28/04/2015

Champagne, la coupe ... est pleine !

En sortie - 02.JPGEt oui, il faut en finir, la coupe est pleine et le vase déborde ... il est même cassé le vase ... mais ça ce sera pour le retour, car on passera par Soissons !!
Et donc, je suis rentré du 1er run sur la piste "rouge" (c'est pas une image, le bitume est effectivement rouge sur le circuit des Ecuyers) avec les "rouges" (les ... plus expérimentés), un peu désabusé par le rythme effréné du groupe, à l'exception des repêchés dont j'étais. Fini de "faire le malin" avec les bleus même si honnêtement, je ne faisais pas le malin, je m'appliquais et je faisais juste de mon mieux ! Et là, il fallait faire mieux que mon mieux !! Et c'est là qu'on apprend car on n'apprend que de ceux qui font mieux encore ;-)
J'avais 2 fois 20 minutes pour me concentrer sur le tracé car, entre nous, le matin on n'avait roulé que sur une partie du circuit (2,3 km s/ les 3,5 km) et j'ai eu du mal à "reparamétrer" MES circuits pour inscrire la séquence des virages.
C'est comme pour la ligne droite par exemple : le matin on n'en faisait qu'une partie avant de plonger une première fois à droite avant un deuxième droit plutôt rapide. Là, on prenait toute la ligne droite pour un premier droit très rapide mais un second suivi d'un troisième beaucoup plus serré. Il m'a fallu quelques tours avant de pousser la 3ème pratiquement au rupteur avant de taper la 4ème et rétrograder presqu'aussi tôt pour le droit rapide, voyez ?? Non, voyez pas ???
En gros, au début je plafonnais à 130-140 dans la ligne droite (car en plus elle descend un peu avant de remonter et laisser apparaître les panneaux 100m et 50m. Petit à petit, j'ai mis la tête dans la bulle et j'ai atteint quelque chose comme 165 km/heure avant de couper les gaz. Oh, je sais, c'est riquiqui. D'ailleurs à cette vitesse là, je me suis fait déposer quelques fois par des missiles dont je n'ai pas eu le temps de distinguer la couleur ^^
N'empêche, avec le matériel en ma possession, j'ai eu l'impression de rouler à la vitesse du son et de la lumière : ouais, cet après-midi, c'était spectacle "son et lumière" chez Boris ;-))
Je ne sais pas si j'ai beaucoup amélioré mon temps mais ce qui est sûr c'est que je n'en ai plus "revu" que 2 ou 3 qui m'ont doublé : on a sa fierté, meeeeerde !! J'ai bien essayé d'accrocher l'une ou l'autre bonne roue mais j'ai vite compris qu'il fallait oublier et se concentrer d'avantage sur soi, son positionnement sur la piste, son attitude sur la machine. Petit à petit, on se retrouve "à fond dedans". On forme pratiquement un TOUT avec sa machine et on finit par se surprendre par l'angle qu'on prend, jusqu'au repose-pied qui vient racler le bitume, signe qu'on n'a pas encore la bonne posture et qu'on se tient trop droit. Après le 3ème run, j'ai aussi remarqué que mon regard, qui se focalisait jusque là sur la corde, pour l'approcher au plus près et à tout prix, commençait à s'en détacher pour chercher la corde suivante et du coup, ça passait mieux, plus vite et de façon plus coulée ...
Bon je vais arrêter là car on va encore dire que je me prends pour un pilote de MotoGP ... alors que rien n'est plus faux ou moins vrai, c'est vous qui voyez ;-)
En attendant, ce que je peux vous dire c'est que lorsque j'ai appris que c'était fini, j'étais déçu et j'en voulais encore alors que pourtant je commençais sérieusement à avoir mal aux cuisses !
Il était donc 18 heures et la messe était dite. Pierre, qui n'en pouvait plus de son mal de jambes et d'orteil, n'avait fait qu'un ou deux runs l'après-midi et était apparemment pressé de rentrer à l'hôtel. Je l'ai suivi par amitié du coup on a raté la photo finale avec tous les participants : ne nous cherchez pas, on n'y est pas !! Dommage ... ou pas ?!?
Voici une compil des quelques photos de Paul que j'ai piquées dans les 5 ou 6 albums qu'il a mis en ligne sur le site de Cap Moto !! Encore merci à lui pour son dévouement et son implication à tous les étages !!
Pendant que j'enfilais mon pyjama à l'instant, histoire d'être plus à l'aise Blaise, je réfléchissais (ouais, mes 2 neurones fonctionnent parfois, par intermittence) à un truc ...
Ce stage sur circuit, pourtant déjà riche de 3 formules (1jour, 2 jours ou 3 jours) mériterait UNE QUATRIEME FORMULE : " LE DEMI JOUR" ! Quoi ? Ben ouais : matinée libre pour se rendre sur le circuit et n'y tourner que l'après-midi pour les runs libres. Et puis, le soir, pareil, retour libre à la prison maison. Ouais, un peu trop chargé comme programme n'empêche : faut compter au moins 3 heures pour l'aller et pareil pour le retour plus les 4 runs à donf ...
Oublions !!
A ce moment-là, autant aller à Mettet qui n'est qu'à un jet de burette à huile pour un track day !
Mais retournons à Château-Thierry : passage par la chambre, douche, apéro, repas du soir (pavé de saumon, riz blanc et rondelle de citron) et retour dans la chambre pour un repos bien mérité. J'ai raconté à Pierre le lendemain matin que j'ai refait quelques tours dans ma tête et que je me suis surpris à replier la jambe dans un réflexe à cause du repose-pied qui raclait ;-))))))))
Reste à parler du jour 3, le retour !! Vite fait, bien fait, les faits, seulement les faits ;-)
-260 bornes prévues avec arrivée à Havré, dans la périphérie montoise : on fait la route avec Alain sur GSA;
-au WP 61 au lieu de couper la N29 en direction de Macquigny, on file sur Guise : Pierre a le souvenir d'un restaurant et surtout de son café gourmand servi sur un plateau, long comme un jour sans pain ! "Le Jardin" que ça s'appelle : il demande si on peut manger à l'étage à la même table qu'il avait occupée avec Françoise lors de son retour de Bretagne l'an dernier ... Un pèlerinage en quelque sorte (?).
-aux WP 68-69, on quitte le road-book (Alain continuant sa route) pour aller saluer Monique, à Petit-Verly (ou Grand-Verly ?). Monique est une amie des parents de Pierre : elle insiste pour qu'on boive un coup et ouvre un paquet de biscuits ... Très sympathique et paraissant 20 ans de moins que son âge, on la quitte presqu'à regret après 3/4 heures de papotages !
-au WP 94, on quitte définitivement le road-book pour embrancher la N563. On fait le plein à Estinnes-Au-Mont et on continue jusqu'à rejoindre Binche où on avait prévu de boire le dernier sur la place. C'était le bazar à Binche, des flics partout, des pompiers aussi ... J'ai appris le soir qu'il y avait eu un incendie au centre ville.
On a continué sur la N90 mais elle était blindée de caisses. Du coup on est remontés sur le R3 pour filer jusqu'au rond-point de Couillet où nos routes se séparaient.
Comme d'hab, arrivé à la maison, j'ai graissé la chaîne, j'ai fait le tri des linges sales, moins sales et pas sales avant de profiter d'une soirée ENFIN pépère au coin du feu ;-))
Autant dire que je suis déjà inscrit pour la prochaine détente mécanique en avril 2016 ;-)))))

21:38 Écrit par Alberto | Commentaires (0) | Tags : champagne2015

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