dire que je suis parti le couteau entre les dents, près à me défendre mollement le cas échéant !!
Et quoi ? Deux panneaux "E411" plus loin, je montais sur l'autoroute. Quelques hectomètres plus loin encore l'ami Didier me fondait dessus à bord de sa coupleuse TDM et me laissait sur place ou presque. Je ne suis pas du genre à m'éclater sur autoroute, moi, je déteste l'autoroute moi, mais ce n'est pas une raison pour exploser les chronos, na !
Quelques kilomètres plus loin, warnings droit devant : c'est le bordel, des voitures à perte de vue.
Je me fraye un passage entre les 2 files, maintenant un 30-40 km/heure tout au plus car on ne sait jamais qu'un zigoto ou l'autre décidait soudainement de changer de file pour gagner 20 mètres ...
Je rejoins une HONDA Goldwing qui a un peu plus de mal à se faufiler que ma féline Tiger ^^
Je décide, à l'insu de mon plein gré, d'emprunter la bande d'urgence et c'est là que je rejoins Didier qui continuait sur la voie centrale. Je vois le panneau GIVET N40 et, fatigué de ce régime sans sel qui risquait de continuer rester durer (blijven duren, voyez ?) encore un "certain temps", je décide de quitter l'autoroute. C'est ce que fait Didier également. Au "T", je suis parti à gauche sur GIVET pendant qu'il partait à droite sur Namur, Dinant ...
Finalement, à Doische, j'ai même bifurqué sur les petites routes vers Vodelée, Gochenée, Soulme, Rosée, Corenne, Stave, Oret, des routes archiconnues mais hyper-plaisantes à négocier, jusqu'à rejoindre Biesme puis Fromiée, Gerpinnes et Charleroi autour duquel, comme chacun sait, se trouve le "Ring of Terrils".
Pas de drame à la maison, plutôt de l'inquiétude synonyme d'apaisement pour moi ;-)
Une seconde mauvaise nouvelle m'attendait toutefois : comme je le craignais, ROSSI est arrivé 3ème à Brno et c'est maintenant LORENZO qui a pris les commandes du championnat. Ils sont certes à égalité de points mais cela confirme, si besoin était, que s'il veut ce 10ème titre, Valentino va devoir faire très très fort.
En conférence de presse d'avant course, quand on lui a demandé si c'était celui qui compterait le plus s'il l'obtenait, il a immédiatement répondu que NON. A ses yeux, les 2 qui ont le plus compté c'est le titre en 500-2 temps (2001-HONDA NSR) et celui qu'il a obtenu la 1ère année chez YAMAHA (2004).
Je reste toutefois persuadé que d'accrocher une 10ème couronne à 36 ans serait au minimum la cerise sur le gâteau d'une carrière déjà fantastique.
21:25 Écrit par Alberto | Commentaires (1)
Commentaires
Me doutant des problèmes sur l'autoroute, j'ai effectivement continué le RB qui empruntait de très petites routes jusque Wellin, ensuite la N94 qui longeant la E 411 était déjà bien fréquentée. Me retrouvant ensuite sur des routes très connues, j'ai regagné mes pénates sans détour à 20 hrs.
Écrit par : speed | 19/08/2015
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